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Publications sur Toute La Poésie

Loup y es-tu ?

20 octobre 2013 - 12:38

Je vais où le vent me dévore

Sur le sommet des amours morts

Je sais que l'on tape au dehors

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Si l'homme que j'attends peut-être

Me trouve assise à la fenêtre

C'est que je suis dans le mal-être

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

De lui je porte les tourments

Des jeux brûlants de mes vingt ans

De ceux qui font passer le temps

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

J'ouvre la porte des ramages

Mais à la vue de son plumage

Je trouve l'homme un peu trop sage

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Les bruits anciens de notre amour

Viennent grincer en un détour

Boulevard de la Tour Maubourg

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Je ne reconnais plus nos sens

Les fruits de nos adolescences

Nos cris de la petite enfance

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

J'attendais là mon Peter-Pan

Pour m'envoler au firmament

Et laisser là mon bois dormant

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

Quelle morale pour mon ennui

Sinon que rien ne refleuri

Qu'après les jours viennent les nuits

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

Loup y es-tu ?

20 octobre 2013 - 12:36

Je vais où le vent me dévore

Sur le sommet des amours morts

Je sais que l'on tape au dehors

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Si l'homme que j'attends peut-être

Me trouve assise à la fenêtre

C'est que je suis dans le mal-être

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

De lui je porte les tourments

Des jeux brûlants de mes vingt ans

De ceux qui font passer le temps

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

J'ouvre la porte des ramages

Mais à la vue de son plumage

Je trouve l'homme un peu trop sage

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Les bruits anciens de notre amour

Viennent grincer en un détour

Boulevard de la Tour Maubourg

Loup y es-tu, que fais-tu ?

 

Je ne reconnais plus nos sens

Les fruits de nos adolescences

Nos cris de la petite enfance

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

J'attendais là mon Peter-Pan

Pour m'envoler au firmament

Et laisser là mon bois dormant

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

 

Quelle morale pour mon ennui

Sinon que rien ne refleuri

Qu'après les jours viennent les nuits

Loup y es-tu ? Que fais-tu ?

Amitié

18 octobre 2013 - 09:35

Il était là, bien à trois pas

Je l'ai croisé tout près de moi

Regard sérieux, il a sourit

Et j'ai compris.


Tout près de moi, j'ai entendu

Et lui aussi, je l'ai bien vu

Il s'approchait, je l'approchais

Dans un silence qu'il comprenait


Je l'ai bien vu, ce corps perdu

Il ânonnait, âme déçue

Je balbutiais, il me parlais

Mais entre nous, je le savais


La Voix était en lui, comme en moi surement

Elle était notre lien, notre fil d'argent

J'aime à me rappeler ce moment d'amitié

Ultime et saisissant, sans arrières pensées


J'aime à me rassurer de cet homme  touchant

De son coeur animé, sincère et captivant

Et loin de moi pourtant car la vie est ainsi

Toujours là près de moi, gravé dans mon esprit

Amitié

18 octobre 2013 - 09:34

Il était là, bien à trois pas

Je l'ai croisé tout près de moi

Regard sérieux, il a sourit

Et j'ai compris.


Tout près de moi, j'ai entendu

Et lui aussi, je l'ai bien vu

Il s'approchait, je l'approchais

Dans un silence qu'il comprenait


Je l'ai bien vu, ce corps perdu

Il ânonnait, âme déçue

Je balbutiais, il me parlais

Mais entre nous, je le savais


La Voix était en lui, comme en moi surement

Elle était notre lien, notre fil d'argent

J'aime à me rappeler ce moment d'amitié

Ultime et saisissant, sans arrières pensées


J'aime à me rassurer de cet homme  touchant

De son coeur animé, sincère et captivant

Et loin de moi pourtant car la vie est ainsi

Toujours là près de moi, gravé dans mon esprit

Osmose

16 octobre 2013 - 10:09

Osmose acidulée agrippe dans tes bras

Ces deux êtres de feu qui se disent tout bas

Unis mais séparés par des vies d'aléas

Qu'il vaut mieux être deux pour jouir en aura

 

Ils semblent animés par les mêmes désirs

Ceux qui crèvent le ventre et accrochent l'envie

Charnelle et vivifiante, elle transcende animée

Le chant des doux amants, l'espace d'un instant

 

Ces moments d'émotions, ces heures de plaisir

Donnent alors au sucré un avant goût de miel

Aux années finissantes, à celles qui commencent

Aux portes de la ville ils se sont retrouvés

 

Jaillissant de nul part, lueur dans le regard

Ce frisson, cette voix qui les poussent l'un à l'autre

Dans un élan suave ils s’entraînent enfin

Vers les pays des fées où les esprits s'envolent

 

Ils s'emmêlent, s'entremêlent et se découvrent enfin

La bouche dans le cœur, le baiser sur les reins

Le désir éclaté, les sens arque boutés

La passion explosée, l'ultime exorcisé.

 

Immortel est le temps qui ne se compte pas

Les heures, les secondes les renvoient malgré tout

A la fatalité

Le train siffle la fin des chaudes retrouvailles

 

La fenêtre baissée, il lui dit au revoir

Il accroche ses yeux, les bleus du souvenir

Rien ne peut l'empêcher, il sait qu'elle doit partir

La vie est ainsi faite, rien à faire elle s'en va

 

Son parfum d'élixir pour l'aider à survire

Son image effacée par le train qui démarre

Sur le quai solitaire, il ne reste plus rien

Que les pas désœuvrés d'une ombre dans la nuit