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kim

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#376150 l arborescence de mes pensees , premiers poemes

Posté par kim - 24 avril 2020 - 11:00

Premiers poèmes

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

Voila deux ans que tu es parti

Et mon cœur, s’oubli

A penser à toi

Le temps est si long sur l’horloge de l’éternité

Tu es parti avec une part de moi

Jamais plus je n’étais.

C’est comme ça, le destin a soufflé sur ton âme,

On dit que c’est la vie,

Voilà deux ans que tu es parti.

 

 

 

 

Aujourd ‘ hui une fille qui avait mon âge est morte.

Elle a quitté ce monde si jeune et sans escorte,

J’entends souvent dire que la vie est belle, pour elle

Prions pour que son âme soit montée au ciel.

Envolé sa vie comme une fleur fauchée

A peine arrivée, si vite repartie

Paraitre, disparaitre, ainsi va la vie.

 

Ce que je ressens

Je ne peux l’exprimer

Le cœur déchiré

Le soufle coupé

J’étouffe je me débats,

Mais seul je me noie

Personne ne m’entend

Dans cet immense océan

Mes larmes coulent à flot et se perdent dans l’eau.

 

 

Je t’écris ces mots tombés de mon cœur blessé.

Je t’ecris ces mots froid, si froid, les yeux mouillés.

Je me souviens d’ hier lorsque tes yeux brillaient,

Et si je pleur.

C’est que de tes yeux la vie s’est retirée

Et si je pleur c’est que dans tes yeux, la

Lumière ne brille plus

Et je pleur car mon cœur se noie dans l’océan de ton regard perdus.

 

 

C’est en me promenant au jardin nostalgie

Au crépuscule sonnant ; l’heure

Ou les souvenirs fleurissent avec la nuit

Que je vis une fleur briller

Le jour est bien loin maintenant

Pourtant ton regard n’a pas changé

Souvenir de ce jour, toujours

Une place dans mon cœur

Là où le temps s’est arrêté.

 

 

Misère des pleurs misère de la vie

Comme un fatal refrain,

Chante l’oiseau mélancolie

Dans le cœur de chacun

Pique, quelques notes de musique

Dans le cœur de chacun,

Oiseau mélancolie, oiseau de la vie.

 

 

Voila le temps s’en est allé

Avec notre enfance sous son aile.

 

Dans notre vieille chambre vide, des souvenirs…

Tout est à sa place. Oublié par le temps les

Objets sont restés figés. Quelques magazines en tout genre

Posés sur la table de nuit, nos trois commodes et nos trois lits,

Les draps trop bien pliés. Sur les murs

Des posters Walt Disney riment

Avec la mélancolie du temps qui passe.

Pour chaque objet sonne un souvenir

Et chantent à mon jardin secret

Pour le meilleur ou pour le pire

Le temps s’en est allé

Avec notre enfance sous son aile.

 

 

Samedi 19 mars, c’est la veille du printemps,

Le temps depuis quelques temps est radieux

C’est la veille du printemps mais sur mon cœur,

Il n’y a qu’une seule saison

Car la neige de l’hiver

Sur mon cœur tombe et tombera

 

Dehors, le soleil chante le bonheur

Au rythme de l’astral empereur

Et moi pourtant

Je cherche une lueur dans le froid

Car le soleil m’a perdu

Dans une torpeur sans lois

D’une saison, à l’heure méconnue.

J’erre dans ce jardin de peines

Ou le mystère comme l’Eden n’est pas

Car la neige de l’hiver tombe et tombera.

C’est la veille du printemps, la veille de ma vie

Mais sur mon cœur trop souvent,

Le ciel s’obscurcit

Et je me perds dans l’ombre, ma vie.

Qui n’est qu’un grand tambour monotone

Qui incessamment sur mon cœur raisonne

La saison des pleurs, la saison des pluies ;

C’est là une musique froide

Une bien triste mélodie

Et l’hiver en mon âme, danse au rythme de l’ennui

Dans l’ombre des rêves,

Dans ce cauchemar infini

Apres la guerre, suit la trêve

 Je pleure de la poésie

Alors si la lumière parfois m’ébloui

Je le sais, je le suis

Le vent souffle et soufflera,

Le bonheur éclair, brille et s’éteindra

Et la neige sur mon cœur tombe et tombera

 

 

 

Terrifié, je me complais

Dans le néant, O tendre bruit,

Mon cauchemar, ma hantise,

Tu te nourri de mon insouciance et

Mon cœur orphelin de mélancolie

Chante en larme, la complainte de l’ennui

Heureux sans vraiment l’être

Malheureux sans vraiment l’être

Le juste milieu me rend ivre de mirages,

Effacé par la réalité comme guidé par un sage,

Je suis un spectre avançant sans avancer,

Dans un monde inintéressant, in intéressé

Marchant parmi les ombres

Il me reste une larme de regrets

Avant que définitivement ne s’envole ma plume

Et que je me complaise dans l’ennui

Lorsque mon identité bercera

Dans l’illusion d’un lointain passé.

 

 

Un tableau aux couleurs mélangées

Dans un esprit qui s’égard

Mais trouve la vérité aux couleurs de son regard

La vie est un profond sommeil

Mes rêves sont beaucoup plus sincères que ce que je vois

 Car la vie n’est qu’un rêve superficiel 

J’ose espérer avoir encore longtemps le choix

De mes illusions,

De mon regard

Sans hésitations

Le blanc et le noir

Jamais confondus

Sur le tableau

De l’absolu

Refusant le beau, l’ennui

Blanc ou noir

C’est l’amour ou la folie.

 

Ce jour ou la poésie est apparut

Dans mon cœur, la pénombre resta ombre

Mais pourtant devin belle, aussi clair que le jour.

 

Je marchais dans la nuit sans me soucier

Des pourquoi et comment, aveugle à mon propre cœur.

 

Car chacun, je crois reste une énigme pour sois même,

La poésie ne m’a pas donné de réponses ; juste des mots.

 

Ces mots ont la profondeur de la nuit,

Les couleurs de l’infini, l’extase de la magie,

Ce sont les maux de mon cœur…

 

Voila je me retrouve pareil a hier dans le non sens de la vie

 

Le bonheur me souri pourtant peut être trop

Simple trop fade, superficiel.je lui crache dessus.

Je balaye sa façade de noir et de gris

Et ce visage harmonieux, beau

Est maintenant laid et déstructuré.

 

Il a pris la couleur du non sens.

Mais mon bonheur à moi se nourrit

De ce tableau mélancolique.

 

Aujourd ‘ d hui c’ est bien ma peine,

Paris tout entier pleure sans moi

Ni rires, ni larmes

N’es ce pas le pire effroi ?

Alors c’est donc ainsi

La mélancolie même me fuie

Dans ce jardin de quiétudes

Je prends garde à l’habitude

Tendre ami de l’oubli

Doucement, mon cœur s’ennui.

 

 

Sur l’eau, l’onde calme du lac ensorcelle

Fredonne doucement, tout doucement

A mon oreille, le bruit

Du silence eternel

Je repose là, entre l’eau et le ciel

Seul mes sens bercés

Par l’instant magique traduisent ma pensée

Ivre d’inconscience

Vierge de douceur,

Je fais l’amour à l’inconnue liberté

 

Sur l’eau, l’onde calme du lac ensorcelle

Fredonne doucement, tout doucement

A mon oreille,

Le bruit du silence eternel.

 

 

 

Dehors, il ne fait pas vraiment chaud ;

Pas vraiment froid

Une bise lointaine, caresse les branches menues

De l’érable triomphant.

La nature la bien compris,

L’hiver s’essouffle, dépérit

Fier comme un lion pourtant.

 

Le roi se meurt

Dans le souvenir d’un règne tyrannique,

Dans le labeur de ce spectacle pathétique.

L’hiver n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Il semblerait que ce sont les oiseaux

 Qui ont donnés le signal…

Vrai, la révolte est bien plus aisée maintenant.

Allons ! vite finissons en ; non

La mise à mort approche à petits pas

La vengeance se savoure à la couleur du dictateur !

 

C’est une saison transition,

Une saison mitigée

Que savoure avec délectation

Le peuple opprimé

C’est la douce invasion

Inespérée

Du printemps

Des désespérés.

 

 

Que peut t- on espérer des lendemains de fleuraisons

Des lendemains de bonheur ;

Des journées de regrets, des journées de labeur ?

 

Que peut ont espérer des lendemains de fleuraisons

Car la belle rose sur un cœur délicat

Souvenez vous en hier, riait aux éclats

 

Et le soleil qui ne si trompait pas

Décorait la belle,

D’une parure, rosée étincelles

 

Mais maintenant, à quoi songe t- elle donc ce matin

La rosée des lendemains mélancoliques

Sur son visage fané, lui donne la réplique

Passe le temps, s’envolent les pétales, respire le chagrin

 

La tête posée sur un tapis vermeil

Elle semble songer encore ;

Et le beau soleil d’or, là haut dit de sa voix éternelle

Qu’elle était si triste mais qu’elle était si belle.

 

Comme elle est belle

Ma blanche colombe, elle fixe au loin

Le rêve, percevant l’éternité

Son plumage, étincelle comme un soleil de glace

Illuminant majestueusement

L’ombre qui s’efface,

Sur la banquise, couleur esquisse

Et lorsqu’ ‘ elle prend son envol

Mon esprit se prélasse, au son d’un battement d’ailes

Régulier, mêlé au sifflement du vent,

Elle plane au dessus d’un monde blanc

Et je perçois déjà, une lueur extase

La joue posée sue ce majestueux plumage

Vole, vole, mon bel oiseau

Savourons ces doux moments

Les yeux fermés, au firmament

De la liberté.

 

 

O ma colombe affolée,

Tu parais perdre le nord, ta blanche couleur

Le corbeau est ton roi, dans l’ombre des nuées

O ma colombe affolée

Tu me cris ton désespoir

Et mon cœur aussi trouble qu’il était hier transparent

N’entend plus qu’un silence désespéré

O ma colombe affolée

Et je pleure sur le manuscrit de mon cœur

De chaudes larmes blanches

 

 

 

 

Bercé parmes souvenirs

Dans les bras de la nuit

Je m’enivre de ces plaisirs

Fanés, de ces doux moments…

 

Ma tête tourne, qu’il est beau le temps d’antan

Ah ! Triste présent.

 

 

Je m’ennui si vous saviez comme je m’ennui

C’est bizarre, je n’ai pas de raisons de m’embêter mais c’est bizarre

Je suis touché par la maladie de l’ennuie

Rien ne me passionne, rien ne me motive, j’ai beau faire mine de m’échapper

De ruser, oublier…rien à faire, l’ennuie me rattrape toujours.

Je fais semblant de sourire, je fais semblant de rire

Il m’arrive même parfois de croire que je m’amuse,

C’est désolant car ce n’est que ruse

Je m’ennui toujours autant.

 

Pourquoi je soufre, je ne sais pas…

Lassé de subir les caprices de mes émotions

Je pique ma plume sur l’encrier de mon cœur

Et j’écris à l’encre noire des mots transparents

Comme l’eau de la fontaine ou coule les réponses à mes questions

 

 

 

Car on s’habitue à tout,

Je finirai par m’habituer à la vie.

Car on s’habitue à tout,

J’apprendrai même à être heureux

Dans l’habitude, hier ne sera qu’un rêve oublié

Un temps d’avant.

Mais au fond je m’échapperai toujours par le rêve

Car le reste ne sera que déception

 

 

A trop se creuser la tête on fini par se faire mal au cœur.

 

 

Mon bonheur me suit comme mon ombre

Retourne-toi avant que le jour tombe

Car courir après un bonheur étincelant

N’est que désolation et perte du temps.

 

 

Les yeux voilés de rêves,

L’enfant que j’étais d’une

 Main maladroite a peint

Couleur Eldorado

 

Ma vie, ce tableau.

Maintenant que je suis

L’enfant que j’étais a grandit

Le voile des rêves c’est envolé doucement,

Emporté par le souffle du temps.

 

Sur ma main hésitante

Mon pinceau tremble…

Car sur mes yeux pleure

Un bien triste paysage…

 

 

Elle sonne en moi la saison des émois

Mais qu’elle est donc ce doux parfum d’antan

Qui volant sur le vent

M’emporte avec lui

Au pays nostalgie.

 

 

Aussi beau soit t-il,

Le cheval sauvage

Sans les maux reste

Un cheval sauvage

 

 

Les arbres pleurent de lourdes feuilles mortes

Comme mes souvenirs que le temps emporte

Et le soleil verse une lumière atone

Qui déteint sur mon cœur ou doucement raisonne

La mélancolie du refrain de l’automne

 

 

La douce nuit a chassé le roi soleil

Partit se pavaner au loin dans l’aurore

Arborant fièrement, ses longues plumes d’or

Et moi bercé par la langueur du sommeil

Mon esprit s’évade au dos de ma plume

Guidé par la blanche déesse la lune

Vers un pays si beau, à mes rêves pareil.

 

La clarté du jour m’insupporte

Trop loin de mon cœur

Trop loin de la poésie

Pour cela préfère le rêve

Rimant si bien avec la nuit

 

 

 

Perdu entre le rêve ou la vie,

Je m’envole ou je pleur.

Et si le bonheur était ailleurs

Dans les bras de la nuit

 

Loin si loin, au delà de la vérité

Qui n’a de beau que son amer reflet

 

Si le bonheur n’est qu’illusions,

Moi je croque dans le rêve

Je prends les questions et je dessine les réponses

 

Perdu entre le rêve ou la vie,

Je m’envole ou je m’ennuie.

 

Se termine la vie

Là où l’innocence meurt

Tout le reste n’est que survie

Dans un monde sans saveur.

 

 

 

Mélancolie je t’ai tant haï, hué !

Te trouvant laide et ayant peur des larmes.

Depuis, dans l’habitude, résigné,

La poésie m’a parlé,

 

Vrai, ton visage a du charme ;

Loin de la beauté, éphémère,

Mélancolie au goût amer,

J’ai appris à t’aimer.

 

 

Las de la vie et ce qu’elle en est, j’écris quelques vers

Etant encore jeune et fougueux

 Avant que l’habitude ne souffle sur mes pensées

Lorsque je serai fier et narguant ce passé.

 

Plongé dans l’habitude et dans la bêtise

Je serai ami avec ce que je méprise.

Croyant détenir les clefs d’un bonheur restreint

Dans la fatalité j’apprendrai ce refrain.

 

Marchant bien droit parmi mes semblables,

Dans une atmosphère douce et potable,

Voulant changer la vie, la vie me changera

 En son image.

 

 

Je suis née dans un jour sombre,

A l’ombre des rêves,

Dans les profondeurs de la nuit,

J’étais déjà grand,

Mais pour la première fois, conscient

 

Pleurant dans ce monde désenchanté

Je cherchais désespérément

Les couleurs de la vie

Mais toutes se confondaient

Entre le noir et le gris, toutes

Avaient le triste parfum des regrets

L’amour ne se faisait qu’entre mélancolie et désespoir

Le bonheur était leur esclave et le souvenir était leur complice

 

 

 

Tu as laissé sur le lit,

Tes bijoux… et sur mon cœur qui s’ennui

Sans toi…. L’emprunte de ton sourire.

Je maudis déjà le jour,

 

Où, du soleil

Nous auront fait le tour ;

Des merveilles oubliées, dans la nuit de ton souvenir,

 

Je pleurerai le temps qui passe

Ce jour ou nous nous aimions

Dieu que la vie est lasse

S’il te plais REVONS

 

Ce matin je me suis levé, Je n’avais

Fermé l’œil de la nuit.

Dans cette douce euphorie,

L’aube m’a bercé, de rêves éveillés.

 

L’illusion s’est emparée de moi,

Du réveil et de son frai chagrin

Et je regarde avec émoi

 

Fondre une nuit sans lendemain.

 

Les premières fois

Avec tendresse se savourent

Comme ce soleil d’argent aux rayons d’automne

Qui caresse mon cœur de rêves et de velours

 

Sous le regard de Morphée,

La mélancolie s’étonne

Malgré le froid de la saison des pleurs

Une pluie de fatigue et de bonheur tombe sur mon cœur

 

 

 

Le temps, souffle sur le présent qui s’enfui,

Comme cette bise d’automne,

Réchauffant toujours mon cœur qui s’étonne.

Le froid était là, le bonheur aussi

C’est le souvenir qui me le dit.

 

 

Je voulais vous remercier madame Brami

(Car l’ingrat que je suis ne l’a toujours

 Pas fait) pour cette merveilleuse année

 Que j’ai passé avec la plus merveilleuse

Professeur de français

Je voulais vous remercier car à travers

La passion que vous avez pour votre

Métier et votre immense talent d’enseignante,

Qui permet de faire partager cette passion

À vos élèves, j’ai découvert

La poésie et je m’en suis à mon tour

Passionné.

 

Je vous remercie encore et toujours

D’autant plus que l’écrit d’invention

Du bac de français, je l’ai écrit en rimes.

 

Je vous remercie donc pour

M’avoir fait découvrir une passion, pour

Mes bon résultats au bac et je vous

Souhaite de tout mon cœur de continuer

À transmettre votre passion

Comme vous le faite car à vos cotés,

La poésie et le français tend les

Bras à tous les élèves qui ont la

Chance de vous avoir comme professeur.

Je pense sincèrement que dans

Discrétion de votre métier, plus qu’un

Verlaine ou un Mallarmé

Ce sont des personnes

Comme vous qui gagnent à être connut

Et reconnut !

 

 

Légende

 

Il était une fois

Au pays poésie

Deux sœurs jumelles :

Transparence et Emotions.

 

Transparence était blonde,

Belle comme un miroir,

Son visage était un reflet de magie.

Mais transparence ne souriait jamais,

Pire encore, jamais elle ne pleurait.

Elle n’était, ni vraiment triste,

Ni vraiment heureuse.

Et cela était la cause de son immense malheur.

 

Emotion était brune, belle

Comme la lune,

Tantôt mélancolique,

Elle pleurait des rivières, et des rivières

De larmes troubles.

Tantôt souriante.

Car, Emotion souriait beaucoup

Elle riait même souvent aux éclats.

Mais au fond, son malheur

Etait immense, car elle était incomprise.

 

C’était de loin,

Les deux plus belles femmes

Du pays poésie,

Plus belles encore que leur mère, la Rime.

Belle comme de la musique,

Elle n’était jamais triste

Car sa beauté suffisait à son bonheur.

 

La légende dit que Transparence et Emotion

Ne se sont jamais connues

Et que c’était la raison de leur immense malheur.

La légende dit aussi que leur esprit

Est présent dans le cœur de chacun

Et que celui qui les réunira

Sera un poète, mais qu’il devra se méfier

De la rime.

 

 

J’ai rêvé d’une amie.

Elle avait la joue posée sur mon cœur.

A la lueur de l’aube sur le «  lac ensorcelle  »,

Elle écoutait le silence, mêlé à l’onde de mes peines.

 

             Un sourire dessinait son visage.

Je me souviens, elle avait une blessure profonde,

Aussi profonde que notre amitié…

J’étais le seul à la voir…elle…

Plus que tout, j’aimais la caresser de mes mots

Pour soulager ses peines. Aimant l’autre…

 

 

 

 

Heureux celui, qui possède son rêve

Du cœur à l’âme, jusqu’ au bout des cils.

Du ciel, au vent aux parfums multiples,

Heureux celui qui prend corps de tous les éléments

Et s’enivre d’amour, pour croire encore et rêver toujours.

 

Oui heureux celui qui sait fermer les yeux

Sans craindre la nuit

Mais la dessiner

Sachant regarder les étoiles jusqu’au jour

Et ouvrir les yeux.

 

 

Kim

2004/2007

 

 

                         

 

  

                                                         

 




#376148 l arborescence de mes pensees , Nebuleuse

Posté par kim - 24 avril 2020 - 10:51

                        Nébuleuse         

 

 

                                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les arbres pleurent de lourdes feuilles mortes,

Comme mes souvenirs, que le temps emporte.

Et le soleil, verse une lumière atone

Qui déteint sur mon cœur, ou doucement résonne

La mélancolie du refrain de l’automne

 

Kim

 2005

 

 

Ou est tu âme solitaire

Et quand est t-il de toi ?

Ai-je posé tienne.

Avant que les jours s’enlacent.

 

Ton sourire me dit souvent,

Qu’à la lueur du vent

 

Cervelles légères à jamais condamnées

Dans la société haute ils meurent doucement,

 A graver les mots sur les roches

 

Dans la mer jusqu’ aux terminaisons à souffler

Ils sifflent fort que les oiseaux s’enfuient.

 

Mais elle,

 Ne puis s’empêcher de croire au bonheur.

 

 

 

 

Es tu partis

 Ou bien es ce moi

Qui s’en alla

Pour d’autres dérives.

Loin de moi, de toi, de notre histoire.

Faut t-il toujours blesser

Toujours aimer

Sans amour toujours

De nouveau, encore

Faut t’il toujours aimer ?

 

La Sirène miroir

 

Ecrire me fait souffrir

Te regarder me fait penser

Qu’il n’y a surement plus

Que toi pour me comprendre

 

J’aime regarder ton visage

Tu es belle tu es une fleur

Que reste-t-il de ma candeur.

En réalité plus grand-chose.

Mais lorsque je m’allonge près de toi

Il me revient un instant de vérité

 

Que reste-t-il de ma candeur ?

L’ombre qui me heurte

Est semblable à la ville déserte

Que j’eusse aimé ?

Etait ce vrai ?

 

Mon esprit est pareil

A des miroirs par milliers

Qui s’éveillent par instants.

Mais je retombe dans l’ignorance

De ce qui anime ma vérité.

 

Cette douleur est affreuse

Il n’y a rien de certain.

Et le tumulte disgracieux ;

 

Volage ; cet enfer me souri

 

Je lui réponds que seul le bonheur m’inspire

Un bonheur simple comme te prendre dans mes bras

Toi qui es belle comme la paix d’un souvenir léger

Alors le diable me répond

Que lui aussi fut t’il un jour

Aimant et généreux

Alors je me relève plus fort le faut t il ?

Il n’y a rien que je désire

Je veux juste reconquérir la femme qui dans une vie passé

J’ai aimé et que j’aime encore.

 

Alors le diable encore me souri

Mais je ne lui souri pas

 

Elle n’est pas ma muse

Reflet de mon égoïsme

Elle est sirène miroir

Nue.

 

C’était là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient,

 Une danse à chaque cri ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours.

Embrasse moi lui dit-elle et la musique l’embrassa

 C’est une évidence, un rêve libre et sans chagrins.

 

 

La princesse du temps ;

 

Princesse du temps,

Sempiternelle, à la fin

Et au commencement

 

Tu es la fleur

L’invasion

Et moi le sauvage

Libération

 

De quoi me parlais-tu ;

Je me souviens.       Toi

Fleuraison

 

Le chant et les racines.

N’as-tu jamais songé à la pluie ?

 

Tu es le prisme et la lumière

Qui change la loi

Dehors le soleil brille

Pourquoi fait t-il si froid ?

Je ne sais pas…

 

Le bonheur m’a trahi.

Sans bruit

 

Lumière sans loi

D’une saison à l’heure méconnue ;

Je cherche lueur

Dans le froid.

 

Le bonheur m’a trahi.

 Sans bruit

 

Tu es le prisme

Tu es ma lumière

Qui change la loi

 

Nous irons marcher

Et jamais, au grand tord

D’avoir été ; heureux

En marchand, muet tranquille

Et criant des mots doux

Brillent sur ton corps, tes yeux, musiques

 

Avant que je parte, reparte sur l’ile

D’étoiles

Désert,

Achevé de ma solitude ;

 

Reviens à moi.

 

Rien, cela n’est rien que l’ombre pareil

En ces lieux que seul le temps lui-même traverse sans rien abimer

 

 

 

 

A rien, à tout à toi

 

Dans le bleu océan,

Il y avait des fougères

Qui rasaient les sols

Comme sur la terre.

 

Je ne regarderai plus les étoiles.

Jolies.

La faute a qui ? A quoi ?

A rien à tout. A toi !

 

Arrêtes un peu de bouger comme ça. Là

Restes près de moi.

Je ne regarderai plus les étoiles.

Ni le vague, ni les tours,

Elles sont grises. La faute à qui, à quoi ?

A rien à tout ! La faute à toi.

 

 

La petite fille du soleil

 

 

Quelle est cette mélancolie

Que je vois dans tes yeux 

 

Un accord ;

Une partition

 

Il y a longtemps déjà

Que je t’aime.

 

Serai-ce la nuit qui t’appelle

Ou l’inconnue liberté

Qui t’enlève à la loi

Je t’ai aimé il y a longtemps déjà

 

Tu es loin je le sais

Comme la pomme de jouvence

Il faudrait arrêter le temps.

 

Comme l’arracheur d’arbres

Et celui qui balaye les montagnes

A quoi bon partir à la conquête de la liberté

Si à l’amour nous ne voulons pas nous livrer

Comme la petite fille du soleil

Et le prince sur son cheval blanc

Je sais que tu m’attends.

 

 

L’idiot

 

 

Pourquoi mon esprit s’éternise t-il sur ce corps que je parcours sans rien savoir.

Le méli mélo du destin s’arrache à mon cœur

 Et les notes qui bougent pour moi cet éteint

N’ont pas fini de poser sur l’horizon défunt,

Leurs désirs sans pareils.

Et mon cœur qui déteint.

C’est vrai et si je continue d’écrire sans fin,

C’est que les misérables notes qui entourent mon enveloppe d’écrin

Brillent comme un  soleil sans amour qui s’éteint.

Et si mon cri traverse la glace et les miroirs, c’est qu’au fond fragile mis à nu,

Je pense mes blessures qu’infligées ; j’inflige ;

Pareil à l’idiot Je guerroie et ne sachant pourquoi,

 La vérité m’emmène laissant les injustices voler comme l’oie

A la surdité totale n’écoutant que les notes mon bel oiseau et son sourire dans mes bras.

 

 

 

 

 

 

Kim

Novembre

2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    

 

 

 

                                           Nuit Perse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jérusalem

 

 

 

Jérusalem la belle

Jérusalem sans peines

 

En bas

Cents pas

En haut

Pour l’eau

 

Jérusalem la belle

Jérusalem Sans peines

 

 

 

Nuit Perse

 

Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser

Les étoiles ont joués sur le ciel rouge

Les amants sur le toit du palais envouté

Pour ne rien dire

Se sont embrassés

Ce doit être une nuit Perse

Rien et tout leur appartient

Les pensées, les fleuves, les contrées

Et toi, libre et enchantée

Amour pour cartes éparpillées

 

 

Poésie

 

Poésie

Dans ton temple tu m’accueilli

Il y avait des tableaux

Mon Dieu qu’ils étaient beaux

Il y avait des statues

Mon Dieu qu’elles étaient belles

Et il était permis aussi

Lorsque l’on était sage,

D’écouter la nuit

Dans tes bras petits

Je ne te ferai jamais de mal

Poésie Merci

 

 

Kim

2012

 

 




#376146 l arborescence de mes pensees ; mes feuilles à l' étoile

Posté par kim - 24 avril 2020 - 10:45

Mes feuilles

 

                            À

 

                      L’   Étoile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   J’écris aujourd ‘ hui en date du dimanche 9 décembre 2012. Alors que le choix des poèmes qui composeront ce recueil est encore en mouvement dans ma tête ; le titre même du recueil n’est pas encore sur, je sais qu’il est achevé. Je n’ai plus la force, je suis extenué. Ce n’est pas un sentiment que j’imaginais, je l’ai toujours ignoré, je parle de ce moment de vide où il n’y plus rien à espérer de la poésie. Elle m’a tout pris, cela est comme ça.

Que reste-t-il de ma candeur, en réalité plus grand chose. J’ai 26 ans, ces poèmes ont vu le jour, ils sont tous vivant ; Dieu sait s’ils resteront là à contempler les soleils de la nuit, s’ils jouiront par le jour, s’ils seront à leur tour capable de rendre l’amour à la terre qui les a fait naître. L’arborescence de mes pensées est un chêne, il est humble, redoutable, fragile comme du cristal, ses feuilles sont la lumière de  l’espérance sa nuit, les pensées qui l’entoure.

J’avais 18 ans lorsque j’ai commencé à écrire, je ne sais pas qui était ce garçon. Ce temps m’est inconnu. Il y avait des tableaux, il y avait des statues. J’écoutais la nuit ; maintenant la nuit m’a abandonné. Elle m’a dit va maintenant je n’ai plus rien à t’apprendre .Que dois je faire. Je n’y vois plus rien.

 

Le monde a détruit mes saintes voluptés

Elles volent sur un tableau de chasse

Qui arpentera la douceur des monts aimés

Le ciel bleu parachève douleur, sur l’océan d’extases.

 

Mon cœur en mouvement

 Veut bien croire à la pluie

Mon cœur en mouvement

Ne rêve plus la nuit.

 

Guide moi encore un peu

Toi qui m’as tout donné

Guide-moi encore

Vierge, ma sœur tristesse

Toi pour qui j’ai tout donné.

Je le sais bien

Que tout s’arrête

Je le sais bien,

Oui mon amour

Ma sœur tristesse.

Il le faut bien

Qu’aux étoiles, seule

Tu partes reposer

Mon amour ma sœur ; tristesse

Je ne t’oublierai jamais.

 

 

 

 

So li ti di na Ré

 

 

J’avais imaginé

Que l’ombre partie,

J’avais imaginé que l’ombre partie.

 

Sommes nous seul ici bas ;

O solitude Salît di Na.

 

J’avais imaginé, bien des bruits,

Des ombrages sans soleil.

Les étoiles sont toujours .Là,

O solitude salît di Na.

 

Mais voilà, j’écris sans

Regarder le ciel, et les

Etoiles me narguent et

M’agacent ; je ne vois

Plus le ciel et

Les étoiles m’agacent.

 

Assez va de lutter

Assez va, Soli ti di na Ré

 

C’est pour les notes qui

M’ont donné ; un je t’aime

 

Fleuve dont tu ne sais.

Peu importe, je ne

Leur ai pas demandé leur adresse

C’est une histoire d’amour comme ca.

 

Faut pas comprendre,

Y a juste ça qui va,

Sans retour, la belle

Affaire. Mais va

 

Y a pas de

Ta pris ça et va

Et puis, ca va et là, mais

Au fond y a pas grand

Chose c’est juste la

Perle là parle des

Bras unis ; s’en vont

Ça et là.

Solitude, Soli ti di Na.

 

Kim

Décembre 2012

 

L’ail et la merde

 

L’horizon bleu

Embaumé et tristesse

Joie. Cimes baladées.

Je n’ai voulu

Faire de tord à personne.

Ah la bonne humeur vole

Sans personne.

 

Le ciel blanc ; blanc cassé

Egraine sa parole

Emeraudes par milliers

Ont recouvert le sol

 

Il n’y a plus de couleurs

Et le gout faut t’il s’en souvenir

Je ne m’en souviens plus.

Les voix brisent et tues.

 

Regarde bien oui regarde.

Il n’est pas impérial que de s’exprimer.

Il est impérial de se taire.

Si mes paroles

 Te dérange.

Désert ambiant, confusion des masses

Alors exprime toi, dis le cri le

Mais garde, au vide qui comblera ta haine

Si la poésie est violée, tu en subiras la peine.

 

O dictat, esclaves sans paroles

La douceur du givre est trop confortable

Il y aura fallut enlever l’ail de la bouche des

Esclaves pour que l’Egypte se révolte.

Si le parfum que je dépose vous dérange ;

Il est de la vie de détruire la beauté.

Mais surtout n’oubliez pas que

 La médiocrité, que l’on embrasse

Est une insignifiante merde sur laquelle le temps repose

 

 

Kim

Décembre 2012

 

Après la pluie

 

A ma mère ;

A la plus douce.

A mon pays que j’aime et qu’il faut aimer

Et à ma mère encore qui ma donné la vie et l’amour ; juste, humble d’esprit ;

Ceux et celles qui n’ont pas reçu l’amour d’une mère

Qui comme ont dit en Chine, transmet sa force à l’enfant.

 

 

 

Comme un chagrin ;

 

 Etincèle ton visage.

Désert des sens.

Auréole ajustée.

Chante l’oiseau mélancolie

Auréole à la pluie délivrée

Sans cartes avance, pose

Gouffres lumineux ; lueur du matin.

Le temps repose ; calme ici bas

Terre basse. Ô bassesse. Cesse

De tourner.

Mère des oublis, sème chanson.

Douce et comptes bleus

Bleuis, chante folie

Prise ; l’invasion volée.

Embrasse

Chagrin. Vert des près

Splendeur de ta chaleur

Reste le soleil, blanc.

Matin resplendit.

Matin de la ville perdu

Ton cœur est loin.

Chaleur manquée, sur brume. D’été.

Saison, oraison défait.

Longue agonie, veines paroles, dans l’océan Nu.

Veines paroles vont par les

Montagnes, sans charme.

Veines paroles, ailés volent à jamais

Que j’oublie.

Les courants insensés de la veine vie.

Respire les parfums, la promise Mère. Patrie.

Non tristesse et charme. Non tristesse et charme.

Vie régulière, abondante. Vie régulière abondante ;

 

Après la pluie

 

Kim

Décembre 2012

Inspiré par la composition piano de Mark Tilleke : « après la pluie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                Les papillons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se termine la vie là ou l’illusion commence.

J’ai passé ma vie à aimer ton absence

Les papillons se cachent pour s’aimer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aimer de la racine aux branches, le fruit est un autre.

 

 

Samedi 19 Mars,

 

C’est la veille du printemps, le temps depuis quelques temps est radieux.

C’est la veille du printemps, mais sur mon cœur il n’y a qu’une seule saison

Car la neige de  l’hiver sur mon cœur tombe et tombera.

 

Dehors le printemps,

Chante le bonheur au rythme de l’astral empereur

Et moi pourtant je cherche une lueur dans le froid

Car le soleil m’  a perdu

Dans une torpeur sans loi

D’une saison à l’heure méconnue

 

 

 

 

La douce nuit a chassée le roi Soleil

Partit se pavaner au loin dans l’aurore

Arborant fièrement ses longues plumes d’or

Et moi bercé par la langueur du sommeil

Mon esprit s’évade au dos de ma plume

Guidé par la blanche déesse la Lune

Vers un pays si beau à mes rêves pareils.

 

Kim

2005

 

L’orage des maux gronde

La foudre tombe

Sur la poésie en terres fertiles

Tu en garderas l’essence

 Qui te rattache et te sépare des convenances

Pour que prenne la vie en terres d’exil

 

Kim

 2006

 

Demain si j’en ai la force,

Une à une s’envoleront mes feuilles,

Sans qu’aucunes de mes pensées ne pèse

Je serai sourd peut être, muet sans doutes, aveugle surement.

Mais il me restera ce frisson qui me traversera le corps

Peut être alors pourrais- je aimer

 

 

Il ne savait pas par quelle folie l’équilibre dans son cœur se rompu 

Comme la neige de ces hautes montagnes.

La neige des hautes montagnes sur son cœur tombait sans trêves.

Je rends la raison aux mensonges de mon existence.

Aux mensonges de son existence Il se sentit bien de ne plus penser

 

 

Peu importe

Je peux mourir maintenant

Que le vent m’emporte aux firmaments obscurs

Mon amour mon azur je ne vie que pour t’aimer

Et je me souviens comme un écho lointain avoir vécu la mort

Que je meurs par un printemps désespéré,

Je renaitrai pour continuer à t’aimer.

 

 

Je reste là,

 Je me souviens et j’oublie.

Le jour se disperse en étoiles des mots de la nuit

Je reste là,

 Peindre une dernière toile

 Avant qu’il me souvienne que le paysage s’oublie.

 

Janus crois tu en la mort comme tu crois en l’éternité ?

Je sens mon cœur qui balance au rythme de mon passé.

Janus crois tu en la mort comme tu crois au destin ?

Une étoile file étirant la lumière puis s’éteint

 

Janus je crois  que ce que l’on vient de voir et qui nous éblouit

Est beau et triste comme la vie.

Je regarde, je me souviens et j’oublie.

 

Mes veines sont l’habitude qui glisse en mon corps objet

Et mon cœur bat comme il s’abat

 

J’ai perdu mon sang,

 J’en ai perdu les mots,

Les mots assassins

Sont partis bien loin

 

Tout est noir,

 

Noir ou bleu nuit

Dans mon monde je confis

Mes mots à la Lune et aux étoiles mes sœurs poésies.

Viens avec moi,

Je t’emmène,

Te plait-il

De m’aimer quand même ?

Mille fois.

Miles fois plus que l’amour lui-même ?

 

Kim

 2008

 

 

Des cendres sont tombées sur la poésie.

Je vois des ombres figées comme des pierres

J’entends des échos de voix qui frappent en éclair

 

 

Je ferme les yeux et j’en perds toute envie

Le carrefour des désirs me berce d’ennui

Je ne cherche plus l’amour de croire

Et lorsque je saigne silence sur le chemin de l’espoir

Pardonne les errances de ma triste mémoire

 

 

Ma triste mémoire aux jardins dépeuplés

D’orgueil et d’encens des monts embrumés

Je suis triste comme la Lune Solitabimée

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

Comme le peintre, le musicien, le marchand de pensées

Repensent la nature, la neige, les parfums tant aimés.

 

La nature fermée faut t-il quelle soit autre ?

La neige qui est tombée et qui n’est jamais venue

J’aimerai pour toi t’embrasser comme un autre

Que je n’ai jamais été et que je ne suis plus

 

Mais garde mélancolie brève !

 

Je ne suis statue que pour un instant, un rêve

Il faut pour assouvir mon besoin de timidité

Que pour un instant, mon rêve soit ton rêve

Entre tes cuisses solidement posées

 

Et d’une lenteur presque immobile

 

Je m’endorme sur toi comme un enfant glacé.

 

Emprunte

 

 

La glace au profond trépas

Y a t il encore de la place subsiste t-il des lois

Tendres et absolues

Qui offrent stabilité ou du moins l’illusion

De n’être seul et reconnu

 

Misère douce volupté

Tu posas ton emprunte, ton baiser

 

Sur les fronts ;

 Possédés.

Des déracinés

 

Kim 

2008 / 2012

 

Les espaces infinis

 

Prince guerrier, frère des poètes

N’est t il pas temps de baisser les armes ?

Frère guerrier maitre des archers

N’est t il pas temps d’appareiller ?

Sur la vie comme ; à la mer

Mon corps a suivit et jamais pour le vouloir

Les courants mouvementés

Et qu’aurais je pu dire

Face aux plages amoncelés

Tant de morts on criés ; rien

 

 Moi triste comme un cierge

A la mer et encore plus déraciné

Sans mourir j’ai appris à voler ;

 

Mais quand est t- il des espaces infinis si incompris je demeure ?

Les saintes voluptés mon glacés les paupières

Et face à l’enfer, les beautés qui m’entourent

Ne parlent plus d’amour

 

Angoisse

 

Ombre farfelue

N’as-tu donc point nommé des nuages et du feu la semence éternelle 

Mais ton esprit qui dégage de sa toute puissance ne saurait être libre

S’il trouve refuge dans cette enveloppe nacrée.

Jadis souviens t’en tu l’embrassas avec tant de candeur 

 

Entre la mer et le ciel sur les marches de l’oublie.

 

Berce-moi de ta beauté infâme

Donne-moi ta main

Baisse les armes

De ta prison écarlate

A jamais libérée

L’éclair a brisé âme

Si ce n’est pour moi rien et tout entier

Tu périras dans mes flammes

Horreur arrogante

A jamais aspirée

 

Kim 

Juillet / Aout 2012

 

 

Une froide pluie tombe comme par erreur

 Sur le printemps de Paris

Et sur mon cœur

Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie

 

Les bourgeons blancs des noirs mystères de mon âme

Ont fleuris brusquement

Et le vent les emporte en neige

Vers le ciel gris de mes larmes

De là ou tombe l’amour

De là ou tombe la pluie.

 

Kim

2008

 

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Mère nature

 

L’asservissement commence par une absence

Un cercle d’ombres certaines, détruisent l’esprit poétique des choses

Ne répondent plus qu’à des automatismes meurtriers ; jouissent, brûlent et disparaissent.

 

Aux Galets Animés Toute Tristesse Absolue Cherche A

Brisée

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Papillons au vent

 

Il n’est plus temps de penser ni même de sentir

Ce qui nous attend n’est ni trop ni pas assez.

La nature qui jacasse comme un feu tourmenté

A compris l’éveil de nos sens.

 

Nos souffrances, rien ; c’est un feu de paille.

Il se peut que la distance ne soit plus que tempérance ;

L’horloge tourne encore un peu, patience

Pas de tristesse, pas de larmes

C’est le bonheur et nous n’auront pas besoin de le crier

Puisque son parfum imprégnera tous les vents

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Poésie dans ton temple tu m’accueilli

Il y avait des tableaux mon Dieu qu’ils étaient beaux

Il y avait des statues mon Dieu  qu’elles étaient belles

 

Et il était permis aussi, lorsque l’on était sage

D’écouter la nuit.

 

Dans tes bras petits

 Je ne te ferai jamais de mal

 

Poésie

Merci

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Encre de Chine

 

Etincelles vaporeuses

Vous montiez  aux cieux

Etincelles brumeuses

Et nuages hideux

 

La mer de chaleur et de pluie

Reçoit les éclairs au creux de son lit

 

Les vagues hautes montagnes

Et le tonnerre Chamois gris

Et l’amour

Sur la campagne

Perlait,

Nos amours ; d’encre de Chine

 

Elle brillait sur le noir paradis.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

L’étrangère

 

L’étrangère a dit un jour je partirai

Au vent d’Est qui m’emporte à son grès

Que suis de plus que cette feuille un jour qui rêva

Que suis-je d’autre finalement feuille morte

Et si l’amour m’enlace sur que je n’aurai plus de peines.

 

Amour

Baisers de cire, pollen

Mon soleil

 

Mais quand est-il des souvenirs véritables ?

Ils n’ont plus de parfums et partent …

 

Et ces fleurs, qui me blessent le cœur

Je ne les sens pas je ne les sens plus.

 

Depuis tant de jours depuis tant d’années

Au désespoir infini de ne savoir aimer

J’en ai perdu le goût des choses

Regardant s’éloigner la vie

 Mais qu’as-tu ombre de lumière

A pleurer ainsi ?

Ton âme ne vit-elle que de peines

Et ton cœur au reflet pareil

Te blesse t- il tant de battre ?

 

Ma belle étrangère entourée d’étrangers

Ici ; les coutumes, les fleurs  amères

Au goût mensonger 

Ici sur ta bouche d’amour Je poserai un baiser.

 

 

Kim

2012

 

Juillet/ Aout 2012

 

 

 

 

 

Love dream

 

Fresques,

Arabesques;

Palais de jade

 

O temps d’ hier ?

 

Je n’ai que peines à souffrir

Et ne souri plus beaucoup.

 

Je veux m’allonger sur les contours de tes sens ;

Te parler d’ hier

Un peu

 

Et surtout d’Aujourd ‘ hui

 

Tous les deux nous fuiront

Ma prière,

Ma chance 

 

L’  égoïsme et l’infamie.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

Far away from;

 

Mes souvenirs

Toujours to come,

 

Toujours partir

 

Aujourd ‘hui

Point  n ‘ est de joie,

Plus de souvenirs.

 

Je regarde la lune Solitabimée

Et le ciel pale mes raies.

Aux étoiles je veux partir.

 

Ici la ville à bancs donnée

M’écœure à en vomir.

L’égoïsme

Oui qui l’est le plus ?

Et autres

Menus plaisirs

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

De partout (avec toi) je veux m’enfuir.

 

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

Une hirondelle fait parti de moi,

Une hirondelle

Cache sa joie

Elle s’est envolée vers les montagnes Russes

Et de rouge en bleu,

De turquoise aussi.

 

Mais elle dira surtout

Pas en chantant

Ni en parlant

A la manière du perroquet

Non toujours pas

C’est une hirondelle vous dis- je

 

 

 

Ton chant est un chant guerrier

Mais cela n’est que muraille car tu es libre par nature.

 

 Tes yeux sont l’horizon ou les couleurs se confondent.

 

Prince guerrier frère des poètes

N’est t’il point temps de baisser les armes ?

Frère guerrier, maitre des archers

N’est t’il point temps, d’appareiller ?

 

Kim

Aout /Septembre 2012

 

Les cartes

 

Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser

Les étoiles ont jouées sur le ciel rouge

Les amants sur le toit du palais envouté

 

Pour ne rien dire se sont embrassés

Ce doit être une nuit Perse.

Rien et tout leur appartient,

Les pensées, les fleuves, les contrées

Et toi libre et enchantée

 

Cartes pour amours  éparpillés.

 

 

Kim

 

septembre 2012

 

Tomimouk et sa plume ( LE VENT )

 

Il faut pourtant que mon âme s’évapore et retombe en bruit de scène.

Le brou ah pestilentiel qui entoure la vallée des vents continu à me suivre ou que j’aille.

J’entends claquer ses dents.

De peur, ou peut-être de rage, une rage soudaine et permanente.

Il n’y a aucuns amours. Et d’ailleurs les éléments qui virevoltent sont comme figés par l’ennuie,

La vieillesse, la jeunesse est semblable, ils mangent avec de grandes fourchettes pour que leur bouches énormes accueillent un tas de cadavres cuisinés,

Ils chantent en grâce, mais il n’y a aucuns amour, ce paradis est un enfer.

A quoi bon ? Croire encore.

Oui il le faut pourtant. J’ose espérer. Le vide est un abri et l’abri est une chanson fausse. Elle ne peut contenter personne et ceux qui s’y adaptent sont des rats tristes d’être joyeux de tout posséder.

Non à ce titre, il faut mettre un terme, à toute cette cacophonie prête à consommer ; et les micros ondes tueuses agitent les portes suspectes de Nelly green, ou bien Nelly blues, Nelly souffle ;

 C’est à vous de choisir une amoureuse, aller encore un effort. Voilà ; c’est fait, nous sommes maintenant dehors.

 

J’ai fait tomber ma plume,

C’est à dire que tout ce qu’il  se dira à l’ instant ne pourra être écrit ; bien cela n’est pas grave. Si en fait c’est vraiment très grave ; allons chercher une autre plume.

 

Un lien s’était construit entre Tomimouk et sa plume, s’était quelque chose de fort, ils avaient parcourut de nombreuses distances ensemble. Dans l’avion, les nuages lui rappelaient sa vie d’avant et s’était bien le seul moment ou elle était nostalgique. Oui sur qu’elle était triste lorsque à la fenêtre du hublot les nuages pleuraient et repartaient vers la terre. Mais plume de faucon ne pleurait pas, elle planait dans ce corps de métal, la liberté est intérieure se dit-elle, on n’enferme pas une plume.

Mais personne ne faisaient attention au paysage, c’était comme ca, ignorant la magie ;

C’est là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient ; une danse à chaque cris ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours, embrasse moi lui dit t’elle et la musique l’embrassa, c’est une évidence, un rêve, libre et sans chagrins.

 

 

Kim

Septembre

 2012

 

Le rêve

 

Ce matin le paillon est revenu

Il avait changé de couleur je crois

Cela a été bref, il s’est cogné à la fenêtre

Et puis il est repartit, il ne reviendra plus je crois

 

Kim Septembre 2012

 

 

Les danseuses d’ivoire 

 

Ce sont des danseuses  qui enchantent la forêt.

 

Elles dansent sur le lac gelé

La tête levée regardant le ciel.

Le ciel bleu cela n’a pas changé

Depuis la nuit dernière ; une éternité.

 

Le soleil qui discourt avec les étoiles

 

Et les danseuses d’ivoire

Tristes de ne pouvoir aimer ;

Dansent prisonnières de la forêt.

 

Kim

Septembre 2012

 

 

 

Ce matin un papillon s’est posé sur mon esprit.

C’était un papillon de fière allure

Il s est posé et il est repartit ;

Si je me souviens bien la couleur orange était dominante dans mon rêve

Et le noir, en neige

Flottait dans les airs sans en entacher les contours.

 

Papillon tu m’as laissé un vague souvenir

Papillon tu m’as laissé.

Mais les couleurs qui sont l’absence ne cessent de tourner ;

 

Et ce voile d’indienne

Aux grands voiles flottants ;

Un baiser sur ton front ;

 

Au revoir papillon.

 

Kim

Octobre 2012

 

 

 

Ton martre

 

Autant qu’il me souvienne, c’est un tourbillon.

Une vague scélérate et moi le bateau.

Ce peut t’il en être autrement ?

Oui, même si la destinée des arbres est une longue tristesse.

 

C’était il y a très longtemps

En haut de ma tour, je voyais Paris, c’était beau

Tout cela était ma ville, c’était à moi.

 

Je ne savais pas encore l’or qui tombait.

Sur les rails des trains, le square

La tour d’en face ou vivaient mes amis

Et au loin derrière la brume

 

C’était ton Martre

 

Kim

 Octobre 2012

 

 

 

 

Au cinéma

 

Bonsoir le jour

Je ne te vois plus

Bonne nuit amour

J’ai déjà trop lu

Il y a bien longtemps

La nuit, c’était avant

Il y a pourtant une pluie de mots

Qui flic et qui floc.

Dans l’eau

A présent que tu t’éveil

Je te regarde

Au jour

Amour.

Comment t’appelles-tu ?

Qui est tu ?

Je crois t’avoir

Déjà

Vue.

Une danse

Un pas

Tu es ma proie

Câline.

Dans mes bras

A l’unisson

Nous écouterons

Des chansons.

Des bêtes et

Des plus fines

Nous parlerons

 Des arbres, des branches

Et des racines.

Nous irons au cinéma

Regarder la pub qui défile

Le bonhomme bleu qui glisse

Tranquil

Et les lettres d’or.

De Toi

 Je veux encore

Kim Octobre

2012

 

 

 

Elle se parfume

Devant son miroir

Et son sourire et ses yeux

Sont encore un peu triste

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

Sans doutes a-t-elle déjà trop rêvé ; sans doute.

 

Dans son cœur il y a encore de la place pour aimer

 

Elle se parfume

Devant son miroir

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

 

Kim

Octobre 2012

 

 

A l ‘ heure qu’il est,

 

Dehors est sombre comme un oiseau noir.

Dehors vole au loin, loin de mon cœur,

Et mon cœur reste là sans guerre,

Pure comme l’eau.

Je voudrais nager avec toi

Où ; est ce possible ?

De croire ? D’aimer ? Toi

 

Comme un cauchemar loin de ce paradis

 

Kim novembre

2012

 

 

 

 

* « je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,

Et qui n’est, à chaque fois ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                     

 

 

 




#376145 l arborescence de mes pensees , poemes deja publies

Posté par kim - 24 avril 2020 - 10:37

A la faveur des étoiles

 

Plus que m’inspire le temps
Plus que m’inspire mes âges
Je ne vie qu’à ces instants
Où l’éphémère caresse mon cœur sauvage

Au delà des illusions envahissantes
Qui écorchent nos vies
Au delà des richesses chantantes
Qui enivrent nos nuits

C’est de l’autre coté que repose mon esprit
Là ou mon cœur blessé d’amour dépose ses voiles
C’est de l’autre coté où je meurs sans cesse et revis
Là bas au loin à la faveur des ETOILES.

Kim
12/07/08

 

 

Aux contours de votre souvenir

 

J'aime me languir

L'esprit à fleur de plume

Aux contours de votre souvenir

Sable fin caressant la dune



Je vous ais tant rêvé,

Repensé

Et désiré encore



Que cet amour sème déjà

Sur le destin au parfum secret

Des milliers de fleurs d'or.



Et lorsque mes yeux cessent de s'ouvrir au sommeil

Que les contours de votre corps, de votre visage

S'effacent dans la brume comme le souvenir d'un mirage

Je cours alors, les yeux fermé pour rattraper mon soleil

En pensant si fort que jamais je ne m'éveil.



KIM

28/05/07

 

 

 

A mon père

 

Je cherche et je te perds chaque jour un peu plus
Et je me perds moi-même
Sans rien trouver de présente chaleur en ma tête reposée
Qu'un présent qui se perd lui-même
Aux frontières du passé.

Pourtant la mémoire même s échappe avec la raison et le sens du temps
Qui perd tout son sens
En partant loin bien loin au large de l’ existence, en filant loin bien loin comme un voleur ;
Toi mon père et mon cœur Orphelin de toi, Orphelin du néant, Orphelin d un mirage.

Mais que me reste t’il qu'un vide, grand et noir et l espoir de retrouver le bateau amouraché de l âme
Que je n ai pu comprendre, que je n ai pu aimer mais que j’aime et que j’aimerai à jamais, qui file, qui file vers le trouble large

Et l enfant éternel pleure debout sur cet îlot de terre les yeux fermés,
Ne sachant même plus se souvenir
Mais attendant toujours, toujours, pour l’ éternité.

 

Kim

 2008

Cheval magnifique

 

Un air tendre passe a la radio .je ferme les yeux sur des souvenirs

Que seule cette musique semble savoir dompter.

Je me plonge dans l océan de ma mémoire

Qui,  mine de rien, du haut de mes vingt ans

S'étend au delà parfois du palpable.



Et voila que ce simple accord, se dessine sur l'horizon d un paradis perdus,

Qui comme cette vieille chanson que j aurai oublié,

Surgit au gallot, comme il était partit, comme si de rien n était

Au dos de ce cheval que l on appel le temps.



Je ne le réécouterai jamais aussi bien que maintenant

Car je sais ce que l éphémère a de précieux.

J'en arrive à en sentir les parfums, le vent me caresse l esprit,

Je pourrai presque le toucher ; mais c est alors qu'il s'affole.



Et je reste là, pensif regardant s'éloigner au gallot,

Au rythme decrescendo de la musique

Ce cheval parcourant l’ horizon,

Ce cheval si sauvage, si beau,

Ce cheval que l'on appel le temps.



Kim

Juin 2007

 

 

La poésie est t’elle en danger ?

 


Que penser de cette nouvelle vague de poètes ignorant les règles classiques ?

Le débat fait déjà sensation par presses interposées. Notre chroniqueur perdu dans les tourments du baccalauréat à son idée sur la question, mais sans répondre aux diverses provocations .A ce titre, notre journal a établit des règles strictes afin d éviter toutes polémiques !









 

 

Laissons donc le poète exprimer son moi

De toute la façon qu'il soit

Avec tous les moyens dont il dispose

Du plus classique au poème en prose.

Des règles mais pourquoi ?



Regarder une femme et prétendre l'aimer

Pour sa forme, son physique

Sans nier l’importance de la musique,

C’est insulter son intégrité !



Hors là se trouve l'essentiel

Car tout le reste n'est qu'éphémère,

Que d'importance au superficiel !

Alors que l on parle d un langage intérieur !



Non !la poésie n'est pas belle !

Elle parle l'ineffable,

Une ride sur un visage,

Un regard éternel.



Et si ces grands penseurs à la pensée éclipse,

Qui pensent comme on récite

Parlent d'amour comme ils parlent de poésie,

Je plains sans méprise leurs femmes incomprises



Mais aussi ces maris

Sachant tout et surtout rien

Sont les derniers avertis.



Mais allons bon ! Ce conflit difforme

N'a ni queue ni tête, parlons peu pour parler bien

Tel n'est pas la devise ?

Car j'aime suggérer

Et d’ ailleurs à ce sujet

Ignorance vanité et bêtises(s)

Sont pour ma part déjà pardonnées.




    

  Le Canard Déchainé

  Kim

 

 

 

Entre deux mondes ; poésie

 

 

Il devait être minuit l’air était glacé et d’une pureté rare.
Pas un souffle de vent. Il respira un grand coup et leva les yeux au ciel.
Là...son regard tout d’abord,
Puis ses pensées, son cœur et son corps
S’abandonnèrent dans l'immensité infinie dessinée par les étoiles.
   Il resta immobile, là...
Transcendé par les soleils de la nuit et les lumières d’autres mondes.
    Une minute? Cinq minutes? Peut être beaucoup plus...Je ne pourrai le dire.

Puis il reprit ses esprits et pensa:
C’est beau comme le reflet des lumières de la ville.

Mais non, c est de l’autre coté,
C’est bien au delà,
C’est la bas dans les étoiles.

 

Kim

28 janvier 2008

 

 

 

 

Au reflet d’un regard

 

Ce qui me fait frémir à l’ instant c’est le vent nu
Qui habille le mouvement des feuilles.
C’est le vent toujours qui traverse les nuages en une rivière blanche.      

C’est la palombe magnifique
Sur le sommet du fronton      
                    
Qui se pose longuement,
                      
Cueille  le jour
                    
Et le printemps surtout.

C’est cet oiseau qui traverse le reflet de mon regard ;
Se jouant de l’attraction, des lois des choses,
Plane si haut dans le ciel et en mon esprit qu'il parait confondre les éléments pour se poser sur les nuages.

 

 


Kim

26 mai 2008

 

 

 

Janus comme du soleil à la lune

 

Janus comme du soleil à la lune

Regard pénétrant le ciel, la vie
Tout de joie joué
Cachant au paraître

Le portrait originel
De ses sentiments profonds
Hirondelle fragile
Volant le printemps à l’hiver ;

Saison de glace miroir saison
C’ est moi Janus comme du soleil à la lune
Regard pénétrant le ciel, la vie
Dormant sur l’ horizon et précieusement nostalgique,

       Amoureux de la vie,
       Illusions et amertumes.

      
Kim Aout 2007

 

L’énigme

 

Je n’ai pas peur de la vie

J’ai peur de l’énigme,

Du rire sur une page blanche.

Je préfère une pluie de mots,

Larmes de jour.

Pour que mon existence ne soit pas une énigme.

Je n’ai pas peur de la vie, J’ai peur des ombres
Elles déambulent sur la ville comme sur une horloge.

Je les observe surtout, et je les entends

Rire souvent et pleurer aussi.

Mais je ne les écoutes que très rarement

Car ce sont des ombres.


 J’ai peur, qu’ ' un jour,

 Marchant sur la vie
Mon ombre me dépasse

 Et qu’à la nuit tombée

N’ayant cueilli mes jours

 Comme l’on cueille les mots,

 Je ne sois ombre à mon tour.

 

Kim

30 octobre 2007
 

 

 

Mon âme se ballade au vent de la vie

Feuille morte

Que le destin transporte.

De rue en rue au hasard de Paris.



Je veux croire en ce rêve lointain

Soufflé par le temps et ses mystères

Enfant au cœur chocolat et aux yeux de lumières

Vers cet amour au troublant parfum



Tu me guideras, toi si pure et si sincère

Afin que mirage soit mien

Et que mon existence enfin

Ne soit plus un mystère.



Kim

Janvier 2008

 

Que mon papier s’imprègne
Par ma plume, mes ailes
Le monde n'est rien
La vie n'est rien
Seul le regard compte
Infini, Infini, Infini
Seul l’être compte.
Et que par delà les sombres
Cieux du néant
La vie jaillira de sa splendide
prison de lumière.

Kim
Avril 2008

 

Après un mois

 

 

Voilà un mois, que je n’ai plus écrit,
Ni pensé à la poésie.
J’ai tant creusé dans mes douleurs,
Qu’en remontant à la surface,
Tout en faite ma parut si simple.
En y repensant, je dirai qu’ hier
sera comme un rêve,
Sombre et si beau à la fois.
J’ai besoin d’oublier pour renaitre.
Sans mort la vie devient longue.
Un jour je relirai ma poésie et je pleurerai.
Mais qui peut comprendre ces mots?
Qui peut comprendre mes maux?

Kim
Février 2008

 

L’esclave

 

 

Oui je l'ai pensé

Si fort de vouloir : tout renier

Mais j'ai trop de souvenirs

Ou sont mes repères

Je fais le vide, ferme les yeux

Guide-moi vers toi âme étrange

A me transcender je songe

Par ma plume féline

Je me souviens moi orphelin toi orpheline

A ne savoir pourquoi, pourquoi,  pourquoi

Les démons m'asseyent, m’envahissent

Epée à l’enclume d'un cœur

J'entends je vois j’écoute j’écris des mots

Ainsi que milles blessures ne soient qu'amour qu’amour, qu’amour.



Par les frontières du commun

A la vie des connaissances

L'horizon se dessine au loin

Et je trouve en mon cœur son essence

Mais tu le sais bien

Que l'enfant se perd par trop de chemins

Il lui manque un père.

Non…oublie tout tout, tout.

Ce que tu crois savoir tu ne sais rien

A la merci du désespoir tu ne sais rien

De l'amour tu ne sais rien

Des sciences et de la vie tu ne sais rien

De la poésie tu ne vois rien, tu n’exprime rien

Tu ne sens rien, tu ne sais rien.



Et je me projette comme se reflète le monde

Au-delà de mes connaissances tenaces

Dictateurs, dictatrices de l'oublie.

Je ne suis alors que l'esclave des mages

L'esclave des mots

L'esclave de mes maux

L'esclave de la beauté

L'esclave de l'amour

L'esclave de la musique

Je ne suis qu'une ombre dans la lumière de la vie

Et jusqu' à même l'esclave de ma propre poésie.




Kim
 Octobre 2008

Là  haut

 

Dans cette cour devenue jardin au fil du temps, les arbres tordus avaient poussé de même que l'herbe folle hirsute qui poussait entre les pavés. Les canards y venaient en bande pour dépouiller les paniers de salade à moitié pourris ce qui attisait d' autant plus leur gourmandise vorace. Mais alors la surprise fut lorsque tout à coup un tigre nommé Brutus qui dormait sagement devant la porte du gardien sentit l'odeur fétide mais alléchante de ce petit troupeau de volaille. Il oublia toute son éducation pacifiste et son régime végétarien pour se laisser dominer par ses instincts féroces et l'on entendit jusqu' au Père Lachaise le vacarme assourdissant de la bagarre folle ! Mais brusquement ; dans la pénombre du crépuscule, la lumière s'alluma, et Brutus bondit de terreur ! Statique, le pelage hérissé et le dos rond, on eu crut l'animal branché sur l'alimentation électrique de la résidence ! Chubaka, la femme du gardien les bras en croix et la mine patibulaire constatait l'étendu des dégâts. Désappointée, le teint rubicond, elle était beaucoup plus effrayante que le félin ! La cour fraichement astiquée ce matin avec toute l'ardeur de sa personnalité était méconnaissable ! Des milliers de plumes, blanches et couleurs feuilles d'automne, dansaient au rythme de la bise dessinant les contours du vent. Certaines s’élevaient dans le ciel clair à hauteur des derniers rescapés qui aussi traumatisés que fougueux de vivre s’étaient empressés de rejoindre les étoiles !la lune pleine, fidèle à son rendez vous réfléchissait une lumière parsemée des ombres du plumage dansant, comme si l'âme des innocentes victimes avait trouvé en une grâce lunaire la force de les conduire vers l'au-delà .Le majestueux animal quant à lui avait reprit presque aussitôt ses esprits. Se jouant de malice, l'air complètement étranger à tout ce boucan extraordinaire, il s'avançait vers sa maitresse la gueule remplit de deux ou trois canards, en trottinant comme une ballerine pour recevoir sa caresse quotidienne.
 

Kim
fin 2007

 

Paris

 

Paris parle moi

Paris mon amour mon âme

Je ne sais pas

Quel charme je te trouve

Mais tu le sais bien ma ville

Toi qui ma vu grandir, pourquoi

Dans l'exil

Je ne suis plus, je ne suis pas

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?



Et en cette saison morte

Ou l'hirondelle joyeusement fuit,

Par le vent tu me siffles, tu me dis

Qu'au-delà de ta beauté lumineuse

Ce que j'aime chez toi

C'est ta mélancolie.

Paris, Paris, Paris …



Kim

Novembre 2007

 

L’arborescence des mes pensés

 

Son ombre fait rougir le soleil

Et tombe sur la grève Etoilée

Un jour éclipse de rêves voilés,

Qui ne peut être permis, qu'à l'heure véritable du sommeil



Alors, mon cœur malade se laisse envouter

Par sa silhouette d'encens ;

Se confondent, se rejoignent et se perdent mes sens

Elle est l'arborescence de mes pensées



Comme d'ailleurs venus sont les traits de son visage

De mon passé ?de mes rêves ?d'une autre vie ?

Elle transporte avec elle la beauté de ces jours mirages

Et seul, ma solitude s'efface comme tombe la nuit



Le présent n'est que faille de lumière

Je la regarde aussi bien que j'ai aimé

Son visage, sa silhouette, son ombre sont feuilles de lumière

Elle est l'arborescence de mes pensées.

 

Kim
Octobre 2008

 

 

Je crois

 

Je crois que ceux qui font l'expérience de la poésie

Croient en l'amour absolu celui qui passe par la lecture de sois

Par la reconnaissance de ce que l'on est.

Je ne sais pas si l'on ma compris si l’on m’a aimé.

Peu importe pourvu que l'on m'ait lu

Et que chacun prenne sa propre direction

Même si elle va loin de celle que je vois en mes mots.

Je crois que l'écriture est la recherche de l'équilibre des maux

Que l'amour ne peut naitre qu'après avoir trouvé l'équilibre,

Tout le reste n'est qu'illusions passions destructrices que révèle le temps

Que le temps est un cheval magnifique qui cour sur la vie et révèle l'amour.

Que les plus grands poètes ont exprimé leur destruction, leur amour de la passion

Je crois que l'art des sages est la poésie en sa conclusion

Qui est parfois la mort

Et en même temps le début de la vie

Je sais ne rien savoir que l'apprentissage de mes peurs

Et rendre hommage à l'amour et à l'éphémère.


Kim 2008

 

 

 

D’écume et de vagues

 

 

 

Comme la vie se dessine, comme la vie s'efface


                                  Cette nuit nous dormirons le cœur à l'aurore

                                  Et demain l'esprit frais croyant encore

                                  « Folle jeunesse »nous graverons à marée  basse.

                                    

                                  Oubliant que le temps déferle en vagues d'or

                                   Nos lettres de granit t'en souviens tu ?

                                   Parlaient d'un amour éternel qui se serait tue…



                                   Cette nuit nous dormirons le cœur à l'aurore

                                    Et demain l'esprit frais croyant encore

                                    Amour nous découvrirons à marée basse…



                                    Je te dirai : « Je t'aime d'écume ; Je t'aime de vagues »

                                    

                                     Comme la vie se dessine, comme la vie s'efface.





                                    Kim

                                    Novembre 2008

 

 

 

 

Saveur

 

 

Le ciel est blanc…j'ai souvent rêvé et je rêve encore

D'y marcher pieds nus, nu du cœur à l'esprit, jusqu'à l âme magnifique.

Sur l'autre coté profond, se dessine des visages étranges comme des trésors

Porteurs d'espoir en tout genre mystérieux et poétiques.



Voilà j'écris…et lorsque le bleu du ciel aura jeté son encre

Moi voyageur éternel je poursuivrai mon chemin comme une ombre

Scintillant quelques fois sur ma plume aux heures les plus sombres

Tel un enfant qui découvre et se découvre aux mouvements des branches



Et j'espère comme les mots, qui me bercent par leur savoir et leur ignorance

Ne jamais me figer ou crier au tragique,

Il est de la vie une saveur mélancolique

Que la beauté nommerai étrange :

Marcher pieds nus, nu du cœur à l'esprit, jusqu' à l’ âme magnifique.



Kim

Novembre 2008

 

Peinture

 

Si j'avais été peintre

     Je me serais allongé là regardant le ciel l'esprit dans le bleu.

      Puis je me serais assis face à l’horizon des songes, tracés par les nuages.



     J'aurais peint l'arrière plan de ce paysage,

        Mais à la place j'aurais peint des montagnes.



          L'une de ces montagnes splendides :

            L'Himalaya, la Cordillère des Andes, le Kilimandjaro

                               Toutes montagnes pourvut qu'elles soient loin,

                                Que je voyage d'images, qu'un souffle fait silence.

                              L'Himalaya, la Cordillère des Andes, le Kilimandjaro.



                              Je peindrai les sommets clairs

                              Qui touchent l'imperceptible

                               Leurs courbes irrégulières

                               Leurs mouvements inaudibles

                               Je peindrai l'éphémère

                               La montagne sensible



                             Je peindrai la nuit

                             Rendre hommage à l'amour

                             Le soleil descendant la montagne,

                             Et l'horizon songeur envahit par le jour.

 

      Kim
Décembre 2008

 

Je me souviens, je t’oublierai

 

Le souvenir de ma ville est comme un amour.

Il est beau, étrange et triste à la fois.

Je me souviens, après t'avoir quitté Paris je t'ai retrouvé.

Dans cette petite chambre, nous n'avions pas un sous, nos jours étaient comptés,

Le sablier du temps déversait du bonheur, de l'imprévu, de la passion.

J'étais heureux simplement de t'avoir retrouvé.



J'ai découvert, redécouvert, tant de gens et de choses.

On était pauvres à peine et recouvert d'amour.

L'amour de regarder, l'amour de se souvenir,

L'amour d'apprécier le jour et la nuit aussi

Le visage et le cœur face aux lumières de la ville.

On a inventé, réinventé milles premiers jours.

La fenêtre servirait bien de frigo en somme

L'essentiel était ailleurs.



Puis le temps est passé

Un refrain triste et mélancolique s'est installé doucement dans la boite à musique de mon cœur

J'ai commencé à mourir doucement comme se perd la lumière du soleil,

La lumière d'un regard.

Une éclipse m'a dit qu'elle me connaissait,

Elle m'a tendu la main

Et je lui ai donné la mienne.

J'ai avancé vers l'inconnu mais sachant mes pas.



Je crois avoir fait l'expérience de la mort dans la vie qui a pris une direction foudroyante

Comme si la lumière venait alors de l'autre coté de la nuit.

J'ai donné mon cœur aux étoiles

J'ai donné mon cœur à la lune

J'ai donné mes mots et j'ai vu des ombres.

Une douleur atroce est comme tombée amoureuse de moi et je crois l'avoir aimé.

Comme l'éclipse brule la rétine

Tu m'as brulé le cœur

Plus rien ne sera pareil maintenant.



J'ai requitté Paris

Entre deux mondes

Celui de l'illusion réel et celui de ma réelle illusion.

J'ai prié pour que tout s'arrête, j'ai prié pour oublier,

J'ai tenté de renier l'amour noir, les marques du temps

Comme ces rides de jeunesse que creusent mes mots.



J'ai quitté Paris et voulu tout renier avant de devenir au monde

Plus ombre que les ombres du monde que je voyais.



Et j'ai vu un autre visage de la poésie

Un visage qui me parut familier, l'amour blanc.



Mais j'ai mal toujours

Comme une éclipse éternelle

Comme un amour passionnel

J'ai mal car je souffre d'aimer

Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai.



Et cet amour blanc

Qui me tend les bras

Je sais je me mens

Je ne l'aime pas

Et mon passé et mon passé et mon passé ?



Les étoiles profondes

Se marièrent à la ronde, de l'immensité

Et la lune féconde

D'une blanche lumière, m'ensorcelait.

Tout était beau comme un rêve.

Et la terre tourne, et la terre tourne et la terre tourne.



Mais soudain, l'amour et la vision de l'illusion,

S'assombrissent en un cauchemar irréel,

S'effacent et se redessinent les contours de la clarté

Mais qu'elle est cette éclipse éternelle

Qui me brule les yeux et le cœur de sa somptuosité ?



Je me souviens, je t'oublierai.



Kim

Décembre 2008



Le refrain de nos hymnes



L'autre jour dans une fête par là…

Un ami me raconta en souriant

Que les femmes d'extrême orient

En son expérience d'une année et quelques mois

Avaient une folle attirance



Pour le type occidental

En connaissance de cause et sans méfiance

Les ailes rangées en complice volaille

Il prit élan et plongea avec ardeur

Cherchant réconfort et un peu de chaleur

Dans ce gouffre facile et vénal.



Il me dit. « Les chinoises chantent comme on pleur » !

Je lui répondis que je trouvais cela bien original

D'exprimer son plaisir de manière aussi spécial

Mais ce qui m'étonna plus que cet honnête simulacre

C'est de savoir qu'elles chantent toutes en cœur

Un même chant social !



Mon Dieu somme nous donc tous des miroirs

Pour que la société nous dicte comment voir la vie et la chanter

Jusqu' au plus profond de notre inconscient et de notre intimité.

Mon Dieu rien d'autre qu'une ombre dans le  noir.



Venez bêtes venez troupeaux

N'ayons pas peur des rimes

N'ayons pas peur des mots

Et chantons tous en cœur le refrain de nos hymnes.



Société, société tu es et je suis

Liberté, liberté

Dois-je me sentir trahi ?

Non chantons tous en cœur

Le refrain de nos hymnes

Et buvons à la chance et à la lueur

De ce qui nous domine.



Kim

2007

 

Imagination

 

Aujourd'hui c'est différent

Ce que je vois est si beau que je ne pourrai l'écrire je crois.



De la pluie incessante s'est formé comme un lac.

C'est un miroir d'eau, le réel doit être un autre.

Les oscillations de l'onde sont rythmées par la musique du vent.



De ce tableau se reflète quelques branches,

Des nuages et le bleu du ciel.



Tout disparaitra bientôt en frisson…



Un souffle, une symphonie orchestrent l'évaporation de mes sens

Qui se perdent dans les cieux exaltés de mon imagination.



Kim

Décembre 2008

 

Frontières

 

Les hautes lointaines collines noires se confondent avec le bleu du ciel que suggère le brouillard du réel et de mes songes.

Un temps soit peu, le paysage défile comme un train, je ne sais plus si c'est moi qui avance ou si c'est la vie, la minute de l'éternité n'est nulle part ailleurs elle est en moi, et que les horloges de la passion s'affolent, plus rien n'a de sens que l'enchantement du monde que j'embrasse.



Comme l'enfant cueilli le jour

L'adulte blessé par le temps

Prépare le soir.



Les hautes lointaines collines noires, qui tracent la frontière de la France à l'Espagne

Sont à mon, cœur ce que le vent est au courbes du désert

Et le turquoise, le bleu du ciel

Seul en sa couleur m'apparait triste en sa tristesse.


Il est temps que j'oublie.

Kim
Décembre 2008

 

Neige

 

Je crois que la vie est belle comme la beauté froide de ce paysage enivré

Par la neige qui livre et enivre la beauté.



En réalité rêve, c'est peut être la laideur ivre de la vie  

Qui neige sur mon cœur d'ivoire en tourbillon insensé.



Kim janvier 2009

 

J'aime regarder les nuages

Je pourrai rester là des heures

Ils sont l'écume de mes rêves

Que le vent amène et emmène.



Au loin, sur le front blême de cette toile

Le jour se disperse doucement en étoiles

Et j'embrasse l'horizon en sa brisure

Qu'avec la nuit cicatrise mes blessures



Une larme tombe du regard des étoiles

Comme un souvenir implorant l'oublie

Aquarelle d'or glissant sur la toile

Chrysanthèmes sonores et parfums éblouillis



Oh Janus !

Par l'étoile filante sur la nuit d'occident

Par le crépuscule en mon âme oublié

Par buddha, par les lointain pays d'orient

Par la mort à la vie et par l'éternité.



Kim

Janvier 2009
 

Le rêve ou le néant

 

Le rêve implose explose

Pourpre, blanc, noir

Et rose des vents

Pétales d'espoir

Candeur impur de ma mémoire

Aquarelle de mots

Aquarelle de sang

Pourpre, blanc, noir

Et roses des vents.

Le cœur en pétale

Automne troublant

Mystères et amour

Dans mes yeux surement

Taches éphémères

Des cieux survivant

Aux rêves amers

Vérité et néant.



Kim

Janvier 2009

 

Bel oiseau aux sourcils magnifiques

 

J'ai erré, voguant  sans désir

Sur l'océan de la mélancolie

Horloge affolée qui se meurt et soupir

Voile de rêves à rêver poésie.



La liberté en sa violence indomptable

D'un cri sourd m'a crevé les tympans

Pour ne plus être, que musique de sable.

Le monde a brulé. Mes yeux on pleuré sang.

J'ai regardé la mémoire qui s'efface inexorablement.

Brouillard perpétuel sur le vent des mystères.

Et même la poésie en sa beauté éternelle

Partira pour revenir ayant vieillit,

Comme l'enfance comme l'hirondelle

Vole sur l'horizon sage de la mélancolie.



Il n'y aura plus rien qui se fige

L'éphémère danse sur les flots

C'est qu'un regard peut donner le vertige

C'est que les étoiles se reflètent sur l'eau.



Non il n'y aura plus de certitudes

Que l'amour en sa passion en ses larmes

Et la réalité d'illusions s'enflamme

Pour exploser sur d'autres latitudes.



« Bonjour bel oiseau aux sourcils magnifiques

Réveille-toi le jour s'est levé »



Kim

Février 2009

 

 

Mes feuilles aux étoiles

 

Jai crié si fort

Mais on ne m’a pas entendu.

Et moi sourd, plus sourd encore que je ne le suis à moi-même ;

Qu'ai-je entendu des cris des arbres ?

Arbre parmi les arbres.





J'ai levé les yeux au ciel …

Des mots avaient pris d'assaut le néant.

Ils brillaient, s'éteignaient ;

C'était beau parce qu'au début il n'y avait rien

Alors ca ma fait chaud, mes yeux souriaient.



Étais-je aveugle ?

Non j'ai perdus la vue ;

C'est maintenant que je ne suis plus,

Pour être autre chose, je serai…

Je suis dans le noir des mots,

Je ne me souviens plus, tout est sombre…

Les rancœurs se construisent et les mots sont des traitres,

Et j'en pleur ; et j'en ri ; je te hais ; mais je t'aime.



Je regarde ma montre la nuit est calme ce soir.

C'est une nuit qui donne envie d'aimer,

De jeter ses feuilles aux étoiles.



Kim

Avril 2009


Méduse voluptueuse

 

 

IL y a le jour

Le jour qui annonce le printemps

Le jour qui retient l'hiver



C'est un rayon

Un rayon soufflé par la nuit

Un rayon qui souffle la nuit.



Robe ébène; robe nocturne ; robe ténébreuse,

Mais ou pars-tu? Méduse dans le ciel gonflée encore de rêves.



Car je rêve sans retour aucuns aux sourires encore palpable de notre mémoire pourtant éternelle.

Oui tu rêves méduse de l'amour, méduse voluptueuse

Je le sais de t'ouvrir au soleil.





IL y a le jour

Le jour qui annonce le printemps

Le jour qui retient l'hiver



C'est un rayon

Un rayon soufflé par la nuit

Un rayon qui souffle la nuit.



Robe ébène; robe nocturne ; robe ténébreuse

Méduse de l'amour, méduse voluptueuse



Tu es morte ce matin
Au soleil orné de ton corps.



Kim
Avril 2009

 

 

Mes feuilles aux étoiles

 

 

Mes feuilles une à une

Détachées de toute maitrise

Au hasard embaumé du parfum de la lune

Tournent et tournent en mon âme qui s'enlise.



Vois-tu comme le ciel est clair ce soir

Comme l'air est pur

Habille-moi d'un baiser léger, mon espoir

Puisqu'avec mes feuilles est tombée mon armure.



Il n'y a plus rien en moi qui ne dicte ou me pèse.

J'ai froid simplement comme un Erable en hivers

Alors regarde-moi de ton regard de braise

Que je m'enflamme comme étoile sur terre.



Le vent a tant soufflé sur les feuilles mortes,

Qu'elles s'éparpillent maintenant dans la voie lactée.

Puisque je suis homme que ce mirage m'emporte

Aussi loin que j'y crois et que j'aimerai.



Comme le saumon dépose son corps fatigué

Au croisement de l'antique naissance,

Mon âme par sa luminescence

Exprimera en son langage constellé :

Que j'ai aimé ; Que j'ai aimé ; Que j'ai aimé.



 

 

Kim

Mai 2009

 

 

Ballade bohémienne

 

J’entends raisonner au loin un refrain redondant
Souffle la musique lisse ma peau
Glissent les chaines coulent les eaux.
 

Trois couleurs un soupçon, oh rancunes apostrophées
Le temps viole et mon cœur désarmé
Bat à l’encre noir contre ma peau de chagrin
L’emprunte éternelle des lendemains et des lendemains.

Oh cascades sempiternelles mon amour exilé.
Oh voyageur dans le ciel, ni patrie ni maison, ni baisé familier.

Mon âme de nomade me brise le cœur.
Cette vague, une ballade nocturne
File et se détache, lumière brune
Qui ne se pose oh regard d’écume.

Alors je marche et je marche comme un bohémien
Sans passé sans présent sans destin
Et l’amour tout entier sans corps sans dessin
Enveloppe mes pieds, baise ma bouche et caresse mes mains.


Kim
Janvier 2010

 

Mon amour exilé

 

Et cet ombre qui s’allonge face à mon corps

Je crois pourtant que c’est mon corps qui s’allonge face à mon ombre.

Si je venais à trépasser, c’est qu’esclave je n’aurais été

Un genou je dépose sur le sol des blessés
Et mon ombre en osmose à ton ombre dépareillée

J’appartiens au vent le sais tu ?
D’un souffle je disparu

Par amour je traverse l’Achéron
Que ce vent me porte je serai papillon

Embrasser doucement tes paupières latines

Se réveiller dans les bras de Morphée
J' ai cueilli pour toi un bouquet d' églantines
Qui s' éparpille sur ma toile d' Or fée

Qui s' éparpille s' est éparpillé déjà ... Dans l' illusion profonde
Ou les corps s' allongent en ombre sans nombres
Et ou le temps présent n' est même plus regret

Dans mes rêves sources de vérités
Il me souvient avoir perdu dans une autre vie
Le sens de la musique toi ma poésie

Papillon au vent , vent sur la brume
Je garde en mémoire un peu de liberté
Que souffle le Zéphyr et que tournent les lunes
Chante à mon oreille mon amour exilé .

Kim
début 2010

 

Le phénix de mai              

Sur le tracé de mes veines coule une musique vermeille
Et mon cœur bat comme il s’abat

Aquarelle volupté de ces mots de mon sang
Je suis l’oiseau blesse qui bat de l’aile mais qui bat pourtant
Avant que le temps vienne ou qu’il ne vienne au temps.

Je marche depuis l’aube
J’ai déjà trop marche
Le soir est de tombe
Sais-je encore aimer ?

Que par la morte nuit
Me revienne le jour
De mes rêves endormis
Aux douleurs de l’amour

Le phénix de mai
Vole comme il aime
Il brule et renait
Cendres et poèmes.

 

 

Kim

Fin 2009

 

                   

 

 

    EROS           

 

Ce qui m’anime.

Kim octobre 2009

 

 

 

Nouvelle époque,

 


Alors il partait loin très loin avant que la déferlante humaine ,
Ne le terrasse , ne l ' envahisse ,

Et là , comme échoué sur un croissant de Lune
il se mit à chanter la ballade des anges :

Oh moi qui ne suis qu’ ' un étranger parmi les étoiles
Toi mon étoile parfumée ,
Si tu avais été femme ,
Je t ' aurais tant aimé

;;;

Mais quand est t-il de tes cheveux , de tes long cheveux ,
Ma précieuse ,
Ma belle démence ?

C’est que marchant sur le chemin des ans
J’ai perdu la clef des reliefs des sens
Comme cette robe chinoise qui tourne en tous sens
Avons nous perdu la mémoire faut t-il le penser ?

En tout temps par le vent par le froid ...  je pense à toi
Au pied des murs, sur les routes délabrées
Je marche ou je vole je ne sais pas ...  je pense à toi

Regarde, le soleil se lève, et l’horizon rougit, brule
Ma Chine s’ouvre comme un ange vexé
Regarde les choses se défaire, se fondre, hurler
Mon amour ; ma guerre et ma paix.

;;;

Oui tout brule ;


Avance sans craindre les changements d ' époques
Dis au revoir à la statue la blanche statue que tu as tant aimé ,

Partons , vite partons


Kim  2011

Melancholia

 

Mélancolie je t' ai tant haï hué ,
Te trouvant laide et ayant peur des larmes ,
Depuis dans l ' habitude résigné
La poésie m 'a parlé

Vrai , ton visage a du charme
Loin de la beauté éphémère ,
Mélancolie au gout amer ,
J' ai appris à t ' aimer ,


Kim
 

2005

 

 

Sucre

 

Larmes de jour ou larme de nuit
Belle de jour ou belle de nuit.




Je n’ai pas peur de la vie, J’ai peur des ombres
Elles déambulent sur la vie comme sur une horloge

Je les entends rire souvent, pleurer aussi, sourire parfois,
Mais ce sont des ombres.

Et j’ai peur qu’ ' un jour marchant sur la vie
Mon ombre me dépasse et qu’à la nuit tombée

N’ayant cueilli mes jours comme l’on cueille les mots, Je ne sois ombre à mon tour.



Oh jeune homme aux pensés mélancoliques
ne voit tu pas que tu te perds dans nuit ?

Oh ma lumière c’est que ouvrir les yeux me blesse,

Comme un chagrin


larmes de jour ou larmes de nuit


Belles de jours belles de nuits


Un peu d’ eau au matin et puis la rosée des lendemain mélancoliques ,

Sur son visage fane lui donna la réplique ;

Mais maintenant à quoi songe t’ elle donc ce matin ?




Car la belle rose sur un cœur délicat,
Souvenez vous en hier riait aux éclats ;


Passe le temps, s’envolent les pétales, respire le chagrin




La tête posée sur un tapis vermeil

Elle semble songer encore
Et le beau soleil d’or, là haut dit de sa voix éternelle
Qu’elle était si triste mais qu’  elle était si belle.


Je ne reconnais plus ton visage , je ne reconnais plus le mien ,

Alors je parts , loin sans amour , sans ivresse et sans rien ,

Je laisserai en chemin ,

Miel dorée , croissant au beure

Branches , citrons jaunes et oliviers ;



Kim2006 / 2011

 

Angélus Dragon

 

 

Les Anges ont levés les voiles et par ceux qui sont tombes sur la toile ;
Noire comme l 'encre ; la lune en furie , jette son regard divin en signe d ' avertissement

Non, il n ' y aura pas de représailles , les victimes sont tombées par la force du temps ,
les barrages ont cédés , la roche n ' est plus que sable et cailloux ,
alors que la marée qui opère si humblement les emportent au loin semblable depuis la nuit des temps

et au delà du cercle contre lequel je me bat avec poésie ,
Tu m ' entendras rugir toi qui trône au dessus des montagnes ;
et face à la lune dans un silence d ' après guerre , tu compteras tes morts toi le roi l ' empereur magnifique ,tu supplieras la nuit douce pour qu’ ' elle t ' emporte, mais seul tu demeureras

et regardant la beauté tu partiras toi aussi , toi par qui la souffrance s ' est exprimée ,
toi l ' empereur , le faible , le magnifique , tu connaitras le repos enfin par le chant des étoiles amoureuses , une larme coulera sur ton visage ;et par une explosion divine , au dessus de la mer ,

La nature saluera ta beauté ; tu entendras mon rugissement de l ' autre bout de la terre ,
Que du rouge tu sois or toi mon différent , mon frère d ' âme , mon ami , mon semblable ;


Kim

Début 2012

 

 

Belle de nuit ;

Alors il avait compris ,
L' enchainement des étreintes de soie ,

La mer avait déposée les algues sur la plage ,
Le navire jetterait l ' encre proche , tout proche , ici terre nouvelle
on disait au temps des amours pouvoir l ' approcher pour que cette vision traverse nos esprits une seconde ; toujours oui toujours
et n ' oublieraient jamais la beauté de ces reliefs ,
Cette ligne droite effrayante n ' est plus , elle brule maintenant ,
que le croisement de nos doigts , ce regard pose sur mon cœur , ton sourire en ma pensée ;
Repense y lorsque , tu seras privée de liberté ,
enfermée dans un gris sans espoir
Repense y belle sur le jour , ma belle de nuit ;


Kim

Début 2012

 

 

Jour de paix

 

Alors une à une les étoiles viennent s ' abattre sur ton ombre ;

toi , l ' Empereur , elles te regardent
et ne méprise point la puissance de leur amour ,
car elles gravitent autour de toi et leur sens sont en exergue ,
non elles ne te veulent pas mal , elles viendront mourir pour toi sans que tu ne les regarde

Et les étoiles amoureuses en ta détresse s ' échouent
Elles se fondent en ta noirceur , oh regarde comme tu es laid , comme la nuit te réclame ,
Regarde comme la haine accumulée depuis des millions et des millions d ' années
trouve maintenant justice , elles t ' absorbent , s ' absorbent et viennent mourir ,

C ' est pour toi que ce sacrifice trouve son cheminement , il est temps de faire valser tes paupières ,
bouge scintille ;

Le jour de paix est arrivé



Kim

Début 2012

 

Trahison

 

Il marchait au bord de la mer sur cette avenue ,
Mais quelle étoile a t-il donc trahi pour que sur son visage , la tristesse soit si forte ;

Le ciel jette sa brume et il disparait sans lumière , pour se perdre et sa souffrance
La bas , sans vue ni rien part et revient vers moi comme un ouragan de calme , pleur , crie ,
Il est temps que la nature t ' entende ,


Kim

Début 2012

 

Voila combien de jours

 

Sans doutes

Sans doutes ai je perdu les clefs de l’abandon,

Sans doutes ai je perdu les clefs.

Depuis combien de temps hantes tu mon esprit, le
Repos a frappe a ma porte, et repartit,

je n’ai pas bougé, je n’ai pas pu.

Alors peut être que , si genoux à terre j ' avais accepté la bise des jours heureux
que les choses de la vie ne m' avaient heurtes , avec tant de beauté , peut être ;

Mais sache que partout ou je suis , je reste là ;

et partout à la fois , ni la douleur ne m ' atteint , ni la peur , ni la faim , ni le froid

Et la soif , oui la soif ;

oui la soif envahit mon corps et mon esprit

Et ta douceur
qui d ' un regard renverserait une armée d ' hommes ,
Je la salue , je l ' aime et je l ' embrasse ,



Déesse parcourant les océans ,

je reste là face à ton tableau ; d ' argent ; et tes

  cheveux ; d ' or et
  
d ' ébène ; et pourtant .

Si ton souvenir Valse et Valse encore, ce
n’est pas d’or ;
ou d’argent





   c’est toi ; ta peau ; ton sourire ; ton vivant



Kim

Début 2012

 

Ma mousson

 

 

 

Sa Robe fait blanchir le soleil.

Que le jour m’emporte Ouragan de Crin ;  Nous verrons bien

Ou cela nous mène ; Sur la vie

Sur la seine ; la vie est une étrange.
  Bohème ;

Sur la vie ; jusqu’ ' au ciel, la vie

M’emporte m’emmène.

A voir , à Crier , s ' il faut crier

Fort

C' est lorsque je m ' endors que la basse crépite ,

Un océan de flamme danse sur mon ombre , s ' élance par vagues tire flotte haut dans le ciel ;

Retombe et souffle de roses ; Souffle de Roses ; Pourtant ; Pourtant et s ' élance plus haut et encore ,

les épines tranchent , Piquent et Chantent , elles

chantent et je tourne . Plus fort. Fort

fort ; la faiblesse m’accable de milles tonnes, de terre ; d’eau ; de métal et de bois

et la mélancolie frissonne, dans mon cœur,

l’hiver et le volcan de marbre. Part fuit

se retourne ; revient et Chevauche ; il se

Perd et Avance. Rouh, Ah ; Rouh Ah ;

Un brou ah ; un silence ; une main

douce, qui m’aime, égraine contre sa pomme et ma

peau, mon visage.

Mais que sais-tu de mon cœur toi, qui
m’as tant ému ? Tu ne peux voir l’élan meurtrier

qui l’entoure ; je ne peux t’aimer car si je

T’aime tu bruleras avec moi.


Les richesses ; les cils longs ; l ' éclat de ton Regard , de ta nuque , Embrassent sur

ma poitrine tendue , et l ' envole des cicatrices

sauvages , s ' arrachent doucement , et glissent , pour

que ma bouche atteigne ta bouche et caresse les courbes

de ton corps , lisse ; je veux te voir belle et les

parfums , sans mensonges sans refrain

Respirent , saignent et

pique la Rose ; tombe le soir , ma pensée ; va !

Que je bondisse, te compter quelques baisers ;


Toi ma brune chaleur ;

Mon espoir , Ma chanson déportée .

Et les peines et la Sueur

Malgré le froid de la saison ; Des pleurs

Pareil à la mousson du matin, du midi et

du soir, calme le feu

Que de la vie et des poires je retombe amoureux.



 

Kim

 Début 2012

 

 

 

A la jolie




Car même Si je suis un chat sauvage qui

part comme un voleur
d’amour.


Hiroshima.

Que tombe la Glace
Et que pètent les verres

Je suis resté muet et je n’ai rien

put faire

Et mon piano,  mon violon sont restés ; par terre

que tombe la glace et
que pettes les verres.
 

 

                                                         Kim

Début 2012  

 

 

 

 Espoir

 

Bonjour mon Arbre

Des notes de musique s’évadent de ton tronc
Solide tu fus la dernière tempête a arrachée tes branches

On dit que tes graines  par milliers
après fougue

Furent ombre étincelles frivoles

Elles se posèrent sur le sol meurtris des forets

Espérance le cri aigue des âmes mortes.

Non je n’ai pas voulu te dire les couleurs sombres.

Car des notes de musique jaillissent encore

de ton tronc solitaire et la nature élégante,

Touche et caresse les notes que tu voilas

La beauté tombe sur toi et

La lune jalouse blanchit les près, étire, Encore

La marée,

qui se retire, Et

Sur le sable lissé Pareil au Miroir, il y a des notes. D’espoir

 

Kim Début 2012

 

 

 

Venus ou la prison de cachemire

 

 

 

 

Immuable, lointaine, proche

Serait t- elle un nuage.

Sensible,

A ne pouvoir, Statue Vivante d’Egypte

Elle a l’immortalité du poème

Lorsque sa bouche dernier espoir d’amour
Se referme pour terminer une parole

Elle est vague qui s’écrase Sur l’immensité Bleu

Elle tourne dans les profondeurs océanes

Et sur sa peau l’éclat des rayons suprêmes

Dansent à la manière de ce que son cœur ne peut

Car son cœur n’est que fibre de Cristal.

 


Kim

 

juillet 2012

 

 

 

 

 

 

 

  

 




#376143 l arborescence de mes pensees intro

Posté par kim - 24 avril 2020 - 10:10

Autant d’illusions, de cris sourds et aveugles

Se mêlent en mon esprit.

Un tourbillon de feu, des rivières de sang, des montagnes de pourritures.

Mon corps enchainé à la vie n’est que spasme

Car mon cœur n’est que seul.

Et a chacun de ces battements

Je meurs un peu plus.

Toi qui me souri et qui pense déjà m’aimer, comme tu en aimerais

Un autre, ce que tu vois n’est que mensonge, si tu savais …et quand tu sauras, j’aurai si mal d’avoir été trompé par l ‘ amour. C’est de lui dont je suis jaloux.

Regarde ce que je suis

Douleur, douleur infini.

Tout est noir, noir ou bleu nuit,

Dans mon monde je confis

Mes mots à la lune et aux étoiles

Mes sœurs poésies.

Aime moi… viens je t’emmène

Te plais-il de m’aimer quand même ?

Mille fois, mille fois plus, que

L’amour lui-même.

 

Kim

 

 

Mars 2008

 

 

 

Mon ami la rime guide moi

Mes songes me dépassent peut être.

Mais quel est donc

Cet être

Qui comme dans un sommeil profond,

S’est soudainement réveillé en moi !

 

Amour, amour, ou illusions désespérées ?

J’ai peur que l’ouragan de mes peines

Ne se servent de toi.

Car mon cœur est si grand et si fragile à la fois.

L’amour est le dont

Non le vol

Je t’aime toi. Que vole

Et s’envole toutes crispations, déboires, désespoirs et illusions

 

 

Kim

Mars 2008

 

 

Une froide pluie tombe comme par erreur

Sur le printemps de paris

Et sur mon cœur,

Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie

Les bourgeons blancs

Des noirs mystères de mon âme

>ont fleuris brusquement

Et le vent les emporte

En neige

Vers le ciel gris de mes larmes

De là où tombe l’amour

De là ou tombe la pluie

 

Kim

Mars 2008

 

J’ai posé la main sur mon cœur

Fermé les yeux.

Etonné qu’il batte encore.

Un poème, un peu de musique

Si peu d’amour à donner

Si un sourire peut suffire à la colombe meurtrie, de peines en peines,

Pour prendre essor vers les nuages.

De tout mon cœur, je ne la voie.

Mirage, mirage, Amour, Amour,

J’ai cru t’apercevoir.

Une cour d’eau, une rivière.

Depuis tant de jours,

Depuis tant d’années, au désespoir infini

De ne savoir aimer.

J’en ai perdu le gout des choses,

Regardant s’éloigner la vie.

 

Qu’as-tu ombre de lumière

A pleurer ainsi ?

Jeune homme aux pensées mélancoliques

Sais tu que tu te perds dans la nuit ?

Ta plume ne vie t’elle que de peines ?

Et ton cœur au reflet pareil,

Te blesse t’il tant de battre ?

Oh jeune homme aux pensées mélancoliques

Un poème, un peu de musique

Et si peu d’amour à donner.

 

Kim janvier 2008

 

Dans les prairies de mon enfance,

Un arbre s’était allongé là.

Fatigué par la vie et les coups de vents,

Il avait cessé de se battre.

Voila plusieurs années que le majestueux

Acacia au bois de pierre

Ne vivait que pour mourir

A l’ombre de la vie.

 

Etendu de tout son long, il devait contempler

Le ciel du jour

Et les étoiles de la nuit.

Au printemps, il était couvert de feuilles

Comme à ses plus belles heures.

Mais à chaque automne et hivers venant

Plus froid et plus sombre d’années en années,

Il mourait un peu plus,

Trop loin des cieux, du rêve et des étoiles.

Et en cet après midi d’hivers, quelque chose avait changé ce jours là :

Paisible dormeur eternel, il ne fera plus jamais de feuilles au printemps.

Je pense à toi Denis qui a décidé de partir.

Je sais que comme cet acacia

Ta solidité n’était que feuillage

Et que sans amour et sans rêves, on

Mœurs chaque jour un peu plus à

L’ombre de la vie.

 

Kim  janvier 2008

 




#330327 princesse du temps

Posté par kim - 02 février 2017 - 01:07

La princesse du temps ;

 

Princesse du temps,

Sempiternelle, à la fin

Et au commencement

 

Tu es la fleur

L’invasion

Et moi le sauvage

Libération

 

De quoi me parlais-tu ;

Je me souviens.       Toi

Fleuraison

 

Le chant et les racines.

N’as-tu jamais songé à la pluie ?

 

Tu es le prisme et la lumière

Qui change la loi

Dehors le soleil brille

Pourquoi fait t-il si froid ?

Je ne sais pas…

 

Le bonheur m’a trahi.

Sans bruit

 

Lumière sans loi

D’une saison à l’heure méconnue ;

Je cherche lueur

Dans le froid.

 

Le bonheur m’a trahi.

 Sans bruit

 

Tu es le prisme

Tu es ma lumière

Qui change la loi

 

Nous irons marcher

Et jamais, au grand tord

D’avoir été ; heureux

En marchand, muet tranquille

Et criant des mots doux

Brillent sur ton corps, tes yeux, musiques

 

Avant que je parte, reparte sur l’ile

D’étoiles

Désert,

Achevé de ma solitude ;

 

Reviens à moi.

 

Rien, cela n’est rien que l’ombre pareil

En ces lieux que seul le temps lui-même traverse sans rien abimer

 

 

 

Kim 2012




#214198 Melancholia

Posté par kim - 02 octobre 2011 - 09:39

Mélancolie je t' ai tant haï hué ,
Te trouvant laide et ayant peur des larmes ,
Depuis dans l ' habitude résigné
La poésie m 'a parlé

Vrai , ton visage a du charme
Loin de la beauté éphémère ,
Mélancolie au gout amer ,
J' ai appris a t ' aimer ,

Kim

fin 2004