Je ne veux pas le voir mais il est temps de croire,
Qu'une halte brûlante où coulent sans se presser
Nos corps monotones aux coeurs rêveurs mais dressés,
Va embraser enfin tous ces élans sans croire.
Je ne veux pas le croire. Peur de ne plus boire
La suave sueur soupirant sur tes seins
Au goût désarmé de notre parfait essaim.
Révélation, nos fluides yeux s'éveillent pour boire
L'escale du voir. Nos larmes ne seront plus noires.
Croire alors qu'au royaume de la solitude
La mélancolie s'échoue sur la latitude
Egarée quand nos pores feu lisses s'unissent
Sous les cendres côtes blanches où nos yeux frémissent.
Le foyer apaisé en ce voir révélé
Assèche les eaux trop bues au charme voilé.
La peur perpétuelle s'éteint et se noie
Sur les claires algues de tes braises que je choie.
Révélation, nos deux feux ont pu s'allonger
Et libérer leurs coeurs dans le feu enragé.
SENAC
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Publications sur Toute La Poésie
Révélation
12 décembre 2010 - 09:34
Poings fleuris
10 décembre 2010 - 05:07
Mes mains sont vides. Ce sensé
Cri, sous la saignée bleue des lignes
Ne porte plus les bras indignes,
Ne voile plus les fleurs pensées.
Crâne fécond de fleurs aux heurs
Lueur. Sous l'olive rayon,
Coeur brillant ! Enfin l'éclosion
Déploie sans pleurs ses perles fleurs.
Les mains rides sous l'épiderme
Du lys aux pétales sans terme
Cueillent les arômes élancés
Sur la brèche ongle fiancée.
Au creux des poings, les voiles pétales, exhalant
Leur blanc parfum sauvage, touchent ce doux flanc.
L'éternel souvenir qui fleurit et qui plane
Eclot mes doigts élus quand lasses nos mains fânent.
Cri, sous la saignée bleue des lignes
Ne porte plus les bras indignes,
Ne voile plus les fleurs pensées.
Crâne fécond de fleurs aux heurs
Lueur. Sous l'olive rayon,
Coeur brillant ! Enfin l'éclosion
Déploie sans pleurs ses perles fleurs.
Les mains rides sous l'épiderme
Du lys aux pétales sans terme
Cueillent les arômes élancés
Sur la brèche ongle fiancée.
Au creux des poings, les voiles pétales, exhalant
Leur blanc parfum sauvage, touchent ce doux flanc.
L'éternel souvenir qui fleurit et qui plane
Eclot mes doigts élus quand lasses nos mains fânent.
Pourquoi ?
09 décembre 2010 - 02:49
Demain, mes yeux courts trahiront toujours
Les voix épuisées, nous serons si sourds
Aux pas de danse qui s'écrasent. Tard !
On ne sait pourquoi, la mélodie part.
Ce jour éclairera peut-être les idées
De l'homme fou de n'avoir pu apprivoiser
Le galet sans regard. Fou de faire ces tours
Maladroits. Fou de ne laisser que des retours.
Jour plus qu'imparfait, le parcours de ta marelle
Laissait espérer de doux mots sans encrier,
De la Terre au Ciel, un galet, cloche pied,
Un fou rire apaisé sur la craie immortelle.
Partie étirée entre Ciel et Terre. Le temps
Est comme le galet, volant sans savourer
Le bel instant printemps. Le bref préau côtoie
Les Lumières qui s'effacent en chantant : "Pourquoi ?".
Les voix épuisées, nous serons si sourds
Aux pas de danse qui s'écrasent. Tard !
On ne sait pourquoi, la mélodie part.
Ce jour éclairera peut-être les idées
De l'homme fou de n'avoir pu apprivoiser
Le galet sans regard. Fou de faire ces tours
Maladroits. Fou de ne laisser que des retours.
Jour plus qu'imparfait, le parcours de ta marelle
Laissait espérer de doux mots sans encrier,
De la Terre au Ciel, un galet, cloche pied,
Un fou rire apaisé sur la craie immortelle.
Partie étirée entre Ciel et Terre. Le temps
Est comme le galet, volant sans savourer
Le bel instant printemps. Le bref préau côtoie
Les Lumières qui s'effacent en chantant : "Pourquoi ?".
Ecume
09 décembre 2010 - 01:36
Je marchais au bord de cette eau
Pour voir si par hasard, les vagues
Larmes salées quittaient les flots,
Loin des rivages et de nos dagues.
Je clignais souvent ces velours
Battements d'empreintes survie
Sous le lait marin où le lourd
Sable gris assèche et ravit
L'écume jaunie qui salive
Avec saveur son fiel ancré.
Coule le port du voyage sans rives !
Ressac crissant au bord cendré.
Je courais dans le vent sucré
Par l'horizon, où l'aquatique
Rêve lointain et si sacré
Chut sous l'écume qui mastique.
Pour voir si par hasard, les vagues
Larmes salées quittaient les flots,
Loin des rivages et de nos dagues.
Je clignais souvent ces velours
Battements d'empreintes survie
Sous le lait marin où le lourd
Sable gris assèche et ravit
L'écume jaunie qui salive
Avec saveur son fiel ancré.
Coule le port du voyage sans rives !
Ressac crissant au bord cendré.
Je courais dans le vent sucré
Par l'horizon, où l'aquatique
Rêve lointain et si sacré
Chut sous l'écume qui mastique.
M'as-tu vu ?
04 décembre 2010 - 03:32
Qu'as-tu vu
Sous les ailes crues
De la bouteille bue ?
M'as-tu vu ?
Sauras-tu désarmorcer
Mon coeur pétrifié
Palpitant sous l'oreiller ?
M'as-tu vu ?
As-tu vu "M",
Celui-là même
Qui conjugue aime
A son unique "M" ?
M'as-tu vu ?
Vu, Vu !
Vu...
Sous ces sourcils crochus
Frisant sur le front dépourvu ?
Tu m'as vu !?
Non, méfiance absolue
Des loupes sombres
Au soleil sans ombres.
Qu'as-tu vu
Dans le rocher poilu
Du pays sans rues
Sans su, sans vue ?
M'as-tu vu ?
Oui !...
Pas connu,
Pas reconnu,
Pas vu.
Canne blanchie
Par les certtiudes certifiées
Des voyants manipulés.
"M" est trompé. Merci !
M'as-tu vu ?
Derrière l'étincelle trop vue.
Là, je ne vois plus
L'écrin de la grotte élue,
Le flux du voyage fourbu.
Aveugle "M", aveugle "Tu",
Victimes des songes aperçus,
Des visions sans vue à la canne blanchie.
Nous sommes trompés. Merci !
Sous les ailes crues
De la bouteille bue ?
M'as-tu vu ?
Sauras-tu désarmorcer
Mon coeur pétrifié
Palpitant sous l'oreiller ?
M'as-tu vu ?
As-tu vu "M",
Celui-là même
Qui conjugue aime
A son unique "M" ?
M'as-tu vu ?
Vu, Vu !
Vu...
Sous ces sourcils crochus
Frisant sur le front dépourvu ?
Tu m'as vu !?
Non, méfiance absolue
Des loupes sombres
Au soleil sans ombres.
Qu'as-tu vu
Dans le rocher poilu
Du pays sans rues
Sans su, sans vue ?
M'as-tu vu ?
Oui !...
Pas connu,
Pas reconnu,
Pas vu.
Canne blanchie
Par les certtiudes certifiées
Des voyants manipulés.
"M" est trompé. Merci !
M'as-tu vu ?
Derrière l'étincelle trop vue.
Là, je ne vois plus
L'écrin de la grotte élue,
Le flux du voyage fourbu.
Aveugle "M", aveugle "Tu",
Victimes des songes aperçus,
Des visions sans vue à la canne blanchie.
Nous sommes trompés. Merci !