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Denise Bernhardt

Inscrit(e) : 06 oct. 2013
Hors-ligne Dernière activité : déc. 02 2013 09:14

Publications sur Toute La Poésie

LE CHANT MERVEILLEUX

30 novembre 2013 - 07:53

Le Chant merveilleux

Tu es mon berceau
Aux paupières closes,
Mon nid secret
Mon refuge inviolé.
Tu es ma caverne ombreuse
Que transfigure la flamme,
La résurgence où je me coule.
Tu es ma palme byzantine...
Justifiant l’orient du soir,
Mon Tadj Mahall
Ciselant dans l’azur
Le Poème
De l’éternel amour.
Tu es mon thé brûlant des Hymalayas,
Mon lait d’amandes fraîches,
Ma rose des sables
Toute emperlée de miel.
Tu es la lueur apaisante
De la lampe,
Ma nuit tremblante d’étoiles.
Et je suis ta jouissance
Au zénith du plaisir,
Quand tu deviens pour moi
L’Eden sur la terre.


Denise Bernhardt

 

MEMORY

30 novembre 2013 - 10:09

MEMORY

Que sont devenus
Nos joies et nos rires
Quand les oiseaux merveilleux
Faisaient leurs nids
Au ciel de lit.

Pourquoi se sont éteintes
Les chansons , les musiques...

Et notre "Jardin d'Hiver "
Où s'en est-il allé
Emportant gravé
Dans les allées poudreuses
Notre temps marassa.

Il reste des caresses innommées
Des mots de l'île perdue,
Des chagrins oubliés.

Tu avais tout donné
Pour tout reprendre
Seule demeure
Dans les espaces rêvés
Une Muse
Qui porte encore ton nom


Denise Bernhardt,
28 Novembre 2013
 

 

LES PLEURS

22 novembre 2013 - 07:52

LES PLEURS

 

Je suis sensible à tes yeux

Humides de rosée

Tes mots sont un baume pour l'âme

Et pour mon cœur

Se croyant délaissé

Dans le silence de l'hiver

 

Denise Bernhardt

NOUS LAISSER BERCER ...

11 novembre 2013 - 06:06

   
NOUS LAISSER BERCER PAR LES SOURCES MURMURANTES…

Tu n’es pas de ces rêves que l’on oublie.
Rien ne meurt jamais.
Il suffirait de raviver les braises de la mémoire
pour retrouver l’incandescence de l’ineffable empreinte....

Un amour naît d’un autre amour,
se nourrissant de sa substance
et la tendresse passée se confond avec celle à venir ,
pour pérenniser le sentiment le plus sacré
dont l’âme peut être l’hôte.

Pourtant, il n’y eut qu’un souffle
Entre nous,
Un jeu d’enfant cruel,
Des coups de poinçon dans le cœur,
Qui depuis, étoilent de gouttes vermeilles,
L’infini du temps
 
Denise Bernhardt 
 
(poème ancien qui a l'avantage de pouvoir être réactualisé si besoin est )
 

LUMINESCENCES

08 novembre 2013 - 02:27

            LUMINESCENCES

 

 

Si je perdais mon soleil noir

Venu errer dans les rues de Paris

Et mêler ses pas aux pas illustres

En rêvant de son destin,

 

Nous ne serions jamais,

Pâtes de verre

Fondues en clair-obscur,

Gerbe vivante

Mains en ogives médiévales

Corps enlacés

Tressant la nuit avec le jour,

Baisers de flammes

Dans  la soie grège des matins.

 

Si je perdais mon soleil noir

Je deviendrais planète morte

Et mon souffle

Ne serait plus que cendre.

 

 

               Denise Bernhardt

            

Extrait du recueil      «      Les Braises Noires   « 

 

               Prix des Erotides 2007 (Paris )