Dis-moi ces grains de rouille
Qui coulent dans la veine
De tes déserts brûlants.
Caillebotis éclos
Aux talons que l’on tourne,
Un lit d’efflorescence,
Où d’un chic appliqué
Le temps fige le temps,
Ce passant qui essuie
Le clapot des primeurs
Sur son vaisseau de sable.
L’esquille est effilée.
La pierre d’aventure
Aura paré tes yeux
De paillettes dorées
Ou de limaille impure.
Tu chercherais l’amour
Si le coeur t’en disait…