Je revois avec tendresse ces lieux
Qui furent témoin de mon enfance
Ces rues animées vivier de connaissances
Terrain d’apprentissage et de jeux.
Lorsqu’au détour d’une ruelle je le vis
Je perdis mes rides et cheveux gris.
L’enfant dégaine un colt à amorce
Chevauche un bout de bois sans écorce.
Ici il est chez lui il est dans sa prairie.
Une étoile est accrochée sur son cœur
Ainsi revêtu il ne peut avoir peur
Tous le connaissent la venelle lui sourit.
L’épicier complice lui jette une pomme
Le pâtissier lui offre un bonbon à la gomme.
C’est le prix à payer à celui qui les protège
Du possible ennemi et autre sacrilège.
Une voix appelle interrompant l’aventure
Laissant le courageux shérif amer
Malgré l’amour de sa mère
Inquiète pour sa chère progéniture.
Je retrouve mes rides et cheveux gris
J’ai marché un instant dans l’imaginaire
Dans ces lieux sacramentaires
En quête d’une jeunesse évanouie.
Je perdis mes rides et cheveux gris.
L’enfant dégaine un colt à amorce
Chevauche un bout de bois sans écorce.
Ici il est chez lui il est dans sa prairie.
Une étoile est accrochée sur son cœur
Ainsi revêtu il ne peut avoir peur
Tous le connaissent la venelle lui sourit.
L’épicier complice lui jette une pomme
Le pâtissier lui offre un bonbon à la gomme.
C’est le prix à payer à celui qui les protège
Du possible ennemi et autre sacrilège.
Une voix appelle interrompant l’aventure
Laissant le courageux shérif amer
Malgré l’amour de sa mère
Inquiète pour sa chère progéniture.
Je retrouve mes rides et cheveux gris
J’ai marché un instant dans l’imaginaire
Dans ces lieux sacramentaires
En quête d’une jeunesse évanouie.