Certains proclament avec fracas la venue d'un grand tableau noir. Dans cet univers il vous faut avancer masqué, sinon, vous risquez le papillon d'une contredanse qu'il vous faudra aussitôt liquider pour récupérer la conscience vierge face à l'attaque sournoise d'un virus.
D'autres se plaisent à déclarer la candeur virginale du blanc en formulant bas les masques.
Dans ce brouhaha incompréhensible des cerveaux gavés de science, je ne sais plus où ranger le courage de mes opinions. Du noir et du blanc cela ajoute un complément de grisaille. En conséquence avec un soupçon de malice, je peux avec une gomme effacer un coin de tristesse grise et dénicher une part de bleu pour ressusciter l'espérance de ce monde devenu bizarre.
5/09/2020
JP D'ILLIBERIS