Tristesse et joie
Je suis triste infiniment.
Le ciel bas, l’humidité, et la froidure
Ont eu raison de ma raison.
J’avais besoin de soleil et d’air pur,
Mais rien ne vient à l’horizon.
Je suis triste infiniment.
Rien ne m’attire, rien ne m’appelle,
Peur du virus il m’est venu.
Dans cette faiblesse extrême,
De dégoût je me détourne de ce que j’aime.
Je n’ai plus d’activité sociale,
Le virus m’a tout volé.
C’est vilain, méchant, bestial,
Ma joie de vivre s’est envolée.
Mon ange attend, silencieux,
A côté de moi, que je l’appelle,
Il est prêt, il m’écoute,
Auprès de lui, une joie nouvelle.
C’est une faute de le savoir,
De ne pas tourner son regard
Vers son visage,
Car l’Amour m’appelle, discrètement,
Mais je suis triste infiniment,
Blessée au cœur …
IL est venu,
M’a chuchoté à l’oreille :
« La nature tu as perdu,
Il te faut retourner vers elle … »
C’est vrai que les collines sont belles,
De douceur verte, elles se sont drapées,
Le vert partout éclate,
Et les roses s’épanouissent en mon jardin.
Mon Dieu, que le monde est beau !
Me vient en tête comme un refrain.