La dormeuse du val de grâce
Sur la pointe des pieds, prendre une inspiration ultime,
Tracer un horizon imaginaire de ses ailes. Petit mime
A la chevelure de feu, aux incendies chevauchant,
Adorable carillon blanc ivoire sonnant faux, dissonant
Eurydice aux yeux de malachite, son coeur
Palpite, c'est un trésor d'angoisses et de peurs
Ses cheveux dessinent un sillage dans ces eaux reposées
Elle accueille la galerne, la bouche aux lèvres déliées
Sorcière au don d'amour qui agite follement son lit
De crêtes, rien ne dit plus si elle pleure ou rit
A l'aube, elle était absence de haine, de peine
Dans ce champ troublé, tout est fragile, Samaritaine.
- bibi, chevalier dupin et M. de Saint-Michel aiment ceci