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Parhal un poète

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Messages que j'ai posté

Dans la publication : La femme tatouée

15 juillet 2008 - 11:28

Image IPB



La femme tatouée





La femme tatouée
n'est pas une femme infâme,

elle traîne son corps usé
dans les rues des faubourgs
à regarder les chimpanzés
avec leurs topinambours.

Il me reste une trace d'encre pour les protéger,

l'homme est une femme qui s'ignore,
la femme est un homme qui s'ignore.

La femme tatouée n'est pas une femme infâme,
les traces sur la peau avec des mains rongées,

la femme tatouée
a des ongles vernis, madame,

la came de l'arbre à came
est belle et silencieuse,
avec ses cris dans les rues,
son cœur d'or renverse l'amour.

Je jette l'ancre vers l'amour, pour la protéger,

l'homme est une femme qui s'ignore,
la femme est un homme qui s'ignore.

La femme tatouée n'est pas une femme infâme.

Des phrases sur la peau
avec des mains écrites
pour protéger son monde,
cette femme est belle, elle a raison,

elle vibre sur les tambours,
elle a la gueule ouverte
avec ses cris dans les rues.

Elle a refait l'alphabet.

Pas un sang d'encre pour l'amour, la protéger,
l'homme est une femme qui s'ignore
la femme est un homme qui s'ignore.


La femme tatouée n'est pas une femme infâme.

Dans la rue, les gens
qui ont les belles sonnettes,

et aussi les belles fenêtres,
regardent d'en haut les gens
qui se battent, qui se battent,

avec les cris dans les rues,
le sourire sur la mort
des gens déchus.

Je ferais le cancre pour l'amour, le protéger,

l'homme est une femme qui s'ignore,
la femme est un homme qui s'ignore.


La femme tatouée n'est pas une femme infâme



Extrait de Nocturnes III


Parhal


http://www.myspace.com/patparhal


poète parhal

Dans la publication : je vais vous parler de l'amour

03 juillet 2008 - 02:04

Tu es bien présomptueux
pour vouloir "nous parler d'amour"... comme tu dis!
Ton texte sent l'autosatisfaction je trouve...
La poésie demande de l'humilité.
Amicalement
Claricorne



décidément nous n'avons pas la même perception du beau et du partage "à la volée des mots", vos jugements se déversent inlassablement sur la vision d'un personnage, les mots sont libres... Ce "parler de l'amour" est l'extrait d'une chansonnette tirée d'une opérette écrite pour le duo "Youwhal" où chaque danseur joute avec des poésies, je vais quitter cet espace où les commentaires sont des critiques incessantes et parfois vulgaire, je ne vois pas où est le partage poétique, nous sommes dans l'information et la désinformation,

Parhal

Dans la publication : La femme tatouée

03 juillet 2008 - 10:30

et pourquoi inattendue ?


je ne réponds pas aux enfantillages et aux purs produits de la société qui ne se font des images que par l'écran télé, l'imagination est stérile...

Dans la publication : La femme tatouée

01 juillet 2008 - 05:32

Parfois la recherche forcenée des rimes
donne naissance à des vers un peu lourds...


elle traîne son corps usé
dans les rues des faubourgs
à regarder les chimpanzés
avec leurs topinambours.

Amicalement
Claricorne



Il y a des fois où la rime forcée est vivante comme dans celle-ci, elle se passe dans un milieu rock and roll,
voir même punk, il existe aussi un argot qu'il faut parfois écrire, c'est sans doute cela qui vous dépasse, mais en effet c'est lourd comme l'expression en elle même et très agressif , vous avez bien ressenti son décalage dans le texte mais ses gens sont en décalage "son effet a interpellé "c'est une société dans une société, une autre facon de penser de vivre, c'est un milieu que je côtoie ce n'est peut-être pas le vôtre...

fauvement

Parhal