LA MUSE
Ses pixels aux tons rouges
Sur l’écran fixe bougent.
Ses cheveux coulent
Sur son l’épaule,
De sa noire étole
Sa poitrine en boule
Vibre sous la soie
Sa respiration tonitruante
Respire et est transparente ;
La Muse aux yeux verts
Rend chaque pixel pervers
J’aime la regarder
Et penser qu’elle s’amuse
À exciter ma masculinité
Tout en nuance
En sensualité
Certainement pas en arrogance
Juste avec sa féminité
Et je suis à elle
Même sans ses pixels...
Toutes ses magnifiques photos,
Descendues de tout là haut,
Comme des rêves, deviennent
Une émotion en moi...
Un sentiment pour toi
Ma douce Muse
Qui joue et s’amuse
De mon émoi...
Georges Adrien Paradis à Limoux (France) le 19 mai 2015 17h00