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livadia

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#242518 Loup y es-tu ?

Posté par livadia - 20 octobre 2013 - 12:36

Je vais où le vent me dévore

Sur le sommet des amours morts

Je sais que l'on tape au dehors

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Si l'homme que j'attends peut-être

Me trouve assise à la fenêtre

C'est que je suis dans le mal-être

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

De lui je porte les tourments

Des jeux brûlants de mes vingt ans

De ceux qui font passer le temps

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

J'ouvre la porte des ramages

Mais à la vue de son plumage

Je trouve l'homme un peu trop sage

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Les bruits anciens de notre amour

Viennent grincer en un détour

Boulevard de la Tour Maubourg

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Je ne reconnais plus nos sens

Les fruits de nos adolescences

Nos cris de la petite enfance

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

J'attendais là mon Peter-Pan

Pour m'envoler au firmament

Et laisser là mon bois dormant

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

Quelle morale pour mon ennui

Sinon que rien ne refleuri

Qu'après les jours viennent les nuits

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?




#242417 Amitié

Posté par livadia - 18 octobre 2013 - 09:34

Il était là, bien à trois pas

Je l'ai croisé tout près de moi

Regard sérieux, il a sourit

Et j'ai compris.


Tout près de moi, j'ai entendu

Et lui aussi, je l'ai bien vu

Il s'approchait, je l'approchais

Dans un silence qu'il comprenait


Je l'ai bien vu, ce corps perdu

Il ânonnait, âme déçue

Je balbutiais, il me parlais

Mais entre nous, je le savais


La Voix était en lui, comme en moi surement

Elle était notre lien, notre fil d'argent

J'aime à me rappeler ce moment d'amitié

Ultime et saisissant, sans arrières pensées


J'aime à me rassurer de cet homme  touchant

De son coeur animé, sincère et captivant

Et loin de moi pourtant car la vie est ainsi

Toujours là près de moi, gravé dans mon esprit




#242230 Osmose

Posté par livadia - 16 octobre 2013 - 10:08

Osmose acidulée agrippe dans tes bras

Ces deux êtres de feu qui se disent tout bas

Unis mais séparés par des vies d'aléas

Qu'il vaut mieux être deux pour jouir en aura

 

Ils semblent animés par les mêmes désirs

Ceux qui crèvent le ventre et accrochent l'envie

Charnelle et vivifiante, elle transcende animée

Le chant des doux amants, l'espace d'un instant

 

Ces moments d'émotions, ces heures de plaisir

Donnent alors au sucré un avant goût de miel

Aux années finissantes, à celles qui commencent

Aux portes de la ville ils se sont retrouvés

 

Jaillissant de nul part, lueur dans le regard

Ce frisson, cette voix qui les poussent l'un à l'autre

Dans un élan suave ils s’entraînent enfin

Vers les pays des fées où les esprits s'envolent

 

Ils s'emmêlent, s'entremêlent et se découvrent enfin

La bouche dans le cœur, le baiser sur les reins

Le désir éclaté, les sens arque boutés

La passion explosée, l'ultime exorcisé.

 

Immortel est le temps qui ne se compte pas

Les heures, les secondes les renvoient malgré tout

A la fatalité

Le train siffle la fin des chaudes retrouvailles

 

La fenêtre baissée, il lui dit au revoir

Il accroche ses yeux, les bleus du souvenir

Rien ne peut l'empêcher, il sait qu'elle doit partir

La vie est ainsi faite, rien à faire elle s'en va

 

Son parfum d'élixir pour l'aider à survire

Son image effacée par le train qui démarre

Sur le quai solitaire, il ne reste plus rien

Que les pas désœuvrés d'une ombre dans la nuit




#242125 Désespoir

Posté par livadia - 15 octobre 2013 - 03:28

Amertume de l’être, rivages hallucinés

Je nage désespéré pour atteindre boueux

Crépuscule infini, homélie de l’été

L’orée du désespoir, les confins nauséeux

 

Fatigué, torturé, je marche pétrifié

Sans pourquoi ni comment, à l’envers à l’endroit

Mois de juin solitaire, printemps des embrumés

Les joies se sont fanées, les chiens sont aux abois.

 

J’atteins péniblement alangui, cœur serré

La nef ensorcelée que portent mes émois

Le glas sonne la fin, martelés et brisés

Des rivages affamés, des heures qui flamboient

 

Je creuse anéanti le trou des mal aimés

Ceux qui ne disent mot, ceux qui sont mal heureux

J’en finirai demain, meurtris, désenchanté

Avec le temps qui lasse, amer et tortueux




#242124 Désespoir

Posté par livadia - 15 octobre 2013 - 03:27

Amertume de l’être, rivages hallucinés

Je nage désespéré pour atteindre boueux

Crépuscule infini, homélie de l’été

L’orée du désespoir, les confins nauséeux

 

Fatigué, torturé, je marche pétrifié

Sans pourquoi ni comment, à l’envers à l’endroit

Mois de juin solitaire, printemps des embrumés

Les joies se sont fanées, les chiens sont aux abois.

 

J’atteins péniblement alangui, cœur serré

La nef ensorcelée que portent mes émois

Le glas sonne la fin, martelés et brisés

Des rivages affamés, des heures qui flamboient

 

Je creuse anéanti le trou des mal aimés

Ceux qui ne disent mot, ceux qui sont mal heureux

J’en finirai demain, meurtris, désenchanté

Avec le temps qui lasse, amer et tortueux




#242070 Elle et Lui

Posté par livadia - 14 octobre 2013 - 10:18

Elle se grise à songer,

Aux humeurs de l'été

 

Il se rouge, Il se pare

De baisers au hasard

 

Elle est nue comme un vers

Ephémère en plein air

 

Il s'habille attifé

D'un rien endimanché

 

Elle sourit tel un ange

D'un regard bien étrange

 

J'aime à la détailler

Sans soucis d'être aimé

 

A le deshabiller

A la décortiquer

 

J'aime à la savourer

Sans pouvoir la toucher

 

D'un regard incertain

D'une ouïe de malin

 

Se peut il aujourd'hui

En soufflant sous la pluie

 

Qu'une goutte de sang

Ravive le néant

 

Que de l'ombre glacée

Surgisse ma bien aimée

 

Qu'il habitent mon âme

De clameurs et de flammes

En pénétrant mon corps

Ultime mise à mort

 

Que mes yeux, que ses reins

Que  mes doigts, que ses mains

 

Entrelacent nos rêves

D'une coulée de sève

 

Et qu'un cris dans la nuit

Réveille les envies

 

D'une vie de plaisirs...

 

Ou l'amour en  martyr

Ne peut que transcender

Les erreurs insensées




#241882 Le Chemin Vert

Posté par livadia - 12 octobre 2013 - 04:05

Connaissez vous le chemin vert

Celui qui borde l'océan

Cet océan n'est pas de pierre

Il est fait d'or et puis d'argent

Sur ce chemin vous trouverez

Comme limite à l'horizon

Une maison enluminée

D'une présence en demi ton

La porte s'ouvre et des couleurs

Semblables à celles de l'arc en ciel

Mêlent le plus et le meilleur

Au triste son du violoncelle

En pénétrant dans le couloir

Vous découvrez le lutin bleu

Debout les yeux dans le miroir

Regard d'enfant, les larmes aux cieux

Car ce lutin aux cheveux clairs

N'est pas un bel indifférent

Il porte en lui un cœur de verre

En mille oraisons de diamants

Il ouvre en vous tant de questions

Tant de mystères inavoués

Que dans le jeu de l'émotion

Vous ne pouvez lui résister

Son âme est pure comme l'eau vive

A chaque instant prêt à s'offrir,

Tel un ami et sans esquive

A faire le bien ou le moins pire

 

Il a pour lui le choix des mots

Pesés, choisis sans se tarir 

Et la chaleur de ses propos

Ouvre le Verbe et ses plaisirs

 

Aujourd'hui vieux jeté à terre

Sur les murs froids de ma prison

Je vois toujours le chemin vert

Dessiné là en contre- fond

 

Au bout du quai , les aurevoirs

La foule est là, le grand adieu

C'est en montant dans la nuit noire

Que je le vois, mon lutin bleu

 

 

 




#241879 Les mots d'amour

Posté par livadia - 12 octobre 2013 - 03:43

Tu m’avais dit qu’amour rimait avec toujours
Mais que le temps est lourd pour attendre en retour
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

 

Je t’avais tout au moins répondu dans un coin
Que c’était ce matin que j’attendais du moins
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

Mais tu n’as pas compris que j’attendais épris
Que tu vives d’envie comme de l’eau de vie
Les simples mots d’amour ...qui filent...Qui filent....

Et le jour s’est levé tel un oiseau blessé
Tu n’ as pas écouté émue et passionnée
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Qui semblait te sourire et non pas te maudire
Tu aurais pu gémir avant que de partir
Au son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Tu as claqué si fort la porte de mon corps
Que l’envie de la mort a étouffé très fort
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....

Et plongé dans le noir,  troublé de désespoir
Celui qui de nulle part ne laissait au hasard
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

Les heures en jours qui passent n auront de guerre lasse
Qu’à plonger dans la nasse au  pied du Mont Parnasse
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

 

C'est à Paris pourtant, dans un air entêtant

Que je t'ai dit souvent, d'écouter en chantant

Le son des mots d'amour qui filent...Qui filent....

 

Des rues montent les âmes des baisers de Panam

Que je t'avais en larmes donné comme un flamme

Au son des mots d'amour qui filent...Qui filent....

 

 




#241875 Les mots d'amour

Posté par livadia - 12 octobre 2013 - 03:29

Tu m’avais dit qu’amour rimait avec toujours
Mais que le temps est lourd pour attendre en retour
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

 

Je t’avais tout au moins répondu dans un coin
Que c’était ce matin que j’attendais du moins
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

Mais tu n’as pas compris que j’attendais épris
Que tu vives d’envie comme de l’eau de vie
Les simples mots d’amour ...qui filent...Qui filent....

Et le jour s’est levé tel un oiseau blessé
Tu n’ as pas écouté émue et passionnée
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Qui semblait te sourire et non pas te maudire
Tu aurais pu gémir avant que de partir
Au son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Tu as claqué si fort la porte de mon corps
Que l’envie de la mort a étouffé très fort
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....

Et plongé dans le noir,  troublé de désespoir
Celui qui de nulle part ne laissait au hasard
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

Les heures en jours qui passent n auront de guerre lasse
Qu’à plonger dans la nasse au  pied du Mont Parnasse
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

C'est à Paris pourtant, dans un air entêtant
Que je t'ai dit souvent, d'écouter en chantant
Le son des mots d'amour qui filent...Qui filent …

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Que je t'avais en larmes donné comme une flamme
Au son des mots d'amour qui filent...Qui filent …