- M. de Saint-Michel et Minofabbri aiment ceci
Posté par omillou
- 13 novembre 2023 - 01:43
Posté par omillou
- 30 juillet 2017 - 01:07
Le jour s’effrite doucement
Comme l’eau glisse sur la pierre
Hésite un peu la lumière
Sur le soir gris qui s’étend.
Surgissez alors résurgences
Et activez fugaces mes peines
Les heures passent et nous tiennent
Désagrégeant notre existence.
Au compte goutes s’écoule mon sang
Comme une source vers la plaine
Qui s’étiole, s’oublie, se traine.
Nul ne peut contrarier le temps.
Omillou
Posté par omillou
- 19 octobre 2015 - 02:11
Posté par omillou
- 18 juin 2015 - 02:51
Ma seconde patrie se nourrit de silence.
J’aime à me retrouver au profond de mon être
Dans le matin secret doré de transparence,
Parmi les peupliers, les sapins et les hêtres.
La nature, alentour, m’insuffle sa beauté.
Je suis plein de joie et de reconnaissance.
Mon esprit ébloui retrouve sa substance
Il semble que le temps ici soit arrêté.
Le ciel est tout peuplé d’images irréelles
De châteaux suspendus, d’étranges caravelles.
Je suis seul, mêlé à cette transcendance,
Le silence, le silence, le silence
Posté par omillou
- 02 juin 2015 - 04:01
Je suis né des jours de pluie,
De la blanche saison et canities.
Datant février aux rudes frimas.
Créé de la glaise en pays auvergnat.
Je suis d’eau, embrumé de larmes,
Les frissons en moi s’incarnent
Mêlant flocons enneigés
Et magma de cendre expulsé.
Je vis du courant sauvage des flots
Dans le froid des indifférences.
J’exprime dans le trouble des mots
La chaleur de l’agrégat intense.
Je rêve d’horizon de bonheur,
De fraternité et humaine chaleur.
De lumières d’artifices éclatantes
Mutant les jets de la lave ardente.
Posté par omillou
- 02 juin 2015 - 04:00
Je suis né des jours de pluie,
De la blanche saison et canities.
Datant février aux rudes frimas.
Créé de la glaise en pays auvergnat.
Je suis d’eau, embrumé de larmes,
Les frissons en moi s’incarnent
Mêlant flocons enneigés
Et magma de cendre expulsé.
Je vis du courant sauvage des flots
Dans le froid des indifférences.
J’exprime dans le trouble des mots
La chaleur de l’agrégat intense.
Je rêve d’horizon de bonheur,
De fraternité et humaine chaleur.
De lumières d’artifices éclatantes
Mutant les jets de la lave ardente.
Posté par omillou
- 29 mai 2015 - 01:51
J'aime ce décor coloré,
Offrant aux lecteurs une peinture nature,
laissant les mots nous emmener en balade,
Inhalant les senteurs, parcourant les chemins,
Exploitant nos envies de beautés éternelles.
Posté par omillou
- 29 mai 2015 - 01:34
Merci Omillou pour le partage de cette frange de souvenir de votre enfance qui parait vivante a travers votre récit.
Rien ne manque, une parfaite description pas à pas de la vie de ces hommes d'honneur, j'ai eu cette impression d'étre parmi eux en spectateur.
Ce qui m'a ému le plus dans ce récit, cette expression puissante d'un geste banal de tous les jours, mais qui pour eux est un effort de plus pour le confort des autres,
je cite :
Après son labeur dans ses mains épaisses
Je venais cueillir ses battements de cur.
--Inutile discourt pour ces instantes douceurs. -- très émouvant Merci!
Et je pense,
Que les hommes d'honneurs,
Donnent tout et toujours
Dans le malheur comme dans le bonheur.
Toutes mes amitiés Omillou
j'essaie de jeter sur le papier quelques souvenirs personnels dans leurs contextes sociaux et historiques, avant que le froid de la grande nuit ne m'en empêche.
ils font partis avec d'autres textes d'un petit livre que j'essaie de terminer.
merci du passage apprécié, amicalement.
J'aime beaucoup,
Selphie
merci pour ce partage.
Un hommage émouvant à ces hommes courageux dont le travail, ô combien pénible, faisait la fierté...
L’après guerre où le besoin en charbon est immense
.Merci de partager ces souvenirs
Un très bel hommage aux gueules noires, exprimé avec force.
J'aime en particulier ce passage, saisissant:
Des veines de la terre s’extrayaient les hommes
Gueules noires grimées anthracites
Ruisselants, ces monochromes fantômes
Trimaient à extraire la sombre pépite.Coups de pics pour coup de grisou
La photo est magnifique aussi, quoique légèrement surexposée.
La photo en effet n'est plus tout à fait une miniature, je maîtrise encore mal les outils du site, j'apprends tout doucement.
Jolie appréciation du texte, merci j'apprécie.
Posté par omillou
- 28 mai 2015 - 02:54
Les souvenirs d’enfance où je me complais
Se situent prés de hauts chevalets
Géants d’acier dominants l’ombre du soir
J’osais quelques rêves colorés dans trop de noir
Le mineur crachait se libérant des scories.
Aux aguets un mortel vent de silicose soufflait
Les crasses des terrils décoraient
Comme des montagnes l’horizon sali
L’eau de rinçage souillée de charbon
Fuyait dans la nature après son exploitation.
Père, peu de mots pour beaucoup de tendresse.
Après son labeur dans ses mains épaisses
Je venais cueillir ses battements de cœur.
Inutile discourt pour ces instantes douceurs.
Des veines de la terre s’extrayaient les hommes
Gueules noires grimées anthracites
Ruisselants, ces monochromes fantômes
Trimaient à extraire la sombre pépite.
Coups de pics pour coup de grisou
Souffrance et deuil au fond du trou.
Ensemble ils œuvraient dans la taille
Et réunissaient les volontés dans le drame
Encore unis dans la révolte
Ils luttaient pour une juste récolte.
L’envahissant charbon sorti des fosses s’installait
En vrac sur le carreau il s’étalait
Dans les pores de l’humaine peau il gravait son Nom
Pénétrant les esprits il imposait ses maux.
Coke en stock il tournait rond dans le coron
Et paré de souvenirs il vient troubler notre repos
Il me reste de ces temps anciens
L’amour des hommes de biens
L’amour de l’œuvre bien faite
Et la solidarité pas contrefaite.
Posté par omillou
- 22 mai 2015 - 01:59
Dans ta forêt, j'aimerai rester à jamais
A parcourir ses sentiers de plaisir inégalés!
C'est du beau en nature, merci pour le partage.
Mes amitiés
C'est vrai qu'elle est belle ma forêt, je la traverse souvent sans la déranger,avec respect.
En faisant halte sur mes arbres totems qui me procurent beaucoup d'énergie positive.
merci du passage apprécié.
amicalement.
Posté par omillou
- 21 mai 2015 - 02:25
J’entends s’écouler sans cesse mon sang
Comme la source courant vers la plaine
Une goutte à goutte fusant de mes veines
Je ne sais comment contrarier le temps.
Je voudrais conserver l’espoir
Garder de-là vie l’absurde, le dérisoire
Mais le temps joue avec ma mémoire
Et ne me laisse que des ombres noires.
Posté par omillou
- 20 mai 2015 - 02:34