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Moietmoi

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Hors-ligne Dernière activité : août 19 2015 06:57

Publications sur Toute La Poésie

Une bonne année, en vers...

01 janvier 2015 - 11:44

J'ai pour ce nouvel an, pour vous et tous les vôtres,
Des paquets de bonheur, des envies de beaux jours,
Des cabas pleins de hauts, des joies de bons apôtres,
Des bennes de plaisirs et des wagons d'amour.

Que votre amant madame, ait pour vous du désir,
Qu'il vous voit la plus belle et que dans ses grands yeux,
Dans ses draps et ses bras, vous trouviez le plaisir,
Sans même craindre à deux, que vous deveniez vieux.

Aux hommes, en général, je souhaite l'équilibre,
Entre tout ce qu'ils aiment et ce à quoi ils pensent,
En formulant des voeux, pour qu'ils se sentent libres.

Je veux pour nos enfants, un destin apaisé,
Pleins de demains qui chantent et de la bienveillance,
Afin qu'ils ne soient pas du futur les lésés.

Je rêve en 2015, à plus de tolérance ;
Qu'on arrête de Dieu, de le prendre en otage,
Pour pouvoir imposer ses vues de dominance.

Et je souhaite à vous tous, pour cette année nouvelle,
Cette sérénité, qu'on voit dans le partage
Et qui à votre vie, sait lui donner des ailes

Et aux jeunes et aux vieux, jadresse tous mes voeux


1er janvier 2015

Vous pouvez toujours lire mes textes sur: peregrinationsenpoesie.com

Bye Bye!

19 novembre 2014 - 09:41

TLP n'est plus pour moi, même dans sa rubrique sans commentaire, (transformée également en forum pour individus dérangés) un lieu de publication de poésie, en libre expression.
Je m'en vais donc, après plus de sept ans de présence, de ce site où il est vrai qu'à part une demie douzaine de cons, j'ai pu apprécier et même aimer les poèmes d'un certain nombre de ses membres, (d'ailleurs en partie exilés, eux aussi sur des sites analogues depuis).
Je remercie vivement tous ceux, qui habituellement lisaient mes textes et qui pourront, toujours continuer à me suivre sur mon blog :
Le blog de Moietmoi www.peregrinationsenpoesie.com
Un grand merci à Mr de Saint Michel pour son soutien et sa fidélité et bravo encore pour son talent.
Je vous souhaite à tous, à l'exception de ces quelques saboteurs irresponsables, de continuer à écrire de la poésie avec toute cette joie, cet enthousiasme et ce bonheur qu'on ressent si souvent, à leur lecture, dans les textes publiés.
« Hasta la vista ! »

Moi , violoncelle...

14 novembre 2014 - 03:25

Je veux être ce violoncelle,
Tenu par toi entre tes jambes ;
N'être plus que le son de celle
Qui fait de moi, ces dithyrambes.

De ta main gauche, sous tes doigts,
Tire de moi ces jolis pleurs
Et redis-moi, ce que je dois,
A l'autre main, de ton bonheur.

Fais-moi vibrer, fais-moi frémir
De ton archet, frôlant mes cordes,
En m'écoutant si bien gémir,
Offre-moi ta miséricorde.

Et de ton doigté si savant,
Fais-moi très vite découvrir,
En le rendant si émouvant,
La quintessence du plaisir.

Do, sol, ré, la, ton démanché,
A mes envies, là sur le pouce
A l'extension de mes péchés
Ressemble à une taille douce,

Où je ne serais l'instrument,
Que de tes quelques bons moments

Moietmoi Novembre 2014
Photo : Patrick Wecksteen

Femmes de Boucher.

11 novembre 2014 - 09:26

Femmes nues allongées, femmes nues étendues,
Sanguine et pierre noire, ou bien rehaut de craie,
Il a de ses crayons, pour ces fruits défendus,
Touché la perfection, dans ses dessins ocrés.

Regard plein de malice, au détour d'une hanche,
Sourire d'affection, pour un sein, une fesse,
Il a su enlever, leurs habits du dimanche,
A toutes ces servantes au plaisir en promesse.

Ses corps sont regardés, avec leur épaisseur,
Leur poids, leurs plis, leurs courbes, en ombre et en lumière
Avec les mêmes yeux, qu'on sait aux connaisseurs.

Poitrine à inspirer les ciseaux des sculpteurs,
Des cuisses à la couleur de ces roses trémières,
Qui vous mettent l'esprit, aux jeux des abstracteurs

Et où la femme est belle, à être si réelle

Moietmoi novembre 2014

On murmure des murs ...

10 novembre 2014 - 02:04

Ils bâtissent des murs, en pensant que le vent
Ne saura pas passer de cet autre côté
Et qu'il renoncera, à se précipiter,
Là où est exigé, pour vivre, un passavant.

Ils croient que les nuages, en plein dans leur voyage,
Au fer et au béton, Un jour s'arrêteront
En mettant l'horizon à cent mètres environ,
Après les illusions des barreaux de la cage.

Ils n'ont même pas vu, que là-haut dans le ciel,
Tous les petits oiseaux, ont pour toute barrière ;
Une vraie gausserie toujours excrémentielle.

Alors vous qui pensez, d'un bout de barbelés,
Refaire des romains, les limes d'hier,
Pour de l'air et du temps, pouvoir vous isoler,

Vous n'avez pas compris de ce cycle le prix

Moietmoi novembre 2014