Je dépose délicatement
Dans le creux de son cou
Cette sensation de chaleur qui se répand
Jusqu'au bout de ses joues.
J'oublies un instant qui tu es,
Je cesse de lutter.
Et je me vois fouler l'herbe menue
Avec toi, ô chère ingénue !
Je dépose délicatement
Dans le creux de ton cou
Un rêve fou
Qui au loin, s'en va, clopin-clopant.
J'aime cette ardeur,
J'aime cette chaleur.
Toi qui sait ?
Toi, mon insomnie, ma liberté.
- M. de Saint-Michel aime ceci