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omillou

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Publications sur Toute La Poésie

la vie a bout de souffle

13 novembre 2023 - 01:43

La vie a bout de souffle.
La vie n'est pas un festin fabuleux
les mots en moi me reposent des maux
Je les effeuillent comme on effeuille une rose
Il en reste un parfum au goût merveilleux,
Dehors le ciel ce colore de fer
Au vent mauvais du souffle de la guerre,
L’opprobre et le mépris insulte ce qui survie
bouscule sans honte le miracle de la vie,
Rompant le deuil de ces jours guerriers
par belle nature je me laisse choyer
le champs des arbres calme mes douleurs
nourrit mes pensées et vêt mon âme de couleurs
A l’infini des vallons et des bois
Je marche, je cours je rêve et je crois
A un avenir d’amour et fécond
loin des peurs ou ce monde ce fond,
 
 
Omillou

 

A contre temps

30 juillet 2017 - 01:07

Le jour s’effrite doucement 
Comme l’eau glisse sur la pierre
Hésite un peu la lumière
Sur le soir gris qui s’étend.

Surgissez alors résurgences
Et activez fugaces mes peines
Les heures passent et nous tiennent
Désagrégeant notre existence.

Au compte goutes s’écoule mon sang
Comme une source vers la plaine
Qui s’étiole, s’oublie, se traine.
Nul ne peut contrarier le temps.


Omillou

Retour vers l'enfance

19 octobre 2015 - 02:11



Je revois avec tendresse ces lieux
Qui furent témoin de mon enfance
Ces rues animées vivier de connaissances
Terrain d’apprentissage et de jeux.

 

Lorsqu’au détour d’une ruelle je le vis
Je perdis mes rides et cheveux gris.
L’enfant dégaine un colt à amorce
Chevauche un bout de bois sans écorce.

Ici il est chez lui il est dans sa prairie.
Une étoile est accrochée sur son cœur
Ainsi revêtu il ne peut avoir peur
Tous le connaissent la venelle lui sourit.

L’épicier complice lui jette une pomme
Le pâtissier lui offre un bonbon à la gomme.
C’est le prix à payer à celui qui les protège
Du possible ennemi et autre sacrilège.

Une voix appelle interrompant l’aventure
Laissant le courageux shérif amer
Malgré l’amour de sa mère
Inquiète pour sa chère progéniture.

Je retrouve mes rides et cheveux gris
J’ai marché un instant dans l’imaginaire
Dans ces lieux sacramentaires
En quête d’une jeunesse évanouie.

TRANSCENDANCE

18 juin 2015 - 02:51

Ma seconde patrie se nourrit de silence.

J’aime à me retrouver au profond de mon être

Dans le matin secret doré de transparence,

Parmi les peupliers, les sapins et les hêtres.

 

La nature, alentour, m’insuffle sa beauté.

Je suis plein de joie et de reconnaissance.

Mon esprit ébloui retrouve sa substance

Il semble que le temps ici soit arrêté.

 

Le ciel est tout peuplé d’images irréelles

De châteaux suspendus, d’étranges caravelles.

Je suis seul, mêlé à cette transcendance,

Le silence, le silence, le silence

FROID ET CHAUD

02 juin 2015 - 04:01

Je suis né des jours de pluie,

De la blanche saison et canities.

Datant février aux rudes frimas.

Créé de la glaise en pays auvergnat.

 

 

Je suis d’eau, embrumé de larmes,

Les frissons en moi s’incarnent

Mêlant   flocons enneigés

Et magma de cendre expulsé.

 

Je vis  du courant sauvage des flots

Dans le froid des indifférences.

J’exprime dans le trouble des mots

La chaleur de l’agrégat intense.

 

Je rêve d’horizon de bonheur,

De fraternité et humaine chaleur.

De lumières d’artifices éclatantes

Mutant  les jets de la lave ardente.