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Augustin

Inscrit(e) : 27 mars 2007
Hors-ligne Dernière activité : juin 11 2007 04:22

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Solitude du poète mélancolique

31 mars 2007 - 02:57

ha non non je ne te mettais aucune étiquette.
je venais juste d'écouter la chanson j'avais envie d'utliser cette phrase lol.
aucun rapport.

peace.


Peace, alors.

Moi je dirais que t'as beau faire, t'es jamais seul à 18 ans. Drogue, suicide etc Aucun moyen d'être seul.


Oups lala... pas d'accord.

> C'est dans la solitude d'être entouré de gens qu'on est seul <

On ne se sent jamais aussi seul qu'en boite au milieu de zombies dansants et transpirants, à connaître et saluer tout le monde, à embrasser une ou deux filles et parler à n'importe qui... noyé dans son verre.

On ne sent jamais aussi seul que dans une grande ville, dans le métro, assis sur son strapontin, entouré de gens à qui l'on pourrait parler, mais on fixe ses chaussures, les doigts croisés, un casque sur la tête branché au baladeur assurant la mise en éveil du cerveau par un peu de musique... On ne se sent jamais aussi seul que lorsqu'on côtoie des milliers de gens différents tous les jours, qu'on ne parle à aucun, et que chacun s'auto convinct qu'il n'y a que ses petits problèmes, que les autres ne sont là ou ne le sont pas, ça ne change rien, il y a la station à l'arrivée, le métro va s'arrêter.

On se sent moins seul dans un taxi en plein Paris la nuit, avec le chauffeur qui ne dit rien et qui respecte votre admiration béate de la beauté magique de la ville.

J'ai beau dire, on est bien seul à 18 ans à s'abrutir dans le sexe, l'alcool, la drogue, les autoconvictions amoureuses, les cours qui ne servent à rien... Et on y est encore plus seul lorsque cela se déroule à plusieurs.

C'est pour ça que d'autres choissisent en même temps de se cultiver, de lire et d'écrire, d'étudier, de transmettre, et d'admirer la beauté du mal...

Dans la publication : Les horreurs et les delires.

31 mars 2007 - 02:43

***

Le sage médite, abrité sous l'arbre cardiaque et le crétin réfléchit les réflexes crétins.

Un mot monde nouveau, ce soir sur le sol pourpre de Mars. Les condamnés sifflent. Ils attendent eux aussi. L'instant va se saisir.

***


Puis l'un deux se lève. Il hurle, crie, déverse sa rage. Personne n'a compris, mais tous sont libérés.


J'adore les deux lignes : "Un monde nouveau [...] L'instant va se saisir." Il n'y a à la fois rien et tout dedans... comme juste un instant, juste un photo qui raconte toute une histoire, la beauté de l'arrêt sur image.
:blink: waow c'est intense. Bravo.

Dans la publication : Solitude du poète mélancolique

29 mars 2007 - 08:02

Mets-toi à l'aise.


Yep, je vais me mettre à l'aise.
Alors tout d'abord, j'ai 18 ans, pour répondre à une question que j'aurais pu considérer comme indiscrète si j'avais été plus vieux... ;)


reprend du champagne man.

quel âge as-tu ?



Ensuite, fortune est ici plus voulue dans le sens de destin, "fortuna, ae" latine... même si les néons peuvent apporter une connotation du monde de la richesse superficielle, connotation certainement inconsciente lors de la rédaction; mais ça me gêne un peu d'être mélé d'entrée de jeu à une caricature stéréotypée faite par un rappeur à la manque...

bienvenue chez les dingues kid


Merci !
J'ajouterais que si par dingues tu désignes ceux qui tentent de s'affirmer comme poètes aujourd'hui, oui nous sommes des dingues... Mais s'il s'agit de tous ceux qui ont la sensibilité d'écrire au-delà des mots, et de comprendre cet au-delà à la lecture, alors nous sommes presque tous dingues... Ce qui m'entraînerait à dire qu'ainsi aucun de nous l'est.
Enfin, je m'égare.



Bonne soirée à tous,

je tâcherai de poster une suite bientôt !