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ljuba57

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Publications sur Toute La Poésie

Le temps

07 mars 2017 - 04:45

Le temps m’agace à me remettre les pendules à l’heure,

Je  me prélasse, il me rappelle que les jours tels des fleurs

Eclosent un matin, pour perdre leurs pétales le soir venant

Les minutes s’égrainent et s’envolent d’un souffle au vent.

 

Alors je sème les heures, suivant la ligne d’horizon.

J’en perds ma boussole vivant à l’est de la raison

Je fais des bouquets des jours finissant en gerbes

Et fleurissent les souvenirs d’un passé imberbe

De toutes fleurs fanées, le sablier se fait mon allié.

 

Viens le repos de l’esprit, le cœur au diapason

Avec la chanson de la vie, il faut laisser le temps au temps

Viennent à moi les cadeaux à l’horloge des saisons

Mon regard ne s’intéresse plus qu’à l’instant présent.

Boulevard des fantômes

01 mars 2017 - 11:26

Elle vit sur cette planète,

Entourée de regards éteints

Il arrive qu'elle s'inquiète

De finir comme ces pantins.

 

Pour ne pas endormir sa vie

Sur un lit aux rêves vétustes

Elle snob le triste ennui

Elle serre l'aventure sur son buste.

 

Au milieu des fantômes

Elle cherche une flamme allumée,

Dans le coeur d'un homme

Elle voudrait se réchauffer,

Partager son souffle d'oxygène,

Secouer les âmes fatalistes,

Planter l'amour en graines

Leur dire de ne pas être tristes

Que la vie se savoure,

Que le coeur est un tambour

Qu'il ne peut chanter

Que si on le laisse vivre,

Il ne demande qu'à aimer

Qu'on lui permette l'ivresse

D'un nectar de tendresse.

 

Elle habite sur cette Terre

Où trop de monde s'enterre

Dans un brouillard de vie

A attendre le vent béni

Pour que le rideau se lève

Que le malheur s'achève.

 

Mais ils gardent les yeux fermés

Ne voient que le temps passé

Sans éparpiller les mauvais souvenirs,

Ils ne respirent plus l’avenir

Et les promesses qui chantent

Des heures qui enchantent,

Les ectoplasmes du présent.

L'Essence Ciel

28 février 2017 - 09:44

L'Essence Ciel

Il arrive un beau jour, l’Essentiel, l’essence du ciel, l’Amour azuré aux couleurs du soleil levant, l’éternel printemps quand on sent la sève qui monte au cœur, qui irrigue de rêves éveillés chaque pas, chaque matin, chaque soirée. Il arrive le grand Frisson, le vent qu’on croyait indomptable, celui qui nous palpite, qui nous hisse les poils, qui nous courbe l’échine vers le pardon. Le pardon à la vie, le pardon d’avoir pu nier que le bonheur existe, qu’il se cultive à l’image du paysage qui s’ébroue sous nos yeux. Quand on voit sans plus voir les fleurs dans les champs, la vie au ras du sol, les ballets dans l’horizon, la leçon de la vie. Mais les œillères tombent quand on n’y pense plus, quand le monde n’est plus qu’un vaste champ de bataille, à nouveau, on ressent la puissance de la vie grâce à un regard qui nous transcende, il nous relie de nos racines jusqu’aux cieux et enfin le cœur renaît de ces cendres. Comme les hivers passent sur les chemins, la glace fond aux saisons chaudes, les larmes ne grossissent plus les neiges éternelles, c’est l’Amour qui réchauffe, qui fait vivre nos âmes. On entend les oiseaux et l’on s’envole de leurs ailes vers le meilleur de nous-mêmes. On reçoit ce qu’on n’acceptait pas des autres, on découvre que l’on vibre à recevoir ce cadeau immense comme les océans, aussi haut que les montagnes, aussi fort que la chaleur de l’astre du jour, aussi doux qu’une nuit sereine, aussi tendre que le chant du rossignol, aussi beau qu’une fleur épanouie, aussi merveilleux que le rire d’un enfant, aussi gracile que le sourire d’un vieillard. On devient le bruit de la vie, on devient les mots les plus forts, ceux qu’il faut inventer pour dire ce que l’on sent grandir au fond de nous, on devient lumière, on devient sourire, on devient la lune qui éclaire les pas, on devient bonheur contagieux, on devient une âme qui comprend le bonheur de vivre.

D'autres chemins

21 juillet 2013 - 04:17

Il reste des terres sauvages, des chemins clandestins

Sous les sombres nuages qui sillonnent nos destins,

Des contrées cachées sous le dôme du mystère,

Suspendues dans l’immensité, là où notre regard erre.

 

Le parfum de la liberté se soulève sous le soupir du vent,

Il traverse nos espoirs, il soutire à nos yeux de sel

Quelques gouttes dérisoires, douces comme le miel

Comme une pluie d’allégresse qui viendrait du temps.

 

Il y a tant à espérer quand les heures ferment les déchirures

Les joies manquées font silence après leurs longs murmures

La mémoire se drape d’oubli, dans le bain des étoiles

Nos pas cherchent la vie sur les reliefs d’une autre toile.

Rêves des premières heures

19 juillet 2013 - 10:40

Dans le dédale de mes souvenirs
Le lierre a pris racine.
Il recouvre mes origines,
Et la maison de mon enfance.
Je ne me vois plus grandir
Depuis ma naissance.
Mon esprit ne trouve plus
Le chemin des premières heures
Les sons originels se sont tus
Au fil des années.
Les pommiers en fleurs
Et les rêves émerveillés
S'effacent sous le lierre
Qui pousse comme les rides
Ne restera t'il qu'une pierre
Dans un coeur aride
Quand l'enfant sera mort
Dans l'adulte errance ?
La pureté primaire
S'égare bien trop vite.
N'oublions jamais que la Terre 
Toujours nous invite
A garder l'innocence
Des yeux de l'enfance.