P KO

cool,

j’allume à distance le baril de pétrole

un froid glacial odeur alcool

couleur corps dévorante

du givre comme décor

ivre je lis sur les lèvres

les messes basses et les rêves

à la vie à la mort

coule l’encre couleur corps

P Michaud

2019

l’essentiel exit 

qui dompte 

mon coeur

énumère compte 

les heures restantes

finesses, 

maladresses 

et anti douleurs,

la nuit, 

pupilles grandes, 

les corps se tournent 

ainsi que les sens

le regard qui vrille 

devant les rideaux

le doute, le courage, 

l’immense, le saut

PMO, 2019

Aux saisons qui dansent

Parce qu’une journée sans toi 

a le goût de la cendre

je veux revoir tes yeux 

pour que mon coeur tremble

Dans l’océan 

perdu

je recherche en vain ton sourire

Dans l’océan 

perdure

la lumière de ton souvenir

PECO

2017

J’ai passé la journée

à te confondre

avec chaque chevelure blonde

mon coeur, fait bonds sur bonds

et boom sur boom

mon coeur fait bonds sur bonds

et boom

mon amour, ma bombe,

mon coeur, fait bonds sur bonds,

et boom

le paradis perdu,

redevenu vivant

sans cesse s’agite mon sang

caresses, s’agite mes sens

j’ai totalement perdu

tous souvenirs d’avant

caresses, s’agite mes sens

mon amour, ma bombe,

mon coeur, fait bonds sur bonds,

et boom

mon amour, ma bombe,

mon coeur, fait bonds sur bonds,

et boom

nous partageons la flamme

nos âmes evanescentes

à nos âges, c’est bon

ton visage, ton nom

je te dirais toujours,

que l’amour, l’amour

je te dirais toujours,

mon amour, mon amour

Peco

2016

la chanson :

https://soundcloud.c...778988/49-tiers

averses et grèves

je rêve d'une journée posée

d'une pause dans ces 

dans ces heures qui s'enchaînent

au sol, au fa, au mi, au ré

danser,

dans ces heures ou se déchainent

le fa, le sol, le mi, le ré

averses, grèves

je rêve, 

d'une prose décalée

sur le bureau un verre

sur l'écran, mes vers,

vers là-bas, l'envers,

le décors effacé

où les corps se sont 

se sont mit à danser

et j'ai repensé à l'époque

ou l'on se moquait

de tout, de moi, de vous,

à l'époque révolu

à la révolution des années

c'est une valse en 49, 3

article et loi,

pantin et roi,

dans cette société dévolue

c'est une valse en 49 tiers

en million de pas

en milliards de poussières

qui dans les rue s'envolent

les nuits debout

les soirées folles

c'est une valse en 49 tiers

dans un pays ou l'on manque d'air

c'est musique nouvelle

qui se répète sans arrêt 

comme les trains qui passent

sans jamais s'arrêter

Peco

2016

j'ai visé la fin du monde

l'écroulement du système

j'ai visé la fin des rêves

j'ai visé une vie nouvelle

j'ai tant cherché dans l'âme des gens

la vérité

dont on nous parle si souvent

j'ai passé des années sans

et quelques jours sous le soleil

une vision d'une seconde chance

et d'une troisième, une question

une vision d'un air clair

nos coeurs battant sous cette chaire

j'ai visé la fin du monde

et le début d'un tout nouveau

d'une vie qui serait vraiment mienne

l'avenir est trouble

l'avenir n'existe pas

mais l'avenir existera

Peco

2016

c'est si compliqué

de faire simple

d'oublier ses doutes

d'entendre chanter

résonner chaque chose

de trouver sa route

c'est si compliqué

de faire simple

découvrir le monde

ressentir les ondes

la radio présente

images electro

la radio fréquente

electro fréquence

c'est si compliqué

de faire simple

d'écouter les rires

des enfants qui jouent

de voir l'avenir

en chacun de nous

c'est si compliqué 

de faire simple

entrevoir l'azur

en se réveillant

démolir les murs

c'est vivre vraiment

c'est si compliqué 

de faire simple.

Peco

2016

c'est déjà ça

un peu d'optimisme ne fait pas de mal non plus

Demandez nous la ville
Aux décors de (co)rails
Où des corps de ferraille 
Braillent à travers des grilles

depuis toujours

il pleut 

depuis toujours

depuis toujours

la flotte

depuis toujours

depuis là bas

j'attends

et je vois tout

depuis toujours

et puis les jours

par centaines

déposent sur nous

la couleur terne

du temps qui joue

alors on rit

depuis toujours

alors on vit

depuis toujours

depuis le jour

où la lumière 

ouvra nos yeux,

sur ce ciel jaune

présent derrière 

depuis toujours

on meurt

depuis toujours,

depuis toujours

ensemble

depuis toujours

poussières de chairs 

depuis toujours

depuis toujours

on lutte

depuis toujours

on mute

et la musique et les souvenirs

gardent encore les goûts d'hier

peco

2016

J'étais au bord

t'étais au centre

sous les projos 

et sans projets

des lumières jaunes

nous encerclait

et de là-bas 

je repensais

à ces jours las sous le soleil

et à/ces journées presque mortes

et de là-bas je me demande,

je me demande

à quoi tu penses

je me demande

pourquoi tu danses

minuit

semblait durait toute la vie

on sera morts après cette danse

étrangère, inconnue, ton corps

Aurore, je connais enfin ton nom

et me demande à quoi tu penses

sous les lasers du music-hall

je me demande

à quoi tu penses

je me demande

pourquoi tu danses

est-ce pour moi

est-ce le hasard 

est-ce la chance?

je me demande

pourquoi tu danses

je me demande

à quoi tu penses…

peco

2016

14h, le rouge a tourné,

un goût de vinaigre emplit mon palais 

par le velux ouvert, j'aperçois l'uniforme ciel

un peu de soleil, s'il vous plait

un peu de soleil, s'il vous plait

Non... ça ne serait pas du luxe

Dans ce temps totalement bloqué

sans gouvernail l'on avançait

où que l'on aille l'on retrouvait

ce temps totalement bloqué.

Les nuages débordent depuis maintenant 2 s'maines

et le sol s'imbibe d'une eau venue d'ailleurs

du Mexique ou de l'Asie,

de l'atlantique ou de l'arctique.

S'articulent sur Paris, toute les parcelles des océans

sur les routes, les gouttes,

pure est la voûte, parfaitement terne.

Dans ce temps totalement bloqué

sans gouvernail l'on avançait

où que l'on aille l'on retrouvait

ce temps totalement bloqué.

Nique!

J'ai besoin des tropiques, de 45°

d'être sous l'équateur

d'oublier ces malheurs

de respirer de l'air libre,

sans téléphone et sans pc

sans facebook et ses clichés

d'être ivre sans boire

d'être ivre de voir

et ressentir la chaleur

sans dieu ni personne

sans fous-furieux et sans soldats

sans morts, sans jours,

sans nuits sans tout ce sang versé

sans novembre et sans janvier

liberté, je tape ton nom sur les touches de mon clavier

liberté, retrouve nous, liberté simple et absolue,

La liberté, c'est trop stylé! La liberté, c'est trop stylé!

et tout, et tout... 

Peco 2016

Véhicules
,
Particules
,
Virgules
,
rouages
tournant 
entourés
d'autres
roues.
 
Dans mon coeur, ma rousse.
 
Le texte vivant,
ayant artères et veines,
le texte pareil au réseau sanguin,
le texte avec de la moelle épinière,
avec un coeur, avec du sang,
le texte qui respire et qui souffle.
 
Le texte vivant,
avec des lettres,
avec deux jambes et puis dix doigts : 
 
des lettres humaines
 
 
 
le texte vivant
, 
fait de fractales spirituelles
,
le texte mourant
,
le geste éternel
 
,
 
 
PECO
Janv. 2016
 
 
 
 
 
le geste éternel

Merci !