La femme si belle d’être femme
sourit au miroir de ton regard
dès lors que son corps-épithalame
traverse les cœurs de part en part
Toutes les étoiles s’éteindront
La femme aux yeux de fille ou d’altesse
fascine tes mille et un bonheurs
fraie de son parfum une caresse
et défie les pluies comme les pleurs
Toutes les roses se faneront
La femme qui danse flamboyante
délice dont tu es envoûté
sous le soleil des jours réinvente
l’amour au ciel de sa vénusté
Tous les printemps se déliteront
La femme entre les mots fait éclore
en ta chair un paradis lointain
celui où vivre frissonne encore
du baiser religieux du matin
Tous les poèmes s’effaceront