Derniers poèmes
Souvent j’ai regardé le ciel
Et en me disant. Du pareil au même
Les voyages.
N’est ce pas tout d’aimer.
Souvent regardant le ciel immense.
Cette prison d’amour reste veine.
Ou aller, dépossédé de ton ombre,
Bien sur la lune m’a guidé. Ou marcher ?
Semblable aux décors des allées lumineuses ;
Sombre. La nuit le jour.
Je demeure étranger.
Il n’y a pas d’amour ordinaire.
Trop peu ont eu le droit d’aimer.
Bien sur les choses avancent.
Mais vers quoi ? L’amour
Tombe raide.
Libre, de dire oui, tout cela nous oppresse ;
Rien de plus que cette rengaine
Éternelle. Je m’en vais rêver mes heures
Dans le maniement infini du destin.
Qu’il s’en moque, cela est bien
Puisque tout fini par se taire.
Je n’ai pas dit ce qu’il adviendra de l’ombre
Pareil, si elle ne veut plus sourire, ni parler.
Tant de bêtises martèlent les cervelles.
Humaines. Faut’ il s’en rappeler ; qu’un et
L’autre ne soit le même. Ici bas, tu partiras
Loin, au moins, mais dans le gémissement cruel
Des braves, c’est l’amour qui donne à vivre
Et les chaines qui nous entourent ne sont là que
Pour dire, ne pars pas.
Non ne parts pas car je t’aime et
Les murailles détruites de nos espérances je veux
Les rebâtir ; qu’elles soient si belles que tu en oublie
La prison lumineuse dans laquelle nous mourons,
Enfer ou les morts s’agitent en couronne.
Non ne parts pas embrasse moi comme
Au premier jour de l’espérance. Cris mon nom comme
Fougue, et même si tu parts, l’éclair qui a fait
Trembler mon corps te rappellera au point nommé
De mon cœur. Liberté.
Mon amour embrasse moi encore.je veux
Sentir les déambulations de ton être savant ; pour que
Tu m’explique par un gémissement instinctif
Pourquoi continues-tu de te taire sachant.
Et avant que j’oublie la vérité de l’instant
Et que je me retourne pour
Que le maniement de mes songes te fasse
Perdre la raison, tu auras déjà tissé
Une belle toile ; tapis au vent d’étoile
Le tigre qui volait pour délivrer sa fiancée.
…
Un instant pareil
A l’étoile qui, balance
Une horde de cheveux
Après la nuit pour l’amour des femmes
S’il avait plume, un jour divin
Un divin amour sans rêve ni fin
Apres la nuit pour l’amour des femmes
Si l’écriture de l’âme
Que j’évite d’exclamer
Par mouvements infâmes
Et violence pour près.
Que le poète est idiot à parler la beauté
Que le poète est idiot de partir sans chercher
Ah s’il se pouvait une seule femme
Que j’embrasse lentement et mon cœur lui livrer
Mais mon cœur a battit des forteresses glacées
Et tous mes poèmes ne peuvent les briser.
Que j’aimerai un instant
Ma tête reposée
Sur ce corps que j’aime tant
Et à l’amour me livrer.
J’ai cherché dans les astres
Les tourbillons violents
J’ai voulu perdre la trace
Revenir aux vivants
S’il se pouvait une douce femme
Que j’aime comme une amie
Et des caresses dont on ne se lasse
Comme des tourtereaux en s’aimant pour la vie.
Mais l’ennuie me guette, comme je suis proie
Mais la mélancolie me guette au passage des Rois
Et je parts toujours laissant les amours punis
Dans ce cœur qui prisme l’ombre et la mélancolie.
O Dame scélérate
A l’éclair pour près
Dans la nuit qui chevauche
Les jours baladés.
L’épaisse fumée
Sur ce siècle de givre
Aux visages marbrés
En ce siècle de givre.
Les enfants du monde
Mélangé, parlent d’un
Corps aux saveurs mélangées.
Les temps changent, s’inversent les pavés
Les chats de gouttières envahissent les prés
Kim
Décembre 2012
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