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Marygrange

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Hors-ligne Dernière activité : Privé

#247344 L’acer (tankas à ma manière...)

Posté par Marygrange - 03 décembre 2013 - 08:22

Merci à tous les deux, et pardon pour le retard. Olivannecy, contente de te revoir :)




#231426 L’acer (tankas à ma manière...)

Posté par Marygrange - 14 juin 2013 - 01:38

L’acer[1]

 

 

Matin hivernal,

Chaude après-midi d’été,

L’arbre est devant moi ;

Dessous, mon couple de merles

Déambule insouciants.

 

Immeuble moderne :

Murs recouverts de métal,

Jardins privatifs.

J’y vis. Et mon humble esprit

Se rouvre bien. Lentement.

 

La merlette est seule,

À neuf heures du matin,

Cueillant des brindilles.

Soudain le sentiment vient,

Celui des choses à naître.

 

Petits voisins jouent

Au ballon sous les fenêtres,

Gênant les gens seuls.

Ça ne me dérange pas,

Car j’adore le bonheur !

 

Les merles sont là

Tout autour de l’arbre acer,

Fouillent dans la terre.

Plus de chien, de chat pour moi,

Sauf l’arbre et mes oiseaux libres.


[1] Érable japonais.

 

Fichier(s) joint(s)




#231424 Conversation

Posté par Marygrange - 14 juin 2013 - 01:31

Une lecture plaisante et bien écrite, et qui me fait penser qu'il vaut mieux éviter de marcher sur des rubis ;)




#217998 La femme de lettres

Posté par Marygrange - 19 février 2012 - 09:09




« C’est l’heure de dormir, pour une femme de lettres qui a mal tourné. » : Colette, ″La Vagabonde˝.



Oh, femme ! qui, ce soir, écris,
Tu désirais abandonner
Ton art. Tu disais : « Mes cris
Sont d’un poète suranné. ».

Est-ce timidité,
Ou alors lassitude ?
Est-ce la volonté
De tuer l’habitude ?

Tu en avais assez
Des peines pitoyables,
Des amours du passé,
Des rêves intouchables,

De pensées demi-teintes,
De te montrer galante
Par tes rimes éteintes
Au salon, indolente.

Oh, s’exprimer sur des airs débridés,
Se débarrasser de toutes contraintes,
Se dérouter des critiques fardés
Et sourire aux éditions défuntes !

Ainsi tu pourrais reconduire,
D’une main affinée et blanche,
Ta rime affranchie. Enduire
Les lignes d’un cahier étanche !

Ne quitte pas la feuille,
S’il venait cet instant.
Sois l’ami qui recueille
Les propos d’un mourant.

Écris, écris tout près
Ce que dicte ton âme,
Ton cœur et ses apprêts,
Tes vues de libre dame.

Écris à effacer
Le temps qui tant nous nuit.
Écris à évincer
Le monde en mal qui fuit !


#193020 A TLP et à ceux qui l'ont habité.

Posté par Marygrange - 06 septembre 2009 - 09:11

Je suis probablement l'une des plus anciens qui publient encore (quoique de plus en plus rarement) sur TLP que je fréquente depuis février 2003. C'est là que j'ai tout appris et fait les meilleures rencontres, même si ailleurs j'en ai connu. J'y ai souffert, aimé et un peu le contraire poussée par les pressions. Cela s'est renouvelé ailleurs. Je n'en prends plus ombrage, la vie est si compliquée mais suffisamment belle pour se consacrer au meilleur que l'on puisse vivre. J'ai surtout appris à écrire et continue à le faire, et ça m'a fait surmonter mes nombreux handicaps. J'ai découvert le monde d'Internet grâce à TLP, les mp, les échanges à travers les e-mails. Quelqu'un qui a été mon ami, ou se prétendait l'être et en qui j'avais cru, m'a même poussée à prendre un Messenger pour davantage se causer. Nous le faisions avec un ami commun issu aussi de TLP. Maintenant les temps ont évolué, mes amis se sont éloignés et moi d'eux, mais un fond reste, et malgré les différends je ne regrette rien. Je me dirige plus vers la prose, lassée des rimes et de la mesure, je cherche plus de liberté dans l'expression. Mais jamais je ne délaisserai tout à fait la poésie et toujours garderai le souvenir de TLP qui continuera à durer peut-être, ou pas. Mais il aura quand même agi sur nos talents, nos paroles quand même positivement.
Alors merci à toi Belvis pour cette jolie poésie bien écrite et à TLP et à ceux que j'ai aimés et qui m'ont rendu la pareille, enfin peut-être.

Bien amicalement,
Béa




#28747 Absence

Posté par Marygrange - 21 octobre 2007 - 06:59

De fins et doux traits poétiques pour dire quelque chose d'essentiel et qui nous touche tous un jour, l'absence ou des absences... Je crois pour ma part que l'occupation à quelque chose nous la fait un peu moins sentir si ce n'est l'oublier, comme par exemple écrire un poème ;)

Amitiés,
Béa