omillou
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ENTRE MAUX ET MOTS : LA PASSION
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Publications sur Toute La Poésie
la vie a bout de souffle
13 novembre 2023 - 01:43
A contre temps
30 juillet 2017 - 01:07
Le jour s’effrite doucement
Comme l’eau glisse sur la pierre
Hésite un peu la lumière
Sur le soir gris qui s’étend.
Surgissez alors résurgences
Et activez fugaces mes peines
Les heures passent et nous tiennent
Désagrégeant notre existence.
Au compte goutes s’écoule mon sang
Comme une source vers la plaine
Qui s’étiole, s’oublie, se traine.
Nul ne peut contrarier le temps.
Omillou
Retour vers l'enfance
19 octobre 2015 - 02:11
Je revois avec tendresse ces lieux
Qui furent témoin de mon enfance
Ces rues animées vivier de connaissances
Terrain d’apprentissage et de jeux.
Je perdis mes rides et cheveux gris.
L’enfant dégaine un colt à amorce
Chevauche un bout de bois sans écorce.
Ici il est chez lui il est dans sa prairie.
Une étoile est accrochée sur son cœur
Ainsi revêtu il ne peut avoir peur
Tous le connaissent la venelle lui sourit.
L’épicier complice lui jette une pomme
Le pâtissier lui offre un bonbon à la gomme.
C’est le prix à payer à celui qui les protège
Du possible ennemi et autre sacrilège.
Une voix appelle interrompant l’aventure
Laissant le courageux shérif amer
Malgré l’amour de sa mère
Inquiète pour sa chère progéniture.
Je retrouve mes rides et cheveux gris
J’ai marché un instant dans l’imaginaire
Dans ces lieux sacramentaires
En quête d’une jeunesse évanouie.
TRANSCENDANCE
18 juin 2015 - 02:51
Ma seconde patrie se nourrit de silence.
J’aime à me retrouver au profond de mon être
Dans le matin secret doré de transparence,
Parmi les peupliers, les sapins et les hêtres.
La nature, alentour, m’insuffle sa beauté.
Je suis plein de joie et de reconnaissance.
Mon esprit ébloui retrouve sa substance
Il semble que le temps ici soit arrêté.
Le ciel est tout peuplé d’images irréelles
De châteaux suspendus, d’étranges caravelles.
Je suis seul, mêlé à cette transcendance,
Le silence, le silence, le silence
FROID ET CHAUD
02 juin 2015 - 04:01
Je suis né des jours de pluie,
De la blanche saison et canities.
Datant février aux rudes frimas.
Créé de la glaise en pays auvergnat.
Je suis d’eau, embrumé de larmes,
Les frissons en moi s’incarnent
Mêlant flocons enneigés
Et magma de cendre expulsé.
Je vis du courant sauvage des flots
Dans le froid des indifférences.
J’exprime dans le trouble des mots
La chaleur de l’agrégat intense.
Je rêve d’horizon de bonheur,
De fraternité et humaine chaleur.
De lumières d’artifices éclatantes
Mutant les jets de la lave ardente.