Reste à savoir si les larmes inondent encore les flaques des visages,
images opaques d'introvertis au sec d'expressions calculées sans mouillage.
Reste à savoir si les cœurs s'emballent encore aux têtes des tapages,
sagesse mise-à-part à l'égaré des gares aux voyages d'aiguillages.
Reste à savoir si la terre tourne encore rond balancée de secondes,
saisons de fond et catastrophes à la boussole affolée du climat qui s'effondre.
Reste à savoir si la flèche fraternel perce encore l'âme des peuples civilisés,
humains sans équation sur la portée de la raison à l'écoute des cœurs sujets,
pleins de pluriels aux confections d'un défilé d'été.
