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Parhal un poète n'a pas encore ajouté d'ami.
30 octobre 2015 - 06:51
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11 novembre 2008 - 05:48
http://lesplaneurs.e-monsite.com/
Les plâneurs du dimanche
Prendre au mot...mot à mot...mot pour mot...
Le rendez-vous des poètes,
des amoureux des mots, des musiciens, des comédiens,
plâner au dessus de soi-même...
Promenade poétique, le dimanche après midi,
flâner en rêverie.
Le 96
Le bar où l'on aime boire et discuter, lire et rêvasser, écouter et regarder, jouer et échanger.
En poussant la porte vous trouverez du café et des livres, de la bière et des concerts,
des cocktails et un piano, des sirops et des expos, du vin et des après-midi jeux.
Un chez-nous qui devient chez-vous ...
Avec la participation de Parhal et de Birgit Yew en attendant les autres...
Un espace ouvert à tous les amis du mot
pour goûter à la scène vivante
Parhal
02 juillet 2008 - 03:17
Je vais vous parler de l'amour
Vous voulez que je vous
chante l'amour qui commence
par la douceur d'un cil qui tombe
en cendre de paupière.
L'œil est humide son fond est lumineux
les mains se glissent
ensemble des serpents invisibles
tout l'intérieur de ton corps est
aux frissons tu te tords tu te tords sans façon
les jambes frêles et cotonneuses.
« Tu fermes la boite de ton cerveau ».
Les ruisseaux coulent
les soleils sont brûlants l'air est doux
tu t 'envoles tu t'envoles avec
« tes ailes de plomb »
Les corps flottent dans l'océan des tempêtes
des tempêtes de plaisir des grands creux
des vagues et du désir.
De l'écume sur les lèvres
de l'amour de l'amour de l'amour
des caresses de poissons aux alentours.
Les pupilles irisées se rencontrent
des éclairs d'orage
pour le feu d'artifice
les corps tombent les mains
sur les hanches
ils s'endorment en riant
le rêve commence
le cauchemar arrive...
Extrait de Nocturnes III
Parhal
http://www.myspace.com/patparhal
01 juillet 2008 - 12:09
La femme tatouée
La femme tatouée
n’est pas une femme infâme,
elle traîne son corps usé
dans les rues des faubourgs
à regarder les chimpanzés
avec leurs topinambours.
Il me reste une trace d’encre pour les protéger,
l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.
La femme tatouée n’est pas une femme infâme,
les traces sur la peau avec des mains rongées,
la femme tatouée
a des ongles vernis, madame,
la came de l’arbre à came
est belle et silencieuse,
avec ses cris dans les rues,
son cœur d’or renverse l’amour.
Je jette l’ancre vers l’amour, pour la protéger,
l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.
La femme tatouée n’est pas une femme infâme.
Des phrases sur la peau
avec des mains écrites
pour protéger son monde,
cette femme est belle, elle a raison,
elle vibre sur les tambours,
elle a la gueule ouverte
avec ses cris dans les rues.
Elle a refait l’alphabet.
Pas un sang d’encre pour l’amour, la protéger,
l’homme est une femme qui s’ignore
la femme est un homme qui s’ignore.
La femme tatouée n’est pas une femme infâme.
Dans la rue, les gens
qui ont les belles sonnettes,
et aussi les belles fenêtres,
regardent d’en haut les gens
qui se battent, qui se battent,
avec les cris dans les rues,
le sourire sur la mort
des gens déchus.
Je ferais le cancre pour l’amour, le protéger,
l’homme est une femme qui s’ignore,
la femme est un homme qui s’ignore.
La femme tatouée n’est pas une femme infâme
Extrait de Nocturnes III
Parhal
http://www.myspace.com/patparhal
27 juin 2008 - 06:15