Aller au contenu

kim

Inscrit(e) : 13 sept. 2008
Hors-ligne Dernière activité : juin 15 2020 01:23

Publications sur Toute La Poésie

l arborescence de mes pensees ,derniers poemes

24 avril 2020 - 11:03

                                                            Derniers poèmes

 

 

 

Souvent j’ai regardé le ciel

Et en me disant. Du pareil au même

 

Les voyages.

 

N’est ce pas tout d’aimer.

Souvent regardant le ciel immense.

 

Cette prison d’amour reste veine.

Ou aller, dépossédé de ton ombre,

Bien sur la lune m’a guidé. Ou marcher ?

Semblable aux décors des allées lumineuses ;

Sombre. La nuit le jour.

 

Je demeure étranger.

 

Il n’y a pas d’amour ordinaire.

Trop peu ont eu le droit d’aimer.

Bien sur les choses avancent.

Mais vers quoi ? L’amour

Tombe raide.

 

Libre, de dire oui, tout cela nous oppresse ;

Rien de plus que cette rengaine

Éternelle. Je m’en vais rêver mes heures

Dans le maniement infini du destin.

    Qu’il s’en moque, cela est bien

Puisque tout fini par se taire.

Je n’ai pas dit ce qu’il adviendra de l’ombre

   Pareil, si elle ne veut plus sourire, ni parler.

Tant de bêtises martèlent les cervelles.

Humaines. Faut’ il s’en rappeler ; qu’un et

L’autre ne soit le même. Ici bas, tu partiras

Loin, au moins, mais dans le gémissement cruel

Des braves, c’est l’amour qui donne à vivre

Et les chaines qui nous entourent ne sont là que

Pour dire, ne pars pas.

 

Non ne parts pas  car je t’aime et

Les murailles détruites de nos espérances je veux

Les rebâtir ; qu’elles soient si belles que tu en oublie

La prison lumineuse dans laquelle nous mourons,

    Enfer ou les morts s’agitent en couronne.

Non ne parts pas embrasse moi comme

Au premier jour de l’espérance. Cris mon nom comme

Fougue, et même si tu parts, l’éclair qui a fait

Trembler mon corps te rappellera au point nommé

De mon cœur. Liberté.

Mon amour embrasse moi encore.je veux

Sentir les déambulations de ton être savant ; pour que

Tu m’explique par un gémissement instinctif

Pourquoi continues-tu de te taire sachant.

Et avant que j’oublie la vérité de l’instant

  Et que je me retourne pour

Que le maniement de mes songes te fasse

Perdre la raison, tu auras déjà tissé

Une belle toile ; tapis au vent d’étoile

Le tigre qui volait pour délivrer sa fiancée.

 

 

 

 

 

 

 

Un instant pareil

A l’étoile qui, balance

Une horde de cheveux

 

Après la nuit pour l’amour des femmes

S’il avait plume, un jour divin

Un divin amour sans rêve ni fin

Apres la nuit pour l’amour des femmes

 

Si l’écriture de l’âme

Que j’évite d’exclamer

Par mouvements infâmes

Et violence pour près.

 

Que le poète est idiot à parler la beauté

Que le poète est idiot de partir sans chercher

Ah s’il se pouvait une seule femme

Que j’embrasse lentement et mon cœur lui livrer

Mais mon cœur a battit des forteresses glacées

Et tous mes poèmes ne peuvent les briser.

 

Que j’aimerai un instant

Ma tête reposée

Sur ce corps que j’aime tant

Et à l’amour me livrer.

 

J’ai cherché dans les astres

Les tourbillons violents

J’ai voulu perdre la trace

Revenir aux vivants

 

S’il se pouvait une douce femme

Que j’aime comme une amie

Et des caresses dont on ne se lasse

Comme des tourtereaux en s’aimant pour la vie.

 

Mais l’ennuie me guette, comme je suis proie

Mais la mélancolie me guette au passage des Rois

Et je parts toujours laissant les amours punis

Dans ce cœur qui prisme l’ombre et la mélancolie.

 

O Dame scélérate

A l’éclair pour près

Dans la nuit qui chevauche

Les jours baladés.

 

L’épaisse fumée

Sur ce siècle de givre

Aux visages marbrés

En ce siècle de givre.

 

Les enfants du monde

Mélangé, parlent d’un

Corps aux saveurs mélangées.

Les temps changent, s’inversent les pavés

Les chats de gouttières envahissent les prés

 

 

 

Kim

Décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

l arborescence de mes pensees , premiers poemes

24 avril 2020 - 11:00

Premiers poèmes

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

Voila deux ans que tu es parti

Et mon cœur, s’oubli

A penser à toi

Le temps est si long sur l’horloge de l’éternité

Tu es parti avec une part de moi

Jamais plus je n’étais.

C’est comme ça, le destin a soufflé sur ton âme,

On dit que c’est la vie,

Voilà deux ans que tu es parti.

 

 

 

 

Aujourd ‘ hui une fille qui avait mon âge est morte.

Elle a quitté ce monde si jeune et sans escorte,

J’entends souvent dire que la vie est belle, pour elle

Prions pour que son âme soit montée au ciel.

Envolé sa vie comme une fleur fauchée

A peine arrivée, si vite repartie

Paraitre, disparaitre, ainsi va la vie.

 

Ce que je ressens

Je ne peux l’exprimer

Le cœur déchiré

Le soufle coupé

J’étouffe je me débats,

Mais seul je me noie

Personne ne m’entend

Dans cet immense océan

Mes larmes coulent à flot et se perdent dans l’eau.

 

 

Je t’écris ces mots tombés de mon cœur blessé.

Je t’ecris ces mots froid, si froid, les yeux mouillés.

Je me souviens d’ hier lorsque tes yeux brillaient,

Et si je pleur.

C’est que de tes yeux la vie s’est retirée

Et si je pleur c’est que dans tes yeux, la

Lumière ne brille plus

Et je pleur car mon cœur se noie dans l’océan de ton regard perdus.

 

 

C’est en me promenant au jardin nostalgie

Au crépuscule sonnant ; l’heure

Ou les souvenirs fleurissent avec la nuit

Que je vis une fleur briller

Le jour est bien loin maintenant

Pourtant ton regard n’a pas changé

Souvenir de ce jour, toujours

Une place dans mon cœur

Là où le temps s’est arrêté.

 

 

Misère des pleurs misère de la vie

Comme un fatal refrain,

Chante l’oiseau mélancolie

Dans le cœur de chacun

Pique, quelques notes de musique

Dans le cœur de chacun,

Oiseau mélancolie, oiseau de la vie.

 

 

Voila le temps s’en est allé

Avec notre enfance sous son aile.

 

Dans notre vieille chambre vide, des souvenirs…

Tout est à sa place. Oublié par le temps les

Objets sont restés figés. Quelques magazines en tout genre

Posés sur la table de nuit, nos trois commodes et nos trois lits,

Les draps trop bien pliés. Sur les murs

Des posters Walt Disney riment

Avec la mélancolie du temps qui passe.

Pour chaque objet sonne un souvenir

Et chantent à mon jardin secret

Pour le meilleur ou pour le pire

Le temps s’en est allé

Avec notre enfance sous son aile.

 

 

Samedi 19 mars, c’est la veille du printemps,

Le temps depuis quelques temps est radieux

C’est la veille du printemps mais sur mon cœur,

Il n’y a qu’une seule saison

Car la neige de l’hiver

Sur mon cœur tombe et tombera

 

Dehors, le soleil chante le bonheur

Au rythme de l’astral empereur

Et moi pourtant

Je cherche une lueur dans le froid

Car le soleil m’a perdu

Dans une torpeur sans lois

D’une saison, à l’heure méconnue.

J’erre dans ce jardin de peines

Ou le mystère comme l’Eden n’est pas

Car la neige de l’hiver tombe et tombera.

C’est la veille du printemps, la veille de ma vie

Mais sur mon cœur trop souvent,

Le ciel s’obscurcit

Et je me perds dans l’ombre, ma vie.

Qui n’est qu’un grand tambour monotone

Qui incessamment sur mon cœur raisonne

La saison des pleurs, la saison des pluies ;

C’est là une musique froide

Une bien triste mélodie

Et l’hiver en mon âme, danse au rythme de l’ennui

Dans l’ombre des rêves,

Dans ce cauchemar infini

Apres la guerre, suit la trêve

 Je pleure de la poésie

Alors si la lumière parfois m’ébloui

Je le sais, je le suis

Le vent souffle et soufflera,

Le bonheur éclair, brille et s’éteindra

Et la neige sur mon cœur tombe et tombera

 

 

 

Terrifié, je me complais

Dans le néant, O tendre bruit,

Mon cauchemar, ma hantise,

Tu te nourri de mon insouciance et

Mon cœur orphelin de mélancolie

Chante en larme, la complainte de l’ennui

Heureux sans vraiment l’être

Malheureux sans vraiment l’être

Le juste milieu me rend ivre de mirages,

Effacé par la réalité comme guidé par un sage,

Je suis un spectre avançant sans avancer,

Dans un monde inintéressant, in intéressé

Marchant parmi les ombres

Il me reste une larme de regrets

Avant que définitivement ne s’envole ma plume

Et que je me complaise dans l’ennui

Lorsque mon identité bercera

Dans l’illusion d’un lointain passé.

 

 

Un tableau aux couleurs mélangées

Dans un esprit qui s’égard

Mais trouve la vérité aux couleurs de son regard

La vie est un profond sommeil

Mes rêves sont beaucoup plus sincères que ce que je vois

 Car la vie n’est qu’un rêve superficiel 

J’ose espérer avoir encore longtemps le choix

De mes illusions,

De mon regard

Sans hésitations

Le blanc et le noir

Jamais confondus

Sur le tableau

De l’absolu

Refusant le beau, l’ennui

Blanc ou noir

C’est l’amour ou la folie.

 

Ce jour ou la poésie est apparut

Dans mon cœur, la pénombre resta ombre

Mais pourtant devin belle, aussi clair que le jour.

 

Je marchais dans la nuit sans me soucier

Des pourquoi et comment, aveugle à mon propre cœur.

 

Car chacun, je crois reste une énigme pour sois même,

La poésie ne m’a pas donné de réponses ; juste des mots.

 

Ces mots ont la profondeur de la nuit,

Les couleurs de l’infini, l’extase de la magie,

Ce sont les maux de mon cœur…

 

Voila je me retrouve pareil a hier dans le non sens de la vie

 

Le bonheur me souri pourtant peut être trop

Simple trop fade, superficiel.je lui crache dessus.

Je balaye sa façade de noir et de gris

Et ce visage harmonieux, beau

Est maintenant laid et déstructuré.

 

Il a pris la couleur du non sens.

Mais mon bonheur à moi se nourrit

De ce tableau mélancolique.

 

Aujourd ‘ d hui c’ est bien ma peine,

Paris tout entier pleure sans moi

Ni rires, ni larmes

N’es ce pas le pire effroi ?

Alors c’est donc ainsi

La mélancolie même me fuie

Dans ce jardin de quiétudes

Je prends garde à l’habitude

Tendre ami de l’oubli

Doucement, mon cœur s’ennui.

 

 

Sur l’eau, l’onde calme du lac ensorcelle

Fredonne doucement, tout doucement

A mon oreille, le bruit

Du silence eternel

Je repose là, entre l’eau et le ciel

Seul mes sens bercés

Par l’instant magique traduisent ma pensée

Ivre d’inconscience

Vierge de douceur,

Je fais l’amour à l’inconnue liberté

 

Sur l’eau, l’onde calme du lac ensorcelle

Fredonne doucement, tout doucement

A mon oreille,

Le bruit du silence eternel.

 

 

 

Dehors, il ne fait pas vraiment chaud ;

Pas vraiment froid

Une bise lointaine, caresse les branches menues

De l’érable triomphant.

La nature la bien compris,

L’hiver s’essouffle, dépérit

Fier comme un lion pourtant.

 

Le roi se meurt

Dans le souvenir d’un règne tyrannique,

Dans le labeur de ce spectacle pathétique.

L’hiver n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Il semblerait que ce sont les oiseaux

 Qui ont donnés le signal…

Vrai, la révolte est bien plus aisée maintenant.

Allons ! vite finissons en ; non

La mise à mort approche à petits pas

La vengeance se savoure à la couleur du dictateur !

 

C’est une saison transition,

Une saison mitigée

Que savoure avec délectation

Le peuple opprimé

C’est la douce invasion

Inespérée

Du printemps

Des désespérés.

 

 

Que peut t- on espérer des lendemains de fleuraisons

Des lendemains de bonheur ;

Des journées de regrets, des journées de labeur ?

 

Que peut ont espérer des lendemains de fleuraisons

Car la belle rose sur un cœur délicat

Souvenez vous en hier, riait aux éclats

 

Et le soleil qui ne si trompait pas

Décorait la belle,

D’une parure, rosée étincelles

 

Mais maintenant, à quoi songe t- elle donc ce matin

La rosée des lendemains mélancoliques

Sur son visage fané, lui donne la réplique

Passe le temps, s’envolent les pétales, respire le chagrin

 

La tête posée sur un tapis vermeil

Elle semble songer encore ;

Et le beau soleil d’or, là haut dit de sa voix éternelle

Qu’elle était si triste mais qu’elle était si belle.

 

Comme elle est belle

Ma blanche colombe, elle fixe au loin

Le rêve, percevant l’éternité

Son plumage, étincelle comme un soleil de glace

Illuminant majestueusement

L’ombre qui s’efface,

Sur la banquise, couleur esquisse

Et lorsqu’ ‘ elle prend son envol

Mon esprit se prélasse, au son d’un battement d’ailes

Régulier, mêlé au sifflement du vent,

Elle plane au dessus d’un monde blanc

Et je perçois déjà, une lueur extase

La joue posée sue ce majestueux plumage

Vole, vole, mon bel oiseau

Savourons ces doux moments

Les yeux fermés, au firmament

De la liberté.

 

 

O ma colombe affolée,

Tu parais perdre le nord, ta blanche couleur

Le corbeau est ton roi, dans l’ombre des nuées

O ma colombe affolée

Tu me cris ton désespoir

Et mon cœur aussi trouble qu’il était hier transparent

N’entend plus qu’un silence désespéré

O ma colombe affolée

Et je pleure sur le manuscrit de mon cœur

De chaudes larmes blanches

 

 

 

 

Bercé parmes souvenirs

Dans les bras de la nuit

Je m’enivre de ces plaisirs

Fanés, de ces doux moments…

 

Ma tête tourne, qu’il est beau le temps d’antan

Ah ! Triste présent.

 

 

Je m’ennui si vous saviez comme je m’ennui

C’est bizarre, je n’ai pas de raisons de m’embêter mais c’est bizarre

Je suis touché par la maladie de l’ennuie

Rien ne me passionne, rien ne me motive, j’ai beau faire mine de m’échapper

De ruser, oublier…rien à faire, l’ennuie me rattrape toujours.

Je fais semblant de sourire, je fais semblant de rire

Il m’arrive même parfois de croire que je m’amuse,

C’est désolant car ce n’est que ruse

Je m’ennui toujours autant.

 

Pourquoi je soufre, je ne sais pas…

Lassé de subir les caprices de mes émotions

Je pique ma plume sur l’encrier de mon cœur

Et j’écris à l’encre noire des mots transparents

Comme l’eau de la fontaine ou coule les réponses à mes questions

 

 

 

Car on s’habitue à tout,

Je finirai par m’habituer à la vie.

Car on s’habitue à tout,

J’apprendrai même à être heureux

Dans l’habitude, hier ne sera qu’un rêve oublié

Un temps d’avant.

Mais au fond je m’échapperai toujours par le rêve

Car le reste ne sera que déception

 

 

A trop se creuser la tête on fini par se faire mal au cœur.

 

 

Mon bonheur me suit comme mon ombre

Retourne-toi avant que le jour tombe

Car courir après un bonheur étincelant

N’est que désolation et perte du temps.

 

 

Les yeux voilés de rêves,

L’enfant que j’étais d’une

 Main maladroite a peint

Couleur Eldorado

 

Ma vie, ce tableau.

Maintenant que je suis

L’enfant que j’étais a grandit

Le voile des rêves c’est envolé doucement,

Emporté par le souffle du temps.

 

Sur ma main hésitante

Mon pinceau tremble…

Car sur mes yeux pleure

Un bien triste paysage…

 

 

Elle sonne en moi la saison des émois

Mais qu’elle est donc ce doux parfum d’antan

Qui volant sur le vent

M’emporte avec lui

Au pays nostalgie.

 

 

Aussi beau soit t-il,

Le cheval sauvage

Sans les maux reste

Un cheval sauvage

 

 

Les arbres pleurent de lourdes feuilles mortes

Comme mes souvenirs que le temps emporte

Et le soleil verse une lumière atone

Qui déteint sur mon cœur ou doucement raisonne

La mélancolie du refrain de l’automne

 

 

La douce nuit a chassé le roi soleil

Partit se pavaner au loin dans l’aurore

Arborant fièrement, ses longues plumes d’or

Et moi bercé par la langueur du sommeil

Mon esprit s’évade au dos de ma plume

Guidé par la blanche déesse la lune

Vers un pays si beau, à mes rêves pareil.

 

La clarté du jour m’insupporte

Trop loin de mon cœur

Trop loin de la poésie

Pour cela préfère le rêve

Rimant si bien avec la nuit

 

 

 

Perdu entre le rêve ou la vie,

Je m’envole ou je pleur.

Et si le bonheur était ailleurs

Dans les bras de la nuit

 

Loin si loin, au delà de la vérité

Qui n’a de beau que son amer reflet

 

Si le bonheur n’est qu’illusions,

Moi je croque dans le rêve

Je prends les questions et je dessine les réponses

 

Perdu entre le rêve ou la vie,

Je m’envole ou je m’ennuie.

 

Se termine la vie

Là où l’innocence meurt

Tout le reste n’est que survie

Dans un monde sans saveur.

 

 

 

Mélancolie je t’ai tant haï, hué !

Te trouvant laide et ayant peur des larmes.

Depuis, dans l’habitude, résigné,

La poésie m’a parlé,

 

Vrai, ton visage a du charme ;

Loin de la beauté, éphémère,

Mélancolie au goût amer,

J’ai appris à t’aimer.

 

 

Las de la vie et ce qu’elle en est, j’écris quelques vers

Etant encore jeune et fougueux

 Avant que l’habitude ne souffle sur mes pensées

Lorsque je serai fier et narguant ce passé.

 

Plongé dans l’habitude et dans la bêtise

Je serai ami avec ce que je méprise.

Croyant détenir les clefs d’un bonheur restreint

Dans la fatalité j’apprendrai ce refrain.

 

Marchant bien droit parmi mes semblables,

Dans une atmosphère douce et potable,

Voulant changer la vie, la vie me changera

 En son image.

 

 

Je suis née dans un jour sombre,

A l’ombre des rêves,

Dans les profondeurs de la nuit,

J’étais déjà grand,

Mais pour la première fois, conscient

 

Pleurant dans ce monde désenchanté

Je cherchais désespérément

Les couleurs de la vie

Mais toutes se confondaient

Entre le noir et le gris, toutes

Avaient le triste parfum des regrets

L’amour ne se faisait qu’entre mélancolie et désespoir

Le bonheur était leur esclave et le souvenir était leur complice

 

 

 

Tu as laissé sur le lit,

Tes bijoux… et sur mon cœur qui s’ennui

Sans toi…. L’emprunte de ton sourire.

Je maudis déjà le jour,

 

Où, du soleil

Nous auront fait le tour ;

Des merveilles oubliées, dans la nuit de ton souvenir,

 

Je pleurerai le temps qui passe

Ce jour ou nous nous aimions

Dieu que la vie est lasse

S’il te plais REVONS

 

Ce matin je me suis levé, Je n’avais

Fermé l’œil de la nuit.

Dans cette douce euphorie,

L’aube m’a bercé, de rêves éveillés.

 

L’illusion s’est emparée de moi,

Du réveil et de son frai chagrin

Et je regarde avec émoi

 

Fondre une nuit sans lendemain.

 

Les premières fois

Avec tendresse se savourent

Comme ce soleil d’argent aux rayons d’automne

Qui caresse mon cœur de rêves et de velours

 

Sous le regard de Morphée,

La mélancolie s’étonne

Malgré le froid de la saison des pleurs

Une pluie de fatigue et de bonheur tombe sur mon cœur

 

 

 

Le temps, souffle sur le présent qui s’enfui,

Comme cette bise d’automne,

Réchauffant toujours mon cœur qui s’étonne.

Le froid était là, le bonheur aussi

C’est le souvenir qui me le dit.

 

 

Je voulais vous remercier madame Brami

(Car l’ingrat que je suis ne l’a toujours

 Pas fait) pour cette merveilleuse année

 Que j’ai passé avec la plus merveilleuse

Professeur de français

Je voulais vous remercier car à travers

La passion que vous avez pour votre

Métier et votre immense talent d’enseignante,

Qui permet de faire partager cette passion

À vos élèves, j’ai découvert

La poésie et je m’en suis à mon tour

Passionné.

 

Je vous remercie encore et toujours

D’autant plus que l’écrit d’invention

Du bac de français, je l’ai écrit en rimes.

 

Je vous remercie donc pour

M’avoir fait découvrir une passion, pour

Mes bon résultats au bac et je vous

Souhaite de tout mon cœur de continuer

À transmettre votre passion

Comme vous le faite car à vos cotés,

La poésie et le français tend les

Bras à tous les élèves qui ont la

Chance de vous avoir comme professeur.

Je pense sincèrement que dans

Discrétion de votre métier, plus qu’un

Verlaine ou un Mallarmé

Ce sont des personnes

Comme vous qui gagnent à être connut

Et reconnut !

 

 

Légende

 

Il était une fois

Au pays poésie

Deux sœurs jumelles :

Transparence et Emotions.

 

Transparence était blonde,

Belle comme un miroir,

Son visage était un reflet de magie.

Mais transparence ne souriait jamais,

Pire encore, jamais elle ne pleurait.

Elle n’était, ni vraiment triste,

Ni vraiment heureuse.

Et cela était la cause de son immense malheur.

 

Emotion était brune, belle

Comme la lune,

Tantôt mélancolique,

Elle pleurait des rivières, et des rivières

De larmes troubles.

Tantôt souriante.

Car, Emotion souriait beaucoup

Elle riait même souvent aux éclats.

Mais au fond, son malheur

Etait immense, car elle était incomprise.

 

C’était de loin,

Les deux plus belles femmes

Du pays poésie,

Plus belles encore que leur mère, la Rime.

Belle comme de la musique,

Elle n’était jamais triste

Car sa beauté suffisait à son bonheur.

 

La légende dit que Transparence et Emotion

Ne se sont jamais connues

Et que c’était la raison de leur immense malheur.

La légende dit aussi que leur esprit

Est présent dans le cœur de chacun

Et que celui qui les réunira

Sera un poète, mais qu’il devra se méfier

De la rime.

 

 

J’ai rêvé d’une amie.

Elle avait la joue posée sur mon cœur.

A la lueur de l’aube sur le «  lac ensorcelle  »,

Elle écoutait le silence, mêlé à l’onde de mes peines.

 

             Un sourire dessinait son visage.

Je me souviens, elle avait une blessure profonde,

Aussi profonde que notre amitié…

J’étais le seul à la voir…elle…

Plus que tout, j’aimais la caresser de mes mots

Pour soulager ses peines. Aimant l’autre…

 

 

 

 

Heureux celui, qui possède son rêve

Du cœur à l’âme, jusqu’ au bout des cils.

Du ciel, au vent aux parfums multiples,

Heureux celui qui prend corps de tous les éléments

Et s’enivre d’amour, pour croire encore et rêver toujours.

 

Oui heureux celui qui sait fermer les yeux

Sans craindre la nuit

Mais la dessiner

Sachant regarder les étoiles jusqu’au jour

Et ouvrir les yeux.

 

 

Kim

2004/2007

 

 

                         

 

  

                                                         

 

l arborescence de mes pensees , sur l epaule revee

24 avril 2020 - 10:55

Sur l’épaule rêvée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Violence

 

Lorsque la violence est insoutenable que l’humiliation, le mépris, entoure les hommes, les femmes comme un parfum ; que les coups partent claquent, raisonnent

Que la folie guette les cervelles extenués, réelle et terrifiante

Et l’ abandon , la lâcheté, la conspiration accompagne la jouissance et saute en gloussant sur les cadavres ;ils se disent ensuite tristes et malheureux sans jamais avoir connu la souffrance ; car ils veulent être vertueux et revêtent et tissent les habits que les morts ont laissés , ils les porte sans gènes , remplis de revendications en tout genre dont ils ignorent le sens , jeunes et anciens, gloussent encore, ils ne savent pas qu’ ils sont bêtes et enfilent le manteau long beau et noir de l’ humilité.

 

Lorsque l’ espoir n’ a plus de sens , qu’ il s’ efface au loin perdu et seul dans le froid, que les hommes , que les femmes ne savent plus dire je, qu’ ils se cachent pour dormir pour ne pas à être honteux, que les coups partent claquent et raisonnent, que le silence brise les bouches , que les joues glissent sur les mentons ; lorsque la folie guette les cervelles extenués , réelle et terrifiante

La poésie, arrive comme un salut

 

Kim

Mars/ Avril

2012

Les enfants reconnus

 

O France tu es belles comme un oiseau trop bien nourrie , tes enfants sont gâtés et en trépasse parfois ; mais tu es belle peut être la plus belle, tu es protégée par un cercle de lumière, mais ton ventre est rond et doux, tu préfère sommeiller, tu ne peux aller voler à travers les contrées dangereuses de l’ humanité, tu ne peux comprendre les peuplades immenses qui te dépassent , mais tu es belle , peut être la plus belle, ton ventre est rond et doux, tu préfères sommeiller, même à condamner tes propres enfants la paix est ton royaume mais tu es belle , peut être la plus belle

 

Kim

Mars/ Avril 2012

 

Le chant des hommes

 

 

 

Ils marchent sur le parquet

Avec des larges sabots

Alors je les entends, et ils dansent sans grâce

 Et je sais leur mouvement,

Il est lourd et ennuyeux et des cris pareil a des cris de hyène brisent les tympans et brisent les carreaux ;

Oui j’irai bien siffler sur la colline mais sur l’autre versant dont vous ignorez le parcourt ; en attendant,

Volez, tuez, pillez, comme les mongols entrèrent en terre de Chine qu’il en soi ainsi que l’odyssée du luxe miaule et miaule encore, je n’ai point porté le costume de ces terres, ni la fourrure du mouton, j’ai marché en homme libre et sa vision

Quand au coq, il chante haut et fort, mais quand il s’agit de défendre un enfant du pays, il n’y a plus personne ou sont les femmes, ou sont les hommes ? Orchestré par des petites cailles écervelées, ils grondent comme des hommes le chant des déportés

 

Kim

Mars /Avril 2012

 

 

Kim

 

Mars /Avril 2012

 

Rendez-vous

 

Dans la forêt aux milles et une branche vernis

Sommeil un ours, un ours immense

Il est noir, le poil dru et les oreilles fines

Il ronfle fort en alexandrin, il parait être presque gentil ;

Alors que le serpent songe prépare son venin

Une panthère débarque comme une furie, s’écorche par les branchages

 Et autres ronciers

 

Le cheval s’échappe au loin de l’écurie

 

Le séquoia de l’autre bout de la terre

Encore ;

Brise sa peine,

Le jour qui s’éteint et la nuit qui l’enchaine

Et la Lune passant au dessus des arbres le regarde en rêvant

De tout mon vivant mon Dieu  que tu es belle

Ton regard envoutant et ta bouche bohème

A te regarder ont dirait un poème

Quand te rêverai-je

Mon éclat de feux blancs ?

 

Kim

Mars /Avril 2012

 

Or noir,

 

 

C’était le jour de la nouvelle année Celle de l’empereur Dragon qui partout dans les rues,

Comme il est craint, on rend hommage ;

Son cuir vert qui s’étend de tout son long comme cet animal est étrange,

Ce serpent qui vole comme un oiseau

Ni poils ni plumes, il est beau, c’est poisson d’air et un violon d’eau, mais ce qui me fascinât cette soirée sur la rue d’en face,

Ennuyée, une splendide créature,

Elle était avec ses enfants ; son mari un homme d’affaires des Emirats ;

Riche de quelques fortunes envahissantes et peut être d’Or Noir.

Et sur son beau visage voilé, cette femme princesse,

Non pas soumise doucement révoltée ; un maquillage discret à la saveur étrangère, rêvée

Me fit tourner la tête ; au vent de sa beauté ; Mon regard se posait.

Pour cet instant aimé, je continue à la voir que cela en devienne indiscret,

Tu tombas le voile et je découvris loin et inconnu, tes longs cheveux et ton visage illuminé.

 

Kim

Mars /avril

2012

 

 

 

 

 

Sur l’épaule rêvée 

 

Point de non retour, il y a sur la berge effacée; mille fois endormis sur l’épaule rêvée.

Pourtant si la terre se détourne, et fuit, sans joie, point de non retour, il y a pour les marques uniformes. Viens donc, il se trouve que le vide voit et observe comme un chat qui se délasse et trouve en la patience, une raison subtile de vivre.

Oui j’en rigole encore, tu me diras ce poème est un enfant qui sommeil et pose donc ton regard sympathique sur l’emblème de son front, embrasse le d’un baiser tendre pour qu’il s’endorme sans

Effroi ; que vois tu en tes pensées farouches ; peut être ni voit tu rien que de la braise, des danseurs affolés. j’ ai pris la sagesse comme témoin ; mais il n’ y aura point de mais , juste le point de la source glacée , si ton esprit se fige et que ton cœur , n’ est plus que l’ instrument de ton corps évanoui , s’ est que tu as vu juste dans mes écrits ; je n’ ai aucunes pensées autre et toujours le tapis n’ aura de cesse que de dérouler son dessein , ses traits , son visage ,sur les contours de ton masque que je regarde et dans le poids grave des mots , je n’ entends que le souffle de la nature ; les canons ont sonnés , le songe navrant de l’ impuissance Perse , doucement il te caresse la patte et plante ces crocs dans ta chaire .La fin est proche ne soit pas triste, ne pleure pas ; je soumettrai la douleur au calme. Ce calme se prénomme vie, tu es belle, je ne puis te dire autre, le soleil s’est noyé dans la mer. Je t’embrasse trois fois. Sur le front les deux tempes, la droite puis la gauche et une fois, je t’embrasse sur la bouche ;

C’est comme cela que je t’aime. Reste près de moi que je te regarde encore, la vie est là et ton sourire aussi et tes seins et ton corps, tout ton corps que je dévore. Miaou. Miaou. Miaou  

 

Kim

Mars /Avril 2012

 

 

Tomimouk et sa plume

 

Il faut pourtant que mon âme s’évapore et retombe en bruit de scène.

Le brou ah pestilentiel qui entoure la vallée des vents continu à me suivre ou que j’aille.

J’entends claquer ses dents.

De peur, ou peut être de rage, ne rage soudaine et permanente.

Il n’y a aucuns amours. Et d’ailleurs les éléments qui virevoltent sont comme figés par l’ennuie,

La vieillesse, la jeunesse est semblable, ils mangent avec de grandes fourchettes pour que leur bouches énormes accueillent un tas de cadavres cuisinés,

Ils chantent en grâce, mais il n’y a aucuns amour, ce paradis est un enfer.

A quoi bon ? Croire encore.

Oui il le faut pourtant. J’ose espérer. Le vide est un abri et l’abri est une chanson fausse. Elle ne peut contenter personne et ceux qui s’y adaptent sont des rats tristes d’être joyeux de tout posséder.

Non à ce titre, il faut mettre un terme, à toute cette cacophonie prête à consommer ; et les micros ondes tueuses agitent les portes suspectes de Nelly green, ou bien Nelly blues, Nelly souffle ;

 C’est à vous de choisir une amoureuse, aller encore un effort. Voilà ; c’est fait, nous sommes maintenant dehors.

 

J’ai fait tomber ma plume,

C’est à dire que tout ce qu’il  se dira à l’ instant ne pourra être écrit ; bien cela n’est pas grave. Si en fait c’est vraiment très grave ; allons chercher une autre plume.

 

Un lien s’était construit entre Tomimouk et sa plume, s’était quelque chose de fort, ils avaient parcourut de nombreuses distances ensemble. Dans l’avion, les nuages lui rappelaient sa vie d’avant et s’était bien le seul moment ou elle était nostalgique. Oui sur qu’elle était triste lorsque à la fenêtre du hublot les nuages pleuraient et repartaient vers la terre. Mais plume de faucon ne pleurait pas, elle planait dans ce corps de métal, la liberté est intérieure se dit-elle, on n’enferme pas une plume.

Mais personne ne faisaient attention au paysage, c’était comme ca, ignorant la magie ;

C’est là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient ; une danse à chaque cris ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours, embrasse moi lui dit

T’elle la musique l’embrassa, c’est une évidence, un rêve, libre et sans chagrins.

 

 

Kim

Octobre 2012

 

 

Merci à toi, qui m’as éloigné du danger

Lorsque les charognards me tournaient autour,

Comme des vautours,

J’ai pu sans danger me reposer.

Merci à toi,

Qui n’as pas d’enfants mais au cœur grand

Comme le jour

Je t’embrasse avec amour

 

 

 

Kim

Février 2012

 

Seoul

 

A Séoul il y a ce calme, mais un calme qui n’est pas sans poésie,

Non sans les apparences louches, superficielles,

Il y a ce calme que l’on retrouve partout

Et sur les sommets par, la vue et l’odorat,

Comsaimida,

On toucherait le ciel

 

Kim

Février  2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                    

          

 

 

 

l arborescence de mes pensees , Nebuleuse

24 avril 2020 - 10:51

                        Nébuleuse         

 

 

                                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les arbres pleurent de lourdes feuilles mortes,

Comme mes souvenirs, que le temps emporte.

Et le soleil, verse une lumière atone

Qui déteint sur mon cœur, ou doucement résonne

La mélancolie du refrain de l’automne

 

Kim

 2005

 

 

Ou est tu âme solitaire

Et quand est t-il de toi ?

Ai-je posé tienne.

Avant que les jours s’enlacent.

 

Ton sourire me dit souvent,

Qu’à la lueur du vent

 

Cervelles légères à jamais condamnées

Dans la société haute ils meurent doucement,

 A graver les mots sur les roches

 

Dans la mer jusqu’ aux terminaisons à souffler

Ils sifflent fort que les oiseaux s’enfuient.

 

Mais elle,

 Ne puis s’empêcher de croire au bonheur.

 

 

 

 

Es tu partis

 Ou bien es ce moi

Qui s’en alla

Pour d’autres dérives.

Loin de moi, de toi, de notre histoire.

Faut t-il toujours blesser

Toujours aimer

Sans amour toujours

De nouveau, encore

Faut t’il toujours aimer ?

 

La Sirène miroir

 

Ecrire me fait souffrir

Te regarder me fait penser

Qu’il n’y a surement plus

Que toi pour me comprendre

 

J’aime regarder ton visage

Tu es belle tu es une fleur

Que reste-t-il de ma candeur.

En réalité plus grand-chose.

Mais lorsque je m’allonge près de toi

Il me revient un instant de vérité

 

Que reste-t-il de ma candeur ?

L’ombre qui me heurte

Est semblable à la ville déserte

Que j’eusse aimé ?

Etait ce vrai ?

 

Mon esprit est pareil

A des miroirs par milliers

Qui s’éveillent par instants.

Mais je retombe dans l’ignorance

De ce qui anime ma vérité.

 

Cette douleur est affreuse

Il n’y a rien de certain.

Et le tumulte disgracieux ;

 

Volage ; cet enfer me souri

 

Je lui réponds que seul le bonheur m’inspire

Un bonheur simple comme te prendre dans mes bras

Toi qui es belle comme la paix d’un souvenir léger

Alors le diable me répond

Que lui aussi fut t’il un jour

Aimant et généreux

Alors je me relève plus fort le faut t il ?

Il n’y a rien que je désire

Je veux juste reconquérir la femme qui dans une vie passé

J’ai aimé et que j’aime encore.

 

Alors le diable encore me souri

Mais je ne lui souri pas

 

Elle n’est pas ma muse

Reflet de mon égoïsme

Elle est sirène miroir

Nue.

 

C’était là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient,

 Une danse à chaque cri ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours.

Embrasse moi lui dit-elle et la musique l’embrassa

 C’est une évidence, un rêve libre et sans chagrins.

 

 

La princesse du temps ;

 

Princesse du temps,

Sempiternelle, à la fin

Et au commencement

 

Tu es la fleur

L’invasion

Et moi le sauvage

Libération

 

De quoi me parlais-tu ;

Je me souviens.       Toi

Fleuraison

 

Le chant et les racines.

N’as-tu jamais songé à la pluie ?

 

Tu es le prisme et la lumière

Qui change la loi

Dehors le soleil brille

Pourquoi fait t-il si froid ?

Je ne sais pas…

 

Le bonheur m’a trahi.

Sans bruit

 

Lumière sans loi

D’une saison à l’heure méconnue ;

Je cherche lueur

Dans le froid.

 

Le bonheur m’a trahi.

 Sans bruit

 

Tu es le prisme

Tu es ma lumière

Qui change la loi

 

Nous irons marcher

Et jamais, au grand tord

D’avoir été ; heureux

En marchand, muet tranquille

Et criant des mots doux

Brillent sur ton corps, tes yeux, musiques

 

Avant que je parte, reparte sur l’ile

D’étoiles

Désert,

Achevé de ma solitude ;

 

Reviens à moi.

 

Rien, cela n’est rien que l’ombre pareil

En ces lieux que seul le temps lui-même traverse sans rien abimer

 

 

 

 

A rien, à tout à toi

 

Dans le bleu océan,

Il y avait des fougères

Qui rasaient les sols

Comme sur la terre.

 

Je ne regarderai plus les étoiles.

Jolies.

La faute a qui ? A quoi ?

A rien à tout. A toi !

 

Arrêtes un peu de bouger comme ça. Là

Restes près de moi.

Je ne regarderai plus les étoiles.

Ni le vague, ni les tours,

Elles sont grises. La faute à qui, à quoi ?

A rien à tout ! La faute à toi.

 

 

La petite fille du soleil

 

 

Quelle est cette mélancolie

Que je vois dans tes yeux 

 

Un accord ;

Une partition

 

Il y a longtemps déjà

Que je t’aime.

 

Serai-ce la nuit qui t’appelle

Ou l’inconnue liberté

Qui t’enlève à la loi

Je t’ai aimé il y a longtemps déjà

 

Tu es loin je le sais

Comme la pomme de jouvence

Il faudrait arrêter le temps.

 

Comme l’arracheur d’arbres

Et celui qui balaye les montagnes

A quoi bon partir à la conquête de la liberté

Si à l’amour nous ne voulons pas nous livrer

Comme la petite fille du soleil

Et le prince sur son cheval blanc

Je sais que tu m’attends.

 

 

L’idiot

 

 

Pourquoi mon esprit s’éternise t-il sur ce corps que je parcours sans rien savoir.

Le méli mélo du destin s’arrache à mon cœur

 Et les notes qui bougent pour moi cet éteint

N’ont pas fini de poser sur l’horizon défunt,

Leurs désirs sans pareils.

Et mon cœur qui déteint.

C’est vrai et si je continue d’écrire sans fin,

C’est que les misérables notes qui entourent mon enveloppe d’écrin

Brillent comme un  soleil sans amour qui s’éteint.

Et si mon cri traverse la glace et les miroirs, c’est qu’au fond fragile mis à nu,

Je pense mes blessures qu’infligées ; j’inflige ;

Pareil à l’idiot Je guerroie et ne sachant pourquoi,

 La vérité m’emmène laissant les injustices voler comme l’oie

A la surdité totale n’écoutant que les notes mon bel oiseau et son sourire dans mes bras.

 

 

 

 

 

 

Kim

Novembre

2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    

 

 

 

                                           Nuit Perse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jérusalem

 

 

 

Jérusalem la belle

Jérusalem sans peines

 

En bas

Cents pas

En haut

Pour l’eau

 

Jérusalem la belle

Jérusalem Sans peines

 

 

 

Nuit Perse

 

Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser

Les étoiles ont joués sur le ciel rouge

Les amants sur le toit du palais envouté

Pour ne rien dire

Se sont embrassés

Ce doit être une nuit Perse

Rien et tout leur appartient

Les pensées, les fleuves, les contrées

Et toi, libre et enchantée

Amour pour cartes éparpillées

 

 

Poésie

 

Poésie

Dans ton temple tu m’accueilli

Il y avait des tableaux

Mon Dieu qu’ils étaient beaux

Il y avait des statues

Mon Dieu qu’elles étaient belles

Et il était permis aussi

Lorsque l’on était sage,

D’écouter la nuit

Dans tes bras petits

Je ne te ferai jamais de mal

Poésie Merci

 

 

Kim

2012

 

 

l arborescence de mes pensees ; mes feuilles à l' étoile

24 avril 2020 - 10:45

Mes feuilles

 

                            À

 

                      L’   Étoile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   J’écris aujourd ‘ hui en date du dimanche 9 décembre 2012. Alors que le choix des poèmes qui composeront ce recueil est encore en mouvement dans ma tête ; le titre même du recueil n’est pas encore sur, je sais qu’il est achevé. Je n’ai plus la force, je suis extenué. Ce n’est pas un sentiment que j’imaginais, je l’ai toujours ignoré, je parle de ce moment de vide où il n’y plus rien à espérer de la poésie. Elle m’a tout pris, cela est comme ça.

Que reste-t-il de ma candeur, en réalité plus grand chose. J’ai 26 ans, ces poèmes ont vu le jour, ils sont tous vivant ; Dieu sait s’ils resteront là à contempler les soleils de la nuit, s’ils jouiront par le jour, s’ils seront à leur tour capable de rendre l’amour à la terre qui les a fait naître. L’arborescence de mes pensées est un chêne, il est humble, redoutable, fragile comme du cristal, ses feuilles sont la lumière de  l’espérance sa nuit, les pensées qui l’entoure.

J’avais 18 ans lorsque j’ai commencé à écrire, je ne sais pas qui était ce garçon. Ce temps m’est inconnu. Il y avait des tableaux, il y avait des statues. J’écoutais la nuit ; maintenant la nuit m’a abandonné. Elle m’a dit va maintenant je n’ai plus rien à t’apprendre .Que dois je faire. Je n’y vois plus rien.

 

Le monde a détruit mes saintes voluptés

Elles volent sur un tableau de chasse

Qui arpentera la douceur des monts aimés

Le ciel bleu parachève douleur, sur l’océan d’extases.

 

Mon cœur en mouvement

 Veut bien croire à la pluie

Mon cœur en mouvement

Ne rêve plus la nuit.

 

Guide moi encore un peu

Toi qui m’as tout donné

Guide-moi encore

Vierge, ma sœur tristesse

Toi pour qui j’ai tout donné.

Je le sais bien

Que tout s’arrête

Je le sais bien,

Oui mon amour

Ma sœur tristesse.

Il le faut bien

Qu’aux étoiles, seule

Tu partes reposer

Mon amour ma sœur ; tristesse

Je ne t’oublierai jamais.

 

 

 

 

So li ti di na Ré

 

 

J’avais imaginé

Que l’ombre partie,

J’avais imaginé que l’ombre partie.

 

Sommes nous seul ici bas ;

O solitude Salît di Na.

 

J’avais imaginé, bien des bruits,

Des ombrages sans soleil.

Les étoiles sont toujours .Là,

O solitude salît di Na.

 

Mais voilà, j’écris sans

Regarder le ciel, et les

Etoiles me narguent et

M’agacent ; je ne vois

Plus le ciel et

Les étoiles m’agacent.

 

Assez va de lutter

Assez va, Soli ti di na Ré

 

C’est pour les notes qui

M’ont donné ; un je t’aime

 

Fleuve dont tu ne sais.

Peu importe, je ne

Leur ai pas demandé leur adresse

C’est une histoire d’amour comme ca.

 

Faut pas comprendre,

Y a juste ça qui va,

Sans retour, la belle

Affaire. Mais va

 

Y a pas de

Ta pris ça et va

Et puis, ca va et là, mais

Au fond y a pas grand

Chose c’est juste la

Perle là parle des

Bras unis ; s’en vont

Ça et là.

Solitude, Soli ti di Na.

 

Kim

Décembre 2012

 

L’ail et la merde

 

L’horizon bleu

Embaumé et tristesse

Joie. Cimes baladées.

Je n’ai voulu

Faire de tord à personne.

Ah la bonne humeur vole

Sans personne.

 

Le ciel blanc ; blanc cassé

Egraine sa parole

Emeraudes par milliers

Ont recouvert le sol

 

Il n’y a plus de couleurs

Et le gout faut t’il s’en souvenir

Je ne m’en souviens plus.

Les voix brisent et tues.

 

Regarde bien oui regarde.

Il n’est pas impérial que de s’exprimer.

Il est impérial de se taire.

Si mes paroles

 Te dérange.

Désert ambiant, confusion des masses

Alors exprime toi, dis le cri le

Mais garde, au vide qui comblera ta haine

Si la poésie est violée, tu en subiras la peine.

 

O dictat, esclaves sans paroles

La douceur du givre est trop confortable

Il y aura fallut enlever l’ail de la bouche des

Esclaves pour que l’Egypte se révolte.

Si le parfum que je dépose vous dérange ;

Il est de la vie de détruire la beauté.

Mais surtout n’oubliez pas que

 La médiocrité, que l’on embrasse

Est une insignifiante merde sur laquelle le temps repose

 

 

Kim

Décembre 2012

 

Après la pluie

 

A ma mère ;

A la plus douce.

A mon pays que j’aime et qu’il faut aimer

Et à ma mère encore qui ma donné la vie et l’amour ; juste, humble d’esprit ;

Ceux et celles qui n’ont pas reçu l’amour d’une mère

Qui comme ont dit en Chine, transmet sa force à l’enfant.

 

 

 

Comme un chagrin ;

 

 Etincèle ton visage.

Désert des sens.

Auréole ajustée.

Chante l’oiseau mélancolie

Auréole à la pluie délivrée

Sans cartes avance, pose

Gouffres lumineux ; lueur du matin.

Le temps repose ; calme ici bas

Terre basse. Ô bassesse. Cesse

De tourner.

Mère des oublis, sème chanson.

Douce et comptes bleus

Bleuis, chante folie

Prise ; l’invasion volée.

Embrasse

Chagrin. Vert des près

Splendeur de ta chaleur

Reste le soleil, blanc.

Matin resplendit.

Matin de la ville perdu

Ton cœur est loin.

Chaleur manquée, sur brume. D’été.

Saison, oraison défait.

Longue agonie, veines paroles, dans l’océan Nu.

Veines paroles vont par les

Montagnes, sans charme.

Veines paroles, ailés volent à jamais

Que j’oublie.

Les courants insensés de la veine vie.

Respire les parfums, la promise Mère. Patrie.

Non tristesse et charme. Non tristesse et charme.

Vie régulière, abondante. Vie régulière abondante ;

 

Après la pluie

 

Kim

Décembre 2012

Inspiré par la composition piano de Mark Tilleke : « après la pluie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                Les papillons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se termine la vie là ou l’illusion commence.

J’ai passé ma vie à aimer ton absence

Les papillons se cachent pour s’aimer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aimer de la racine aux branches, le fruit est un autre.

 

 

Samedi 19 Mars,

 

C’est la veille du printemps, le temps depuis quelques temps est radieux.

C’est la veille du printemps, mais sur mon cœur il n’y a qu’une seule saison

Car la neige de  l’hiver sur mon cœur tombe et tombera.

 

Dehors le printemps,

Chante le bonheur au rythme de l’astral empereur

Et moi pourtant je cherche une lueur dans le froid

Car le soleil m’  a perdu

Dans une torpeur sans loi

D’une saison à l’heure méconnue

 

 

 

 

La douce nuit a chassée le roi Soleil

Partit se pavaner au loin dans l’aurore

Arborant fièrement ses longues plumes d’or

Et moi bercé par la langueur du sommeil

Mon esprit s’évade au dos de ma plume

Guidé par la blanche déesse la Lune

Vers un pays si beau à mes rêves pareils.

 

Kim

2005

 

L’orage des maux gronde

La foudre tombe

Sur la poésie en terres fertiles

Tu en garderas l’essence

 Qui te rattache et te sépare des convenances

Pour que prenne la vie en terres d’exil

 

Kim

 2006

 

Demain si j’en ai la force,

Une à une s’envoleront mes feuilles,

Sans qu’aucunes de mes pensées ne pèse

Je serai sourd peut être, muet sans doutes, aveugle surement.

Mais il me restera ce frisson qui me traversera le corps

Peut être alors pourrais- je aimer

 

 

Il ne savait pas par quelle folie l’équilibre dans son cœur se rompu 

Comme la neige de ces hautes montagnes.

La neige des hautes montagnes sur son cœur tombait sans trêves.

Je rends la raison aux mensonges de mon existence.

Aux mensonges de son existence Il se sentit bien de ne plus penser

 

 

Peu importe

Je peux mourir maintenant

Que le vent m’emporte aux firmaments obscurs

Mon amour mon azur je ne vie que pour t’aimer

Et je me souviens comme un écho lointain avoir vécu la mort

Que je meurs par un printemps désespéré,

Je renaitrai pour continuer à t’aimer.

 

 

Je reste là,

 Je me souviens et j’oublie.

Le jour se disperse en étoiles des mots de la nuit

Je reste là,

 Peindre une dernière toile

 Avant qu’il me souvienne que le paysage s’oublie.

 

Janus crois tu en la mort comme tu crois en l’éternité ?

Je sens mon cœur qui balance au rythme de mon passé.

Janus crois tu en la mort comme tu crois au destin ?

Une étoile file étirant la lumière puis s’éteint

 

Janus je crois  que ce que l’on vient de voir et qui nous éblouit

Est beau et triste comme la vie.

Je regarde, je me souviens et j’oublie.

 

Mes veines sont l’habitude qui glisse en mon corps objet

Et mon cœur bat comme il s’abat

 

J’ai perdu mon sang,

 J’en ai perdu les mots,

Les mots assassins

Sont partis bien loin

 

Tout est noir,

 

Noir ou bleu nuit

Dans mon monde je confis

Mes mots à la Lune et aux étoiles mes sœurs poésies.

Viens avec moi,

Je t’emmène,

Te plait-il

De m’aimer quand même ?

Mille fois.

Miles fois plus que l’amour lui-même ?

 

Kim

 2008

 

 

Des cendres sont tombées sur la poésie.

Je vois des ombres figées comme des pierres

J’entends des échos de voix qui frappent en éclair

 

 

Je ferme les yeux et j’en perds toute envie

Le carrefour des désirs me berce d’ennui

Je ne cherche plus l’amour de croire

Et lorsque je saigne silence sur le chemin de l’espoir

Pardonne les errances de ma triste mémoire

 

 

Ma triste mémoire aux jardins dépeuplés

D’orgueil et d’encens des monts embrumés

Je suis triste comme la Lune Solitabimée

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

Comme le peintre, le musicien, le marchand de pensées

Repensent la nature, la neige, les parfums tant aimés.

 

La nature fermée faut t-il quelle soit autre ?

La neige qui est tombée et qui n’est jamais venue

J’aimerai pour toi t’embrasser comme un autre

Que je n’ai jamais été et que je ne suis plus

 

Mais garde mélancolie brève !

 

Je ne suis statue que pour un instant, un rêve

Il faut pour assouvir mon besoin de timidité

Que pour un instant, mon rêve soit ton rêve

Entre tes cuisses solidement posées

 

Et d’une lenteur presque immobile

 

Je m’endorme sur toi comme un enfant glacé.

 

Emprunte

 

 

La glace au profond trépas

Y a t il encore de la place subsiste t-il des lois

Tendres et absolues

Qui offrent stabilité ou du moins l’illusion

De n’être seul et reconnu

 

Misère douce volupté

Tu posas ton emprunte, ton baiser

 

Sur les fronts ;

 Possédés.

Des déracinés

 

Kim 

2008 / 2012

 

Les espaces infinis

 

Prince guerrier, frère des poètes

N’est t il pas temps de baisser les armes ?

Frère guerrier maitre des archers

N’est t il pas temps d’appareiller ?

Sur la vie comme ; à la mer

Mon corps a suivit et jamais pour le vouloir

Les courants mouvementés

Et qu’aurais je pu dire

Face aux plages amoncelés

Tant de morts on criés ; rien

 

 Moi triste comme un cierge

A la mer et encore plus déraciné

Sans mourir j’ai appris à voler ;

 

Mais quand est t- il des espaces infinis si incompris je demeure ?

Les saintes voluptés mon glacés les paupières

Et face à l’enfer, les beautés qui m’entourent

Ne parlent plus d’amour

 

Angoisse

 

Ombre farfelue

N’as-tu donc point nommé des nuages et du feu la semence éternelle 

Mais ton esprit qui dégage de sa toute puissance ne saurait être libre

S’il trouve refuge dans cette enveloppe nacrée.

Jadis souviens t’en tu l’embrassas avec tant de candeur 

 

Entre la mer et le ciel sur les marches de l’oublie.

 

Berce-moi de ta beauté infâme

Donne-moi ta main

Baisse les armes

De ta prison écarlate

A jamais libérée

L’éclair a brisé âme

Si ce n’est pour moi rien et tout entier

Tu périras dans mes flammes

Horreur arrogante

A jamais aspirée

 

Kim 

Juillet / Aout 2012

 

 

Une froide pluie tombe comme par erreur

 Sur le printemps de Paris

Et sur mon cœur

Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie

 

Les bourgeons blancs des noirs mystères de mon âme

Ont fleuris brusquement

Et le vent les emporte en neige

Vers le ciel gris de mes larmes

De là ou tombe l’amour

De là ou tombe la pluie.

 

Kim

2008

 

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Mère nature

 

L’asservissement commence par une absence

Un cercle d’ombres certaines, détruisent l’esprit poétique des choses

Ne répondent plus qu’à des automatismes meurtriers ; jouissent, brûlent et disparaissent.

 

Aux Galets Animés Toute Tristesse Absolue Cherche A

Brisée

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Papillons au vent

 

Il n’est plus temps de penser ni même de sentir

Ce qui nous attend n’est ni trop ni pas assez.

La nature qui jacasse comme un feu tourmenté

A compris l’éveil de nos sens.

 

Nos souffrances, rien ; c’est un feu de paille.

Il se peut que la distance ne soit plus que tempérance ;

L’horloge tourne encore un peu, patience

Pas de tristesse, pas de larmes

C’est le bonheur et nous n’auront pas besoin de le crier

Puisque son parfum imprégnera tous les vents

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Poésie dans ton temple tu m’accueilli

Il y avait des tableaux mon Dieu qu’ils étaient beaux

Il y avait des statues mon Dieu  qu’elles étaient belles

 

Et il était permis aussi, lorsque l’on était sage

D’écouter la nuit.

 

Dans tes bras petits

 Je ne te ferai jamais de mal

 

Poésie

Merci

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Encre de Chine

 

Etincelles vaporeuses

Vous montiez  aux cieux

Etincelles brumeuses

Et nuages hideux

 

La mer de chaleur et de pluie

Reçoit les éclairs au creux de son lit

 

Les vagues hautes montagnes

Et le tonnerre Chamois gris

Et l’amour

Sur la campagne

Perlait,

Nos amours ; d’encre de Chine

 

Elle brillait sur le noir paradis.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

L’étrangère

 

L’étrangère a dit un jour je partirai

Au vent d’Est qui m’emporte à son grès

Que suis de plus que cette feuille un jour qui rêva

Que suis-je d’autre finalement feuille morte

Et si l’amour m’enlace sur que je n’aurai plus de peines.

 

Amour

Baisers de cire, pollen

Mon soleil

 

Mais quand est-il des souvenirs véritables ?

Ils n’ont plus de parfums et partent …

 

Et ces fleurs, qui me blessent le cœur

Je ne les sens pas je ne les sens plus.

 

Depuis tant de jours depuis tant d’années

Au désespoir infini de ne savoir aimer

J’en ai perdu le goût des choses

Regardant s’éloigner la vie

 Mais qu’as-tu ombre de lumière

A pleurer ainsi ?

Ton âme ne vit-elle que de peines

Et ton cœur au reflet pareil

Te blesse t- il tant de battre ?

 

Ma belle étrangère entourée d’étrangers

Ici ; les coutumes, les fleurs  amères

Au goût mensonger 

Ici sur ta bouche d’amour Je poserai un baiser.

 

 

Kim

2012

 

Juillet/ Aout 2012

 

 

 

 

 

Love dream

 

Fresques,

Arabesques;

Palais de jade

 

O temps d’ hier ?

 

Je n’ai que peines à souffrir

Et ne souri plus beaucoup.

 

Je veux m’allonger sur les contours de tes sens ;

Te parler d’ hier

Un peu

 

Et surtout d’Aujourd ‘ hui

 

Tous les deux nous fuiront

Ma prière,

Ma chance 

 

L’  égoïsme et l’infamie.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

Far away from;

 

Mes souvenirs

Toujours to come,

 

Toujours partir

 

Aujourd ‘hui

Point  n ‘ est de joie,

Plus de souvenirs.

 

Je regarde la lune Solitabimée

Et le ciel pale mes raies.

Aux étoiles je veux partir.

 

Ici la ville à bancs donnée

M’écœure à en vomir.

L’égoïsme

Oui qui l’est le plus ?

Et autres

Menus plaisirs

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

De partout (avec toi) je veux m’enfuir.

 

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

Une hirondelle fait parti de moi,

Une hirondelle

Cache sa joie

Elle s’est envolée vers les montagnes Russes

Et de rouge en bleu,

De turquoise aussi.

 

Mais elle dira surtout

Pas en chantant

Ni en parlant

A la manière du perroquet

Non toujours pas

C’est une hirondelle vous dis- je

 

 

 

Ton chant est un chant guerrier

Mais cela n’est que muraille car tu es libre par nature.

 

 Tes yeux sont l’horizon ou les couleurs se confondent.

 

Prince guerrier frère des poètes

N’est t’il point temps de baisser les armes ?

Frère guerrier, maitre des archers

N’est t’il point temps, d’appareiller ?

 

Kim

Aout /Septembre 2012

 

Les cartes

 

Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser

Les étoiles ont jouées sur le ciel rouge

Les amants sur le toit du palais envouté

 

Pour ne rien dire se sont embrassés

Ce doit être une nuit Perse.

Rien et tout leur appartient,

Les pensées, les fleuves, les contrées

Et toi libre et enchantée

 

Cartes pour amours  éparpillés.

 

 

Kim

 

septembre 2012

 

Tomimouk et sa plume ( LE VENT )

 

Il faut pourtant que mon âme s’évapore et retombe en bruit de scène.

Le brou ah pestilentiel qui entoure la vallée des vents continu à me suivre ou que j’aille.

J’entends claquer ses dents.

De peur, ou peut-être de rage, une rage soudaine et permanente.

Il n’y a aucuns amours. Et d’ailleurs les éléments qui virevoltent sont comme figés par l’ennuie,

La vieillesse, la jeunesse est semblable, ils mangent avec de grandes fourchettes pour que leur bouches énormes accueillent un tas de cadavres cuisinés,

Ils chantent en grâce, mais il n’y a aucuns amour, ce paradis est un enfer.

A quoi bon ? Croire encore.

Oui il le faut pourtant. J’ose espérer. Le vide est un abri et l’abri est une chanson fausse. Elle ne peut contenter personne et ceux qui s’y adaptent sont des rats tristes d’être joyeux de tout posséder.

Non à ce titre, il faut mettre un terme, à toute cette cacophonie prête à consommer ; et les micros ondes tueuses agitent les portes suspectes de Nelly green, ou bien Nelly blues, Nelly souffle ;

 C’est à vous de choisir une amoureuse, aller encore un effort. Voilà ; c’est fait, nous sommes maintenant dehors.

 

J’ai fait tomber ma plume,

C’est à dire que tout ce qu’il  se dira à l’ instant ne pourra être écrit ; bien cela n’est pas grave. Si en fait c’est vraiment très grave ; allons chercher une autre plume.

 

Un lien s’était construit entre Tomimouk et sa plume, s’était quelque chose de fort, ils avaient parcourut de nombreuses distances ensemble. Dans l’avion, les nuages lui rappelaient sa vie d’avant et s’était bien le seul moment ou elle était nostalgique. Oui sur qu’elle était triste lorsque à la fenêtre du hublot les nuages pleuraient et repartaient vers la terre. Mais plume de faucon ne pleurait pas, elle planait dans ce corps de métal, la liberté est intérieure se dit-elle, on n’enferme pas une plume.

Mais personne ne faisaient attention au paysage, c’était comme ca, ignorant la magie ;

C’est là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient ; une danse à chaque cris ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours, embrasse moi lui dit t’elle et la musique l’embrassa, c’est une évidence, un rêve, libre et sans chagrins.

 

 

Kim

Septembre

 2012

 

Le rêve

 

Ce matin le paillon est revenu

Il avait changé de couleur je crois

Cela a été bref, il s’est cogné à la fenêtre

Et puis il est repartit, il ne reviendra plus je crois

 

Kim Septembre 2012

 

 

Les danseuses d’ivoire 

 

Ce sont des danseuses  qui enchantent la forêt.

 

Elles dansent sur le lac gelé

La tête levée regardant le ciel.

Le ciel bleu cela n’a pas changé

Depuis la nuit dernière ; une éternité.

 

Le soleil qui discourt avec les étoiles

 

Et les danseuses d’ivoire

Tristes de ne pouvoir aimer ;

Dansent prisonnières de la forêt.

 

Kim

Septembre 2012

 

 

 

Ce matin un papillon s’est posé sur mon esprit.

C’était un papillon de fière allure

Il s est posé et il est repartit ;

Si je me souviens bien la couleur orange était dominante dans mon rêve

Et le noir, en neige

Flottait dans les airs sans en entacher les contours.

 

Papillon tu m’as laissé un vague souvenir

Papillon tu m’as laissé.

Mais les couleurs qui sont l’absence ne cessent de tourner ;

 

Et ce voile d’indienne

Aux grands voiles flottants ;

Un baiser sur ton front ;

 

Au revoir papillon.

 

Kim

Octobre 2012

 

 

 

Ton martre

 

Autant qu’il me souvienne, c’est un tourbillon.

Une vague scélérate et moi le bateau.

Ce peut t’il en être autrement ?

Oui, même si la destinée des arbres est une longue tristesse.

 

C’était il y a très longtemps

En haut de ma tour, je voyais Paris, c’était beau

Tout cela était ma ville, c’était à moi.

 

Je ne savais pas encore l’or qui tombait.

Sur les rails des trains, le square

La tour d’en face ou vivaient mes amis

Et au loin derrière la brume

 

C’était ton Martre

 

Kim

 Octobre 2012

 

 

 

 

Au cinéma

 

Bonsoir le jour

Je ne te vois plus

Bonne nuit amour

J’ai déjà trop lu

Il y a bien longtemps

La nuit, c’était avant

Il y a pourtant une pluie de mots

Qui flic et qui floc.

Dans l’eau

A présent que tu t’éveil

Je te regarde

Au jour

Amour.

Comment t’appelles-tu ?

Qui est tu ?

Je crois t’avoir

Déjà

Vue.

Une danse

Un pas

Tu es ma proie

Câline.

Dans mes bras

A l’unisson

Nous écouterons

Des chansons.

Des bêtes et

Des plus fines

Nous parlerons

 Des arbres, des branches

Et des racines.

Nous irons au cinéma

Regarder la pub qui défile

Le bonhomme bleu qui glisse

Tranquil

Et les lettres d’or.

De Toi

 Je veux encore

Kim Octobre

2012

 

 

 

Elle se parfume

Devant son miroir

Et son sourire et ses yeux

Sont encore un peu triste

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

Sans doutes a-t-elle déjà trop rêvé ; sans doute.

 

Dans son cœur il y a encore de la place pour aimer

 

Elle se parfume

Devant son miroir

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

 

Kim

Octobre 2012

 

 

A l ‘ heure qu’il est,

 

Dehors est sombre comme un oiseau noir.

Dehors vole au loin, loin de mon cœur,

Et mon cœur reste là sans guerre,

Pure comme l’eau.

Je voudrais nager avec toi

Où ; est ce possible ?

De croire ? D’aimer ? Toi

 

Comme un cauchemar loin de ce paradis

 

Kim novembre

2012

 

 

 

 

* « je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,

Et qui n’est, à chaque fois ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »