Le temps m’agace à me remettre les pendules à l’heure,
Je me prélasse, il me rappelle que les jours tels des fleurs
Eclosent un matin, pour perdre leurs pétales le soir venant
Les minutes s’égrainent et s’envolent d’un souffle au vent.
Alors je sème les heures, suivant la ligne d’horizon.
J’en perds ma boussole vivant à l’est de la raison
Je fais des bouquets des jours finissant en gerbes
Et fleurissent les souvenirs d’un passé imberbe
De toutes fleurs fanées, le sablier se fait mon allié.
Viens le repos de l’esprit, le cœur au diapason
Avec la chanson de la vie, il faut laisser le temps au temps
Viennent à moi les cadeaux à l’horloge des saisons
Mon regard ne s’intéresse plus qu’à l’instant présent.
- M. de Saint-Michel et Julien Hoquet aiment ceci