Ton corps me renvoie une image mâchouillée
Ta jeunesse à jamais effacée
Tu ne ressens plus la vie, tu dis qu’elle te quitte
Ton énergie se dilapide si vite, si vite!
Toi qui détestais être seule
Tu en as assez de la vie, dis-tu, « je suis linceul »
Mes joues sont mouillées
De nos larmes, de nos cris sourds et angoissés
Et moi je t’aime ma sœur!
Ne t’abandonne pas au malheur
Les beaux jours reviennent toujours
Vis encore une heure, un jour
Oh! ma sœur
Ne m’abandonne pas!