esteban06
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Publications sur Toute La Poésie
Mon royaume
26 décembre 2013 - 09:10
Par ces vers sensuels aux syllabes taillées
Dans lessence de lamour, laissez venir à vous,
Les pensées qui le soir rendent vos sens fous.
Gardez les yeux fermés et acceptez mes vers,
Comprenez que ma voix vient pour chasser lhiver.
Votre cur votre corps, vos sens et existence,
Parleront dans leurs râles du mot accoutumance.
Draps de satin brillant, les rimes se reposent,
Sur un lit harmonieux où vous attends losmose.
Mademoiselle je vous prie de vous laisser ce soir,
La chance dêtre une femme, dêtre vous dans le noir.
Vos pores sont attirés vers ma peau ruisselante,
Je soupire dans le noir sous votre voix tremblante.
Jaime tellement vous plaire et faire de vous ma mie,
Que ma vie na de gout que lorsque je vous lis.
Partagez vos pensées avec la poésie,
Livrez vous en secret, dites lui votre vie.
Plus sensuelle encore elle sera avec vous,
Si vous lui avouez que pour vous elle est tout.
Oserais-je te réveiller ?
11 novembre 2013 - 05:08
Quand j’entre dans le lit alors que tu dors là,
J’imagine un frisson qui te réveillerait.
Et dans tes longs soupirs de plus en plus discrets,
Je trouve l’inspiration et soulève le drap.
Un fluide très compact s’immisce dans mes veines,
Et mes doigts qui explorent le sommet de tes pores,
Désirent te caresser. Tu es belle comme de l’or,
Que l’on peut comparer aux larmes d’une reine.
La cambrure de tes reins est si bien dessinée,
Que je cherche un chemin pour rejoindre tes mains.
Tu te tournes et m’embrasses comme au passé lointain,
Je te serre contre moi en pleurant le passé.
Alors que tu gémis et que je tremble encore,
Tu caresses mon ventre, je m’agrippe à tes fesses.
Je ne désire pas que ce rythme là cesse,
Car il nous conduira à ne former qu’un corps.
A présent c’est à moi de prendre soin de toi,
D’utiliser tes cris pour t’emmener plus loin.
Et même si tu supplies, par la force j’en conviens,
J’amènerai tes sens dans des contrées sans loi.
Les mains contre le mur et pieds nus sur le sol,
Tu agrippes mon dos de tes doigts maquillés.
Le reflet de la lune dans le ciel étoilé,
Chamboule les effets qu’on sur nous les deux pôles.
Tes mains touchent tes pieds, juste avant de partir,
T’allonger doucement et réclamer mes lèvres,
Sur le bord de ton front pour faire tomber la fièvre,
Tu rajoutes ce soir une touche au plaisir.
Juste au levé du jour tu t’endors à nouveau,
Je m’excuse platement de ce réveil tardif.
La nuit m’a demandée d’être plus impulsif,
De laisser s’envoler dans les cieux tous mes maux.
Stéphane
Le Baiser.
26 mars 2008 - 06:41
Il se fait rarissime dépassé les dix ans.
Quand les frissons bousculent les faibles habitudes,
Le Baiser est divin, et mon âme dénude.
Ces lèvres si sensuelles ont un gout de Rosée
Matinale ; et les tours de sa langue, déchainés.
Et de mains bien habilles Le Baiser s’améliore,
Et résonne en mon sein et s’hérissent mes pores.
Les yeux clos je savoure cet instant idyllique,
Où je touche sa peau où tout devient logique.
De cent mille sentiments mon être est habité,
Et je te les envoie par ce si pur Baiser.
Reste donc prés de moi et redonne tes lèvres,
À ce corps si chaud, habité par la fièvre.
Il se fait langoureux et il est toujours mieux,
Il se fait tard ce soir, j’en donne un si tu veux.
Conscience, toi qui dors…
13 février 2008 - 06:02
Toi qui parles en secret et connaît tous mes drames
Maîtresse aux mille éclats tes conseils je les bois
Alcoolique repenti, disciple de l’effroi.
Tu loges silencieuse adossée à mon cœur
Tu rêves et je t’entends me murmurer tes peurs.
Douces divagations le long de mes dimanches
Au hasard d’un regret, tu hésites et tu flanches.
Durant de longues nuits j’ai cherché le chemin
Au travers de tes mailles pour t’offrir un baiser,
Et te redire encore que tous mes lendemains
Sont pareils au total des mes erreurs d’hier.
Et que dans tous les calculs et retenues posées
L’inconnue est absente quand s’ouvrent les paupières.
Esteban
Un homme merveilleux
12 février 2008 - 08:04
Cet homme fatigué a fini sa journée
Les outils sont rangés, les bêtes rassasiées
Une soupe et au lit, un verre d’eau et c’est tout.
Depuis qu’il sait marcher, pour nourrir sa famille,
Il doit travailler dur en acceptant les coups
Peu importe la pluie, peu importe le Grisous
S’ils veulent stopper ce soir, la faim qui les fusille.
Et passent les années et restent les accrocs
Sur les manches des vestes que sa femme adorée
Reprisait jour et nuit quand elles avaient séché
Et qui sentaient l’amour quand venait le boulot.
Ses enfants, Sa fierté ! Sont si grands maintenant
Qu’il est plus petit qu’eux. Même les petits enfants
Aux regards malicieux cachés derrière maman
Aiment cet homme là qui n’est jamais tremblant.
Alors au coin du feu, ce soir il est heureux
Cette douce fatigue l’absorbe vers la nuit
Et vacille la flamme de sa seule bougie
Et s’endors la vie d’un homme merveilleux.