Ni blanc, ni noir, non, juste gris,
tout au long de ces larges fleuves de nuages
que charrient les vents aux siècles du ciel,
allant parfois en tonnerre agonisant.
Ni tout, ni rien, non, le juste milieu
aux sages subtils de passage au vertige accoutumé
que l'on entend pas, sur la pointe de l'esprit ciselant le monde.
Ni vrai, ni faux, non, juste la réalité
exigée aux médias, ces observatoires humains,
qui marquent de leur sceau le déni d'information.
Ni des "je t'aime", ni des "je te déteste", non, juste une présence
au bénéfice de chaleur humaine d'un profond réconfort,
qui me fait croître de dons à l'échange d'infinis personnels.