Vertiges
Il est long, le couloir
Que je traverse dans la nuit.
Où vais-je donc ? Où ai-je l’esprit ?
Il vagabonde et il s’enfuie.
La porte ouverte dans la brume,
Mon cœur s’évanouissant,
Des silhouettes longues trainent leurs traines,
Et se suivent en file indienne.
Dans le crépuscule,
Tout bascule,
Mon ombre se perd dans le soir,
Mais je garde espoir.