Merci Escamillo Cavradossi pour ce fort joli poème au gout de sel.
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Posté par Bertrand GILLE
- 01 avril 2015 - 04:16
Merci Escamillo Cavradossi pour ce fort joli poème au gout de sel.
Posté par Bertrand GILLE
- 26 mars 2015 - 08:46
Posté par Bertrand GILLE
- 25 mars 2015 - 05:04
Révolte!
C’est un cri qui se meure d’être ainsi contenu.
Ouvert à la douleur et pourtant retenu.
C’est l’envie que l’on cache, que l’on brise, qu’on écrase…
Un bonsaï que l’on tâche de scier à la base …
Ils construisent nos vies pour qu’on soit présentables.
C’est un « moi » qu’on renie parce que non convenable
Toujours dans le paraître… La moindre aspérité
se doit de disparaître de nos vies effacées.
Pas question d’abdiquer je renie le non-être
Le poing bien haut levé, je dis « et si ?» « Peut-être ?»
Et c’est à leur visage qu’avec rage je jette
Ce « moi » loin d’être sage, mon âme de poète
Je suis un saltimbanque se targuant d’être libre
Aux usages je manque, d’un fou j’en ai la fibre.
Je suis un musicien, je me sens invincible.
Je suis un magicien recherchant l’impossible
Je veux vivre ma vie, sur scène déclamer
des vers, des poésies. Et puis je veux chanter !
Je veux faire écouter toutes mes mélodies
Je veux faire rêver, mettre sel à nos vies.
Oui je veux proclamer le fond de mes pensées
et nos vies policées, les jeter au brasier
d’un élan retrouvé, d’une éclatante gloire.
Oui, laissez-moi rêver ! Oui, laissez-moi y croire !
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 24 mars 2015 - 09:26
Un poème fort original, bien écrit et si juste ! Merci Bertrand Gille pour ce partage !
(Par contre, le dernier vers n'a, me semble-t-il, que 5 pieds. Est-ce volontaire ?)
Merci d'avoir l’œil : Effectivement, j'ai oublié un mot à la recopie..; honte sur moi
je corrige de suite.
Posté par Bertrand GILLE
- 23 mars 2015 - 11:42
En attendant l'aurore...
Au sommeil inutile
je refuse sa place.
C'est mon corps qu'on fusille,
c'est mon cœur qui se glace.
Bien que lourdes et pesantes
mes paupières seront
à la nuit résistante.
Ouvertes, elles resteront.
Pourtant sans crier gare,
insidieuse et rampante,
la fatigue accapare
la raison vigilante.
Fatigués mais vaillants,
à l'aurore attentifs,
mes yeux obéissants
à mes vœux sont rétifs.
Dans la rue au dehors
un passant qui traverse.
Le silence de mort
se tait et puis converse
pour un petit moment,
rien d'autre qu'un instant...
Et la nuit avançant
retrouve le pesant
d'un silence électrique,
d'un vide anachronique,
d'une fin pathétique,
d'un sommeil si tragique.
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 05 mars 2015 - 09:01
(J'avais posté ce texte il ya quelques temps mais un bug (?) sur ce site l'a supprimé...
je lui donne donc une seconde jeunesse...)
L’oubli
Sur l’ancienne commode
aujourd’hui fatiguée
tel Artaban, si fière,
trônait une pendule
De la vielle poussière
surgit la mécanique
faisant vivre un « hier »
dans les temps d’aujourd’hui
Elle nous chante son ode
D’une époque oubliée
D’un passé qui naguère
Se voyait Majuscule.
Seule la lune éclaire
l’objet, anachronique,
de rayons à travers
des volets décrépis
Laisse le pâle éclat
de la cadavérique
lueur sonner le glas
d’un passé magnifique
Et près de la commode
Repose un lit branlant
qui rappelle la mode
de cette grand-maman
Laquelle gît sans vie,
sans âge, sur ce vieux lit.
Oubliée des enfants
partis depuis longtemps.
Et la ville s’agite
Le temps passe si vite…
Seule elle s’en est allé,
Sans bruit, sans déranger…
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 02 mars 2015 - 08:37
Le silence et la folie
Au silence mes larmes
à l'oubli impossible
en vapeurs éthérées
disparaissent et s'enfuient.
A mon cœur sans armes
qui s'offrant comme cible
à le temps décompté
suffoquant à la vie.
Relents nauséabonds,
crève-cœurs sans fonds,
en vacillant, l'abime
fait chavirer mon âme.
En perdant la raison
marchant à reculons...
Et que passent mes rimes
je vais couler, sans drame...
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 02 mars 2015 - 08:30
Tortures intérieures
Cette horloge est bruyante.
Les secondes sont lourdes
quand l'heure est alarmante
et la raison est sourde.
Comme si je revivais
à rythmes réguliers...
Instants, que je vous hais
de venir me narguer!
éveillé à l'ennui,
hébété et sans buts,
à la mort je souris,
cette belle inconnue.
Au dehors la nuit
amère et insensée
s'écoule telle la vie
sans se faire remarquer
Le froid vif à ma chair
offre ainsi sa morsure
et dans mes poumons l'air
a gout de mort impure...
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 24 novembre 2014 - 11:33
Imagine
Ô cruelle pendule
qui vient me torturer
jamais tu ne recules
tu ne fais que compter.
De tout ce temps passé,
tu sembles te moquer.
Tu veux tout effacer.
Tu veux tout remplacer.
Aux nouvelles secondes
tu envoies le signal
que la vie est immonde
que la mort est normale.
A peine sont-elles nées
que tu les sacrifies
car le temps doit passer:
De la mort nait la vie.
Et le cycle du temps
sans cesse recommence
mais ma vie avançant
n'est pas une romance.
Les secondes écoulées
ne peuvent être rejouées
Les mots et les blessures
restent tel un murmure...
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 24 novembre 2014 - 11:26
Imagine
Au dehors la pluie
vient chatouiller les murs.
Mon âme est en folie
et planent les murmures.
J'ai la vue qui se trouble.
La pluie est au dedans.
Alors je vois en double
mes mots et sentiments.
Je couche sur papier
ma détresse écorchée
et je crie en silence
la douleur de l'offense.
J'ai froid et me sens seul.
J'ai peur et je t’espère.
Reviens là me chercher.
J'ai besoin de ton cœur.
J'ai froid et me sens seul.
J'ai peur et je me perds.
J'ai envie de crier.
Je chavire et je pleure.
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 22 novembre 2014 - 05:40
Imagine
Que le temps sera long
à regarder les murs
à ne penser à rien
à errer sans futur.
Que le temps sera long
ouvertes les blessures
à souffrir tel un chien
me jeter contre un mur.
Si tu ne me crois pas
je n'ai plus de raison
de vivre ces jours froids
à perdre la raison.
Un immense vertige
sensation de tomber
Ta muraille s'érige
Je vais m'y fracasser.
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 22 novembre 2014 - 05:37
Imagine
Un abime se creuse
juste là, sous mes pieds.
Mon monde va tomber.
Je te croyais heureuse.
Et je n'ai eu de cesse
que de vouloir t'aimer.
Tout mon coeur ma tendresse
rien qu'à toi adressés.
Rien que toi dans mon coeur,
au fond de mes pensées.
Tout mon air respiré
pour ton seul bonheur.
Tu es ma vie, mon âme,
tu es tout ce que j'ai.
Tu parles à l'imparfait
et puis tu me condamnes.
Je crie la vérité
J'en pleure à en mourir.
Tu ne veux écouter
et ma raison chavire.
Un abime est venu
et je ne comprends plus...
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 21 novembre 2014 - 10:25
Imagine
Dans la mer agitée
je crois je suis tombé.
Cauchemar éveillé
qui ne veut s'arrêter.
Et je sombre, hébété,
ainsi je perds pied.
La surface s'éloigne
que le noir accompagne.
Dans un grand tourbillon
se dilue ma raison.
Si je n'ai ta confiance
il n'est pas d'existence.
Acide imaginaire
dissolvant vérité,
le retour en arrière
me semble s'éloigner.
Tu prends pour vérité
des actes inventés
et moi je me naufrage
aux rochers de ta rage.
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 21 novembre 2014 - 10:20
Imagine
Reverrais-je un jour
de ton œil l'étincelle,
le reflet de l'amour,
la douceur du miel?
La chaleur d'un geste,
la touchante caresse.
De ta bouche le "Reste !"
annonçant la tendresse?
J'imagine l'instant
Je rêve à ce moment
Je m'en remet à toi
Dieu, Allah ou Bouddha
si cela permettait
de revire un temps
ces moments que j'aimais
ces doux jours d'avant
D'avant que tu ne créés
à partir de rien
des horreurs inventées
qui de moi font un chien
Au lieu de ça la nuit
me ramène au présent
au glacé de ce lit
d'amour que tu reprends
Bertrand GILLE
Posté par Bertrand GILLE
- 03 octobre 2014 - 10:51
épique? (Et croque?)
éthique? (Et toc!)
Pas si chic, cette époque...
Satyrique... Une loque!
Alambic fait en toc,
Mécanique? bric et broc!
L'Islamique, fait de roc?
satanique? joue du rock?...
Sympathique l'Amerloque
Sa réplique est de choc!...
Pathétique!? Tu te moques?.
Et l'Afrique, coke en stock...
Pas de fric pour un soc
maléfique. Sous son froc
y'a des piques qui me choquent...
Atout pique ! Je te croque!
Quelle époque épique!
Quelle époque épique...