Un verre d’eau de vie à la main,
Du tabac blond séché à la bouche,
J’évacue en criant mon chagrin
Assis à demi-nu sur ma couche
Seul face à une armée de soucis
Mes yeux marron et mes bras se baissent
Comme toutes ces familles de Tutsi
Au-dessus d’une épée Damoclès
Je décide de partir cette nuit
A l’heure où les louves se prostituent
A des nobles aux ressources infinis
Mais pour quelques deniers ils s’entretuent.
Volupté hésite de me suivre
Les belles paroles et les promesses fusent
Afin de la convaincre de vivre
A mes côtés mais elle refuse
Cette déesse adoucit mon cœur
Meurtrie par un passé douloureux
De haine, de crime et de terreur
De quoi rendre plus d’un malheureux
Elle est si belle avec ses boucles d’or
Ces yeux couleur océan inondent
De bien être lorsque je m’endors
Mes rêves même ceux les plus immondes
Je l’aime pourtant je pars sans elle
Au pied de son balcon, je lui joue
Un air avant de monter en sel
La larme à l’œil roulant sur la joue
Elle me regarde de sa fenêtre
Chevauchant Pégase et disparaître
- M. de Saint-Michel et Thomas McElwain aiment ceci