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Sahel

Inscrit(e) : 05 juil. 2009
Hors-ligne Dernière activité : juil. 05 2009 10:22

Messages que j'ai posté

Dans la publication : C'est pour vous que j'écris

05 juillet 2009 - 04:29

C’est pour vous que j’écris,
Pour vous que la mer revient à chaque marée
déposant sur la plage
Les effluves de vos baisers
Pour couvrir mes chagrins.

C’est pour vous mon amour
Que je m’enveloppe au creux du silence
Dans l’espoir de mourir au bord de vos lèvres
Ou dans l’horizon de vos voyages
Le souffle coupé de bien trop vous aimer.

Qu’importe l’absence
Le vent me porte vos sourires
L’océan les mots pour me les dire.
Avec vous je cueille les étoiles chaque jour
Aborde étonnée des îles inconnues
Dont le mystère se dévoile
Pour abriter nos amours.

C’est pour toi que j’écris aujourd’hui,
Afin que les nuages se creusent
pour amasser nos caresses
Et que la nuit frissonne des mots qui se donnent
Quand je suis en peine
D’un peu de tendresse

Vois-tu le jour qui se lève,
Ma main s’est perdue au tracé de tes formes,
Mais pour toi je veux oublier
Que j’ai tort
De croire qu’un instant,
Un tout petit instant seulement
Le temps suspendu peut me porter
Blottie contre moi,
L’image intangible de ton corps.


Théo
Bélesbat juin 2009


Un bercement poétique dont les images apaisent et nous font dire parfois qu'en simple lecteurs que nous sommes, ...nous sommes vraiment chanceux :)

Dans la publication : Il me souvient...

05 juillet 2009 - 04:27

L'Amour, blême et intact dans son grossier cercueil
Semble un peu plus abject après chaque seconde,
Même si pour sauver notre histoire, ma blonde,
J'ai lavé de mes sangs son livide linceul.

Te souvient-il encore après quinze ans de deuil
De notre fugue aimante au delà du vieux monde,
Quand aux levants brumeux que la jeunesse inonde
Nous n'osions nous toucher, tout timides d'orgueil ?

Sache bien, mon amour, que moi il me souvient
De cet heureux passé que l'absence entretient,
De ton oeil, de ta peau, ta voix, de ton haleine...

Notre idylle est finie, et je le sais pour sûr ;
Mais laisse-moi gratter ce menu coin d'azur
Où s'évader tantôt de la mort et la peine.


Idiotèque


Bonjour Idiatèque, très bon et prenant sonnet dans toute la musicalité de ses vers et de sa rythmique . Charmante nostalgie amoureuse :)

Dans la publication : Comment vivre sans le pouvoir de créer

05 juillet 2009 - 04:24

dans mes couleurs, mes copeaux de bois, la terre qui colle à ma peau
je ne suis que moi,
existence éternelle.
Comment renoncer à la création par obligations purement mercantiles,
comment renoncer à ce que l'on est ?
comment renoncer à son image qui divague de nos mains.
Chercher tant de réponses en silence insensé,
votre silence difficilement supportable mais il est là, il faut concilier.
Je ne sais jamais pourquoi je demande une écoute.
Je ne sais jamais pourquoi vous côtoyer me fait du bien.
Je sais pourtant qu'il fait mal ce face à face.

Une parole de plus pour rien dans cette solitude d'une vie à créer, à vivre de ses rêves, à respirer son âme.


Bonjour Oghamn, :)

La création dans le domaine artistique restera toujours ce non-silence que bien des hommes s'appliquent à déposer sur le pas des autres. Sans création, nous stagnons au sein même de notre nature primaire ...vive la Poésie ;).