Dandan

Suis je le seule à être hantée par cette image ?

Tant de passages en ce lieu.

Tant d'indifférence...

Le monde est ainsi fait.

J’ai gardé l’image

De cet homme aux pieds nus,

Sale et repoussant.

La tignasse en pétard,

Mal rasé, répugnant,

Le regard absent,

Il tremble de froid

Ou alors de manque.

Debout à se frapper le torse

Dans un geste mécanique.

Une prière ou le froid ?

Quelle galère il vit !

Tant d’inégalités en ce monde.

J’ai pensé…c’est injuste !

Cela ne devrait pas…

J’ai détourné le regard

Sans doute par répulsion.

J’ai gardé l’image

De cet homme aux pieds nus

Gare du nord…à Paris.

Au Nom de…
Nous détruirons
Ceux qui sont différents,
Ceux qui pensent autrement.

Au Nom de…
Nous serons prêts
Aux sacrifices de nos fils,
Aux pires maléfices.

Au Nom de…
Nous laisserons mourir
Ceux misérables,
Ceux détestables.

Au Nom de…
Nous les piétinerons
Aucune tolérance,
Aucune indulgence.

Au Nom de…
Rassurez-vous les Hommes !
Cette liste d’infamies
Est bien sûr infinie.

Au Nom de qui ? Non de Dieu !
Si ce n’est qu’au nom
Du pouvoir, de l’argent
Et de la bêtise des gens.

En écrivant ce poème, il y a bien des années, je pensais, autant que je puisse me souvenir, à la... MORT! Comme quoi un poème est porteur de maintes significations possibles... (D'ailleurs, nos deux lectures ne s'excluent pas: la mort ne nous accompagne-t-elle pas tout au long de notre vie?)         

Elles ne s'excluent nullement...car je pensais à ce bref passage sur terre que l'on appelle la vie et qui se termine irrémédiablement par la mort.

L'un est l'autre sont associés.

A la vie ! À la mort !

Qui peut elle être ?

J'opterais pour ma part, pour LA VIE.

Cet instant éphémère qui nous voit naître, grandir, aimer et...mourir.

C'est l'image que me renvoit votre beau texte.

Dandan

J'aime ce récit.

Pourtant !

N'est il pas dommage

que cette merveille du monde

soit née d'un combat sans merci

sous les yeux d'une belle agonisant ?

Certain que cette belle prune aux grands yeux bleus

Aurait attirée mon regard autant que le majestueux Mont Saint Michel.

Au nom des autres, du peuple, des consommateurs,...

Combien de décisions absurdes ont été prise par ceux qui détiennent le pouvoir du suffrage ?

Seulement, il faut reconnaître que ce système n'est pas le pire.

La sanction leur sera de toute manière appliquée, lors des échéances...

J'aime également ces petits matins

Lorsque la fraîcheur vous envahit

Et les rares bruits se multiplient

Comme une renaissance

Une nouvelle vie

La ville s'éveille

Ne soit pas triste !

Au pied de la lettre

C'est s'empêcher d'imaginer

C'est respecter sans sourciller

L'imaginaire ne s'y trouve pas

Je ne m'y retrouve pas

En ces termes je te rejoins

La haut, au-delà, vers l'horizon.

Vingt ans déjà ! Le temps s’évapore.

Ses frontières, peu à peu, s’étiolent,

Et ainsi, s’échappent mes souvenirs.

Au gré des courants de vie, tel Achab,

Obstiné qui pourchasse Moby Dick,

Voguent inlassablement mes pensées :

Combler les vides, réparer les brèches,

Garder le souvenir de ton Amour.

Vingt ans déjà ! Tous ces instants volés

Je rêve de nos vies sans ton départ

A tes caprices d’adolescentes

A tes amourettes secrètes

A tes rires moqueurs et à tes pleurs

Cette vie que l’on nous a refusée

Imaginaire faussé par la réalité.

L’avant-veille de Noël, le ciel étoilé

Lumière céleste, tu guides mes rêves

Tu brilles plus intense que les autres.

Je t’aime…ma puce ! Bon anniversaire !

La terre se meurt.
Les consciences tardives
Ne suffiront pas.
L'inanité des espoirs,
Désespoir d'humanité.

Ô thé le pouvoir !

Ô thé leurs pouvoirs !

Ô thé leurs pouvoirs pour voir !

Leurs pouvoirs, y croire aux leurres...sans thé !

Réjouissons-nous !

Les grands se sont accordés,

A coups de milliards,

Le système sera sauvé.

Toi qui meurs ! Pourquoi ris-tu ?

Faim.

Le lierre sert le tronc
L'arbre meurt à petit feu
Etreinte mortelle
Deux amants si différents
s'enlaçant si tendrement

Ce récit m'a tenu en haleine tout le long de sa lecture.

Irréaliste cette enchaînement de rêves et de cauchemars. Où est la réalité ?

Quelle histoire est racontée ? Celle d'une femme qui vit mal son divorce ? D'une mère qui perd son enfant ? D'une condamnée qui fuit l'instant présent par le souvenir ? 

Bravo..