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Parhal un poète

Inscrit(e) : 24 juin 2008
Hors-ligne Dernière activité : oct. 30 2015 06:51

les billets du blog

Poésie - Nouveau livre du poète breton - Parhal > Amnésie - Nouveau livre du poète Parhal -

Posté 30 octobre 2015


 

 

 
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L'indigène > L'indigène

Posté 15 février 2011

L'indigène Je suis sur les vastes étendues de mes phrasesà accomplir des ronds de fumée dans mon berceau,l'indigène de ma grammaire, le pitre de mes devoirs,le compère du dictionnaire, la plume de mon orthographe,le peintre de mes formules, l'abat-jour de mes lumières,l'inventeur du contraire, le narrateur de mon cerveau.L'œil qui ne s...


le Poète contemporain Parhal > POETE, Parhal, Extraits des Nocturnes, poésie et poèmes.

Posté 24 juin 2008

LE COUP DE TORCHONLe coup de torchon des anciennes vaissellesn'essuient plus les jolies porcelainesl'existence tourbillonne en rondelleles avions planent en dessous du soleildes voyages toujours plus bas que terre parures aux perles de cirque sans trophéedivertissent les issues du métropolitainL'amour de mes promenades le matin granits bretons dans les rues parisiennescheveux gominés sur le front de la hainedécouverte des individus sans soleiltoile de pognon sur le cul des blue-jeansle facho a la même muselière que son chienle dos rasé pour ne pas attraper des pucesLa seine est jolie quand les photos sont belles une belle personne se miroite en prunellesatin scintillant aux mille doigts de féeles ponts passagers des temps oubliésla scène est jolie quand les prises sont bellesPendant ce temps les singess'amusent à faire de la politiqueles affluences ne votent pluselles préfèrent flâner au marchédimanche sans pluie plus de cascadeils sont entre eux pour gommerl'amusement avec le trop peu...le prix de votre caféachète le repas du midiavec les couleurs du PaysVous-même ne les connaissez pasvos enfants grandissent en ignorance de vievous-même voulez nous donnez des leçonsdes marches sur les escaliers pour escaladerdes rampes pour décliner plus vite en basdes manèges d'enfants qui tournent en rondVous tournez dans le rondPour une pièce d'un eurotu bouffes du caviar connardle repos des gens rend tes siestes tristestu bouffes du connard caviartes mains sont sans lignetu n'as même pas la dignitédes putains que tu niquescomme si tu trahissais ta mèreVous êtes des fleurs roses sans couleurUn lys qui ressemble au culde la feuille des ortiesje vous offre de l'urticaireune destinée à te gratter la peau à vif distinction de ton intérieurvous êtes des géants de la miniatureplacés sur des plans médiatiquesles papiers des journaux de vos conneriesfinissent toujours en feu de cheminéeVous ne soutenez pas la nuit des tempsC'est comme cavous continuez avec vos connaissances de l'êtrevous continuez à êtreDevantjamais dans le fond de la classearmée de mauvais supers élèvesvous avez toujours besoin d'un maîtrevous ne savez pas vivre seulLes diodes de vos cerveauxignorent l'amour de l'enfantLa terre tourneAvez-vous oubliez que la terre tourne?La terre tourne vous vous suivez avec des visionsremplies de lunettes noiresLes pauvres c'est vousles riches c'est nousOn est heureuxvous êtes hideuxavec des multiplicationspar deuxje vous hais je vous haissans culture sans tracesans couleur sans métissageTu offres des fleurs à ta femmepour qu'elle te laisse en paixsolde de la tombe beau tombeaupour coucher ta grand-mèreavec l'argent de ton frère grincheux il te mange tout crusans les artifices qui te cernentles bâtiments historiques chiâlentVos assemblées sont ignobleselles-même honte de la viesans couleur de vignoblesvotre société est devenue pâleje vous hais par moivous êtes des jouetsDes pivoines blanches vous parlent,les jardiniers ne vous attendentplus depuis longtempsLa pièce jaunele piège de la vielourde dans les pochesplus pesante qu'une baguetteJ'ai à coté de moiune âme qui dort en paixnotre amour ne parle pasil s'illumine il se reflèteTa chérie est pour les autrestu la couvres de diamantpour ne plus voir son corpsj'espère que tu saignerasta peau avec des offrandesDieu ne sera jamais là pour t'aiderLes pets de ton haleine confirment les eucharistiesenfant de coeur sans hostiesoufflent sans larguer les amarresvivre l'amour sans vouloir l'éloignement de la vieCaresse toi avantde blesser les autres pas de peau aucun goût même pas le sel de la merAu fond de l'océan les murènes mangent tout cruelles recrachent tes artificesMon pauvre tu n'es même pas richeExtrait de Nocturnes IIIPour lire des extraits des livres de parhalcliquez sur le lienhttp://www.myspace.com/patriceparhal La fleur de ma roseJ'ai embrassé la fleur de ma rosesur ses pétales,bise légèrecomme les nuages, je l'arrose,des eaux diluées de mon amour à son image,la terre n'est plus morose,sur la croisée de notre ciel,les regards filtrés par l'univers,les larmes pures du bonheurmélangent la couleur de nos yeux, le silence est sage,lianes entremêlées,souples comme le saule pleureur,le temps n'a plus d'heure.Nous marchons sur les vaguesde mon océan en forme de cœur,pour pénétrer dans l'horizon,nous retrouvons notre monde,cette galaxie magiqueoù la pensée est unique.Là, où j'embrasseles pétales de la fleur de ma rose.Extraits de Nocturnes II