Une rude entreprise que de dénoncer les piétineurs par un poème. J'apprécie l'idée, et aussi par exemple les deux passages cités. En revanche il me semble qu'il faudrait retravailler le "ses ombres" (en gardant ombres). Toute une force poétique réside dans le fait, à la chute, de retourner ce qui devrait être en réalité "nos pleurs" en "vos pleurs".
au plaisir,
Marvejols
Ca fait toujours plaisir d'avoir des retours sur ses modestes écrits. Ce poème ayant pour visée de dénoncer, le "je" ne peut s'intégrer au groupe des piétineurs. Le "vos" ne doit donc pas devenir "nos" au risque de contredire la pensée développée dans ce poème. Selon moi, un poème n'est pas une nouvelle, le corps du poème ne doit pas forcément amener à une chute. Amicalement.