Muradieu Joseph

Coeur achoppé

Qu’arrive la saison des roses

Pour égayer mon cœur morose

J’en ai trop de ce long hiver

Et de ces givres à ciel ouvert

J’ai peur de cette longue saison

Qui fait flétrir la frondaison

Les arbres sont inondés de larmes

La nature perd tout son charme

Les rêves sont morts faute de sommeil

Des nuages épais obstruent le soleil

Les oiseaux meurent d’indifférence

Leurs chants sont voués à la potence

Tant que n’arrive la saison des roses

Le bonheur va prendre une pause

Ah qu’il est rigoureux cet hiver

Il tue les jasmins et les houx verts

© Muradieu Joseph

Boston, 3 février 2017

Je vole au vent
Pour défier le temps
Qui passe
Et sur ta face
Dansent les heures
Pour mon bonheur
Courent les secondes
Qui sondent
Mon âme
D'un coup de charme
J'attrape des baisers
Biaisés
Qui s'échappent de tes lèvres
En fièvre
Fais-moi l'amour
Maintenant et toujours
Tiens-moi dans ton cœur
En fleur
Pour que ma joie s'égraine
Et qu'elle traine
Derrière elle  tel un refrain
Ta mélodie en quatrain
Je vole comme l'oiseau
Sur la surface de l'eau
Douce et pure
Pour explorer la nature
Et m'accrocher à ton regard
Telle une étoile aux nuages épars
Je suis à tes lèvres suspendu
Comme un pendu
Au caprice de la corde
Sur la place de la Concorde
De tous les saints
Je ne rêve que de tes seins
J'attends
Que surgisse le temps
Pour l'attraper au passage
Ce sera mon message
À toi pour la Saint Valentin
Mais ce dont je suis certain
C'est que je t'aime
À défaut d'un diadème
Je veux t'offtir mon cœur
Que tu fais battre en douceur

MJ

Tu es trop belle ce soir

Tu es trop belle ce soir pour être dans les bras d'un autre,

Trop belle aux regards des autres et des nôtres

Tandis que seul avec ma solitude je t'imagine

Dans cette robe couleur de feu et cette fleur sur ta poitrine

Tes pas résonneront dans les cœurs des envieux:

Soient des femmes jalouses ou des Maris miséreux !

Tu es trop belle ce soir, ta présence fera blêmir la lumière...

A tes pieds tous les anges viendront faire une prière

Ce soir, tu es la déesse du lieu, la beauté qui fait rêver,

Le sourire magique qui fait trembler ou trébucher!

Tu es trop belle ce soir... trop élégante et trop mignonne

J'imagine sur toi des yeux mêlés d'envie qui papillonnent...

Et des clins d'œil furtifs qui projettent  de subtiles  flatteries

Des hommes qui donneront le monde pour une galanterie !

Tu es si belle ce soir que je croyais voir le paradis

Dans tes yeux... Ah, si ton cœur n'était pas interdit !

MJ

Je me réveille

Surpris que le soleil

Fasse la grève

Contre mes rêves

Baisant la rosée

Que j’ai osé

Déposer sur l’espérance

De ton indolence

Sans parjure

Je te le jure

Sur ma foi d’amant

Que je mourrai en t’aimant

Et sur ma tombe

Tu viendras telle une colombe

Etaler une gerbe d’amour

Qui nous liera pour toujours

Tu es le nénuphar

Qui fait dissiper le brouillard

Sur le lac paisible

Mais ostensible

De mon bonheur

Et qui chasse les oiseaux ricaneurs

De mes nuits blêmes

Semblables à des flemmes

Qui se dérobent à la lumière

Lorsque les étoiles portent des œillères

Tu es la bise mystique

Qui panique

Ma peau frileuse

Quand sur la dune poreuse

Je m’assieds

Attenant que toi aussi

Tu viennes me rejoindre

Avant de voir à l’horizon poindre

Un matin maculé

Que la nuit a bâclé

MJ

Je me réveille

Surpris que le soleil

Fasse la grève

Contre mes rêves

Baisant la rosée

Que j’ai osé

Déposer sur l’espérance

De ton indolence

Sans parjure

Je te le jure

Sur ma foi d’amant

Que je mourrai en t’aimant

Et sur ma tombe

Tu viendras telle une colombe

Etaler une gerbe d’amour

Qui nous liera pour toujours

Tu es le nénuphar

Qui fait dissiper le brouillard

Sur le lac paisible

Mais ostensible

De mon bonheur

Et qui chasse les oiseaux ricaneurs

De mes nuits blêmes

Semblables à des flemmes

Qui se dérobent à la lumière

Lorsque les étoiles portent des œillères

Tu es la bise mystique

Qui panique

Ma peau frileuse

Quand sur la dune poreuse

Je m’assieds

Attenant que toi aussi

Tu viennes me rejoindre

Avant de voir à l’horizon poindre

Un matin maculé

Que la nuit a bâclé

MJ

A cette nature morte tu ajoutes la vie et fais de chaque fruit le délice du palais !!! J'aime !!!

Je me désaltère

Du miel de ton corps

Je suis l’essaim d’abeilles

Dont tes seins sont des ruches

Tu es le torrent

Qui emporte mon âme

Au rythme de ta peau

Mon cœur bat le tam-tam

Et mon être hérissé

Frissonne dans ton être

Pour reprendre son accord

Egaré dans ton corps

Au son de tes complaintes

Mes mots s’évaporent

En Litanie d’amour

Pour compléter mes rêves

Et quand je me réveille

Assoupi dans tes bras

Sous un ciel complice

Le monde du coin de l’œil

Sourit à notre passion

MJ

C'est tout à fait naturel ! Un poète ne saurait dormir la nuit car c'est le moment où son esprit va picorer des vers doux et fragiles!

J'ai le corps en cadence en lisant tes beaux vers. C'est du classisme transporté au sol de la modernité !

Ma fantaisie a mis son habit de minuit

Pendant que le ciel s’ennuie

Pour voler de la lune son fantasme

Les étoiles cachent ses spasmes

Derrière les Pyrénées de tes seins

Pour écouter à dessein

Tes cris d’outre gorge

Tes cris que seule ton âme forge

Nous conjuguons à l’unisson

Le verbe « toucher » et de  suçon

En suçon sur ta peau de lait

Coule chansons et couplets

Et d’extase en extase

J’ai maugrée d’indicibles phrases

Jusqu’à la tombée de mon masculinité

Sur le parvis de ta fluidité

Un torrent d’amour noie ma peine

Au gré de ta voix faïence et porcelaine

Et mon esprit s’exhale et s’endort

Sous la coupole de ton cœur d’or

MJ

Merci, M. de Saint Michel !

Si je devais fabriquer

Mes rêves,

Je rêverais des lunes

En excroissance,

Des soleils fondus

Et des étoiles sonores…

J’emprunterais la bague de venus

Pour te demander en mariage.

Je te donnerais un bouquet

D’arc-en-ciel

Au parfum de pluie.

Et, des larmes des anges

Je tirerais le vin… !

Je chevaucherais les nuages

Pour atteindre ton cœur ;

J’aurais des lunes de miel

Et des astres de rubis !

Mais, au petit matin,

Avant d’être réveillé,

Je déposerais sur tes lèvres

Des baisers de perles rares,

Gages de nos effusions

D’amour et de tendresse !

MJ

Entre le parfum et l’amour,

Entre un sourire de tous les jours,

Votre existence est essentielle

Pour tout ce qui bouge sous le ciel !

Vous êtes le rubis de nos nuits constellées,

Nos écharpes d’hermine que l’amour a mouillé…

Vous êtes le rempart qui cache nos faiblesses,

Notre source inépuisable de charme et de tendresse !

Vous êtes pour nous la plus belle gemme

Et moi, je dis que je vous aime !

Vous, nos arcs-en-ciel camaïeux,

Vous qui brillez dans tous les cieux…

MJ

Un amour en passant, un amour au passage
Tel un éclair fendant le ciel et les nuages
Dont le feu grandissant embrase tout mon cœur.
C’est un regard brûlant de charme et de douceur

Qui semble dire à mon âme : « j’y suis, j’y reste ! »
Je me souviens encore de tes yeux, de tes gestes,
Et de ta silhouette qui me rends fou de toi.
Comment oublier cette nuit qui m’a laissé pantois ?

J’ai cherché parmi les étoiles, un rayon, un éclairci
Pour m’expliquer enfin ce que je fais ici…
Pourquoi si tu existes dois-je vivre en solitaire ?
A mon âme troublée pourquoi cette barrière ?

MJ

Viens, Je t’attends!

 Je t’attends au rendez-vous du soleil et de la nuit

Lors qu’ils accoucheront l’angélus de l’amour

Quand  les étoiles font la cour aux lucioles

Je t’attends… ce jour là on s’enroulera l’un sur l’autre

Comme une pelote de fil se déroulant au vent

Pour traverser les iles de l’amour infini

Je t’attends mon « embombée » en feuille de papier

Je t’attends comme une pluie d’étoiles attendant la Noël

Pour aller scintiller au fond d’un ciel d’azur

Viens mon amour, viens caresser le nombril du tonnerre

Avant que ne se lève le jour dans le secret dédale

Où cachent nos étreintes

J’attends que tu me donnes la chair de poule

Pendant que je jouerai sur ta peau

Sans trêve, sans me poser des questions

Jusqu’à ce que nos cœurs soient confondus

Dans les détours de la hantise

Je t’attends !!!

MJ