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Parhal un poète

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Hors-ligne Dernière activité : oct. 30 2015 06:51

Publications sur Toute La Poésie

Nouveau livre du poète Parhal - Magnifique !

30 octobre 2015 - 06:51

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http://livre.fnac.co.../Parhal-Amnesie

Rencontre poétique avec les plâneurs du dimanche à Paris

11 novembre 2008 - 05:48


http://lesplaneurs.e-monsite.com/


Les plâneurs du dimanche


Prendre au mot...mot à mot...mot pour mot...

Le rendez-vous des poètes,
des amoureux des mots, des musiciens, des comédiens,
plâner au dessus de soi-même...
Promenade poétique, le dimanche après midi,
flâner en rêverie.

Le 96

Le bar où l'on aime boire et discuter, lire et rêvasser, écouter et regarder, jouer et échanger.
En poussant la porte vous trouverez du café et des livres, de la bière et des concerts,
des cocktails et un piano, des sirops et des expos, du vin et des après-midi jeux.
Un chez-nous qui devient chez-vous ...

Avec la participation de Parhal et de Birgit Yew en attendant les autres...

Un espace ouvert à tous les amis du mot
pour goûter à la scène vivante


‘'...Je remercie
les gérants du 96 pour cet accueil, cette opportunité permet un
laconique jaillissement de la poésie au sein d'un cartel pesant.
‘'Sortir les
petits papiers des poches trop souvent chiffonnés, partager notre
lumière trop souvent absorbée par l'encombrante mesure quotidienne.
C'est le dimanche
près des flambées de ‘'l'âtre de l'âme'', chacun peut s'exprimer en
écriture, en chanson, en lecture, en silence,
une promenade pour se garnir de l'essentiel, bienvenus aux prochains plâneurs et plâneuses...''


Parhal

je vais vous parler de l'amour

02 juillet 2008 - 03:17


Image IPB



Je vais vous parler de l'amour




Vous voulez que je vous
chante l'amour qui commence
par la douceur d'un cil qui tombe
en cendre de paupière.

L'Å“il est humide son fond est lumineux
les mains se glissent
ensemble des serpents invisibles
tout l'intérieur de ton corps est
aux frissons tu te tords tu te tords sans façon
les jambes frêles et cotonneuses.

« Tu fermes la boite de ton cerveau ».

Les ruisseaux coulent
les soleils sont brûlants l'air est doux

tu t 'envoles tu t'envoles avec

« tes ailes de plomb »

Les corps flottent dans l'océan des tempêtes
des tempêtes de plaisir des grands creux
des vagues et du désir.

De l'écume sur les lèvres
de l'amour de l'amour de l'amour
des caresses de poissons aux alentours.

Les pupilles irisées se rencontrent
des éclairs d'orage
pour le feu d'artifice
les corps tombent les mains
sur les hanches
ils s'endorment en riant
le rêve commence
le cauchemar arrive...


Extrait de Nocturnes III




Parhal



http://www.myspace.com/patparhal

La femme tatouée

01 juillet 2008 - 12:09

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La femme tatouée





La femme tatouée
n’est pas une femme infâme,

elle traîne son corps usé
dans les rues des faubourgs
à regarder les chimpanzés
avec leurs topinambours.

Il me reste une trace d’encre pour les protéger,

l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.

La femme tatouée n’est pas une femme infâme,
les traces sur la peau avec des mains rongées,

la femme tatouée
a des ongles vernis, madame,

la came de l’arbre à came
est belle et silencieuse,
avec ses cris dans les rues,
son cœur d’or renverse l’amour.

Je jette l’ancre vers l’amour, pour la protéger,

l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.

La femme tatouée n’est pas une femme infâme.

Des phrases sur la peau
avec des mains écrites
pour protéger son monde,
cette femme est belle, elle a raison,

elle vibre sur les tambours,
elle a la gueule ouverte
avec ses cris dans les rues.

Elle a refait l’alphabet.

Pas un sang d’encre pour l’amour, la protéger,
l’homme est une femme qui s’ignore
la femme est un homme qui s’ignore.


La femme tatouée n’est pas une femme infâme.

Dans la rue, les gens
qui ont les belles sonnettes,

et aussi les belles fenêtres,
regardent d’en haut les gens
qui se battent, qui se battent,

avec les cris dans les rues,
le sourire sur la mort
des gens déchus.

Je ferais le cancre pour l’amour, le protéger,

l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.


La femme tatouée n’est pas une femme infâme



Extrait de Nocturnes III


Parhal


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Carnet blanc de la dame ondulée

27 juin 2008 - 06:15



Parhal un poète



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Carnet blanc de la dame ondulée.






Fils de marin,
je regarde les milieux des eaux qui ont sali mes mains et ordonné mon cœur à être un homme.
Je confie toujours mes absences aux malheurs de la mer.

Elle me donne mal au cœur quand je ne glisse pas sur les flots.

Je suis né prématuré, petit et fragile.
J’entends encore les chants des grand-mères sur le bord de la digue.
Des larmes qui se retiennent, souvenir des marins qui dorment au fond des eaux profondes.

Silence et transparence, légère bise matinale,
le regard du père et sa mauvaise attache paternelle font des nœuds coulissants à l’amour.

Le long voyage s’installe…
Les frères et sœurs marmonnent le chant du départ, mélodies des mamans aux mains griffées. Elles font du vent dans les voiles.

Sur le pont,
les pêcheurs, amis et camarades alcooliques aux pinces sans rire, crient les forces du mâle.
Les mouettes rient. Prélude du piège de la mer.
La cale a disparu derrière le gros rocher, mes rêves viennent de me quitter.

Nouveau monde de la dame ondulée.





Tous droits réservés par Parhal, jan 1992.


Extrait de Nocturnes I


Pour lire d'autres extraits des livres de Parhal

voir le lien ci dessous



http://www.myspace.com/patparhal.