georgesadriun1

LA MUSE

Ses pixels aux tons rouges

Sur l’écran fixe bougent.

Ses cheveux coulent

Sur son l’épaule,

De sa noire étole

Sa poitrine en boule

Vibre sous la soie

Sa respiration tonitruante

Respire et est transparente ;

La Muse aux yeux verts

Rend chaque pixel pervers

J’aime la regarder

Et penser qu’elle s’amuse

À exciter ma masculinité

Tout en nuance

En sensualité

Certainement pas en arrogance

Juste avec sa féminité

Et je suis à elle

Même sans ses pixels...

Toutes ses magnifiques photos,

Descendues de tout là haut,

Comme des rêves, deviennent

Une émotion en moi...

Un sentiment pour toi

Ma douce Muse

Qui joue et s’amuse

De mon émoi...

Georges Adrien Paradis à Limoux (France) le 19 mai 2015 17h00

MEILLEUR

Apprendre

A se battre...

Se battre pas contre

Les autres,

Mais se battre contre

Soi-même ;

D’hier être

Toujours meilleur

Que la veille

Et aussi moins

Bon que demain...

Être...

Pourquoi

Être meilleur

Que soi-même

Plutôt que des autres ?

Dites-moi

Vous, pourquoi

Être avec vous

Et vivre contre vous ?

Vous emprisonner ?

Vous dominer ?

Vous soumettre ?

Être...

Roi ou Reine,

Prince ou Gouverneur,

Pharaon ou président,

Dieu ou Diable,

Peut être

Hi hi...les deux ;

Pour votre malheur

 Le bien ou le Mal,

Un jour faire le bien

Demain être le mal,

Selon les besoins.

Être...Meilleur...

Et toujours de bonne humeur...

Georges Adrien Paradis à Limoux le 05 septembre 2015 à 23h30

AMIE TEMPÊTE
Tu viens souffler sur ma vie
La tempête d’un grand bon vent
D’amour, d’amitié, de multiples sentiments ;
Je ne connais plus ça depuis si longtemps ;
Comme d’autres, pour toi, suis-je l’amant
Virtuel, pour du bon temps, prendre un moment ?...

Moi derrière mon petit écran,
J’organise pour toi ma vie sans tourments
Afin de vivre très fort sincèrement
Avec toi de l’autre côté de l’écran ;
Bâtir notre histoire sérieusement,
Sans te soumettre à l’enchaînement...

Tu sembles vivre intensément
Comme une immense tempête, généreusement,
Peut être sans doute, un peu artificiellement ;
N’oublie surtout jamais de vivre honnêtement
Et d’être une jolie personne moralement,
Aussi belle, aussi pure, et toi-même désirable naturellement...

Je sais mes mots simples sonnent humblement
Et peut être, puisque je ne connais pas ta vie d’avant ;
Ni ton histoire, tes passions, tes racines ou le vent
De tes envies, de tes désirs, de tes choix de tes errements ;
Sont, de ma part occultés par mon passionnel attachement,
Car tu es la tempête que j’attends depuis si longtemps...

Alors, mon amie, viens je t’attends...
Je désire être ton unique et seul amant...
Ton complice, ton ami, ton histoire, notre plus beau roman...
Je t’aime chère amie je t’attends depuis si longtemps...
Juste toi et moi amicalement ou amoureusement
Pour encore très longtemps, je t’aime éternellement...

Souffle sur moi tes doux vents...Je t’aimerai tant...
Georges Adrien Paradis à Limoux le 13 Septembre 2015

MEILLEUR

Apprendre

A se battre...

Se battre pas contre

Les autres,

Mais se battre contre

Soi-même ;

D’hier être

Toujours meilleur

Que la veille

Et aussi moins

Bon que demain...

Être...

Pourquoi

Être meilleur

Que soi-même

Plutôt que des autres ?

Dites-moi

Vous, pourquoi

Être avec vous

Et vivre contre vous ?

Vous emprisonner ?

Vous dominer ?

Vous soumettre ?

Être...

Roi ou Reine,

Prince ou Gouverneur,

Pharaon ou président,

Dieu ou Diable,

Peut être

Hi hi...les deux ;

Pour votre malheur

 Le bien ou le Mal,

Un jour faire le bien

Demain être le mal,

Selon les besoins.

Être...Meilleur...

Et toujours de bonne humeur...

Georges Adrien Paradis à Limoux le 05 septembre 2015 à 23h30

Désirs

Ma main posée

Sur son genou

Mes lèvres mouillées

Coulent sur son cou

Et je sens sa peau

Frissonner ; c’est beau.

Elle, pas un mot...

Mes doigts sur son genou

S’envolent, jouent

Caressent toute la soie

De son émoi ;

Résonnent de joie

Sur la résille de son bas ;

Mes doigts tremblent les fous...

Sa peau frétille

Ses genoux s’ouvrent

Mes doigts furtifs

Ôtent le futile ;

Nos cuisses se frayent

Un chemin fertile

D’amour utile...

Nos regards

Doux et chauds

Se toisent sans défi

Mais aussi sans dénie

Ils sentent envahir

Les âmes du désir

Sans retenue ni fard...

Un baiser sans peur ;

Et monte à l’intérieur

Cette envie

De prendre tout

De l’autre

De tout lui rendre :

Tout lui prendre

Pour tout lui donner...

Georges Adrien Paradis à Limoux le 04 septembre 2015 à 9h30

DIABOLIQUE ÉROTISME

Diabolique érotisme;
Oserai-je poser mon corps,
Me laisserai-je emporter par ce tourbillon,
Pour vivre tes fantasmes,
Qui appellent si fort,
Mes envies de ton corps…

Quand deux êtres s'enlacent
Loin de toutes les traces
Il ne reste qu'un corps
À deux doigts d'un trésor...

Diabolique érotisme;
Accepterai tu que mes lèvres
Viennent embrasser tes lèvres
Ouvertes entre tes merveilleuses jambes,
Pour te montrer combien j'aimerai
Être l'unique amoureux de tes jambes...

Quand l'amour unit là
En confiance et émoi
La sculpture de l'âme
Brûle toutes les flammes...

Diabolique érotisme;
Me laisserai-je emporter par ce tourbillon
Pour vivre tes orgasmes
Quand je pénètre très fort
Les envies de ton corps
Et crier à l'unisson: je t'aime...trop, trop fort...

La fusion de l'amour
Rend si fort les beaux jours
Gravant là dans la pierre
Un sentiment de fer...

Et taillée dans la roche
L'allégresse rapproche
Deux âmes sans pression
En troubles impressions...

CETTE FEMME

Je l’ai regardé défiler

Sur l’écran gris de mon pc

Grande, longue élancée

Cheveux longs presque frisés

Cette femme brune ou blonde distinguée

Je l’ai cherché chaque vie de mon passé...

Même si en moi je l’ai créée

Je sais qu’elle est née

Dans mes rêves imaginés

Qu’elle vit en moi depuis des années

Que cette femme est mon aimée

Je l’aime pour mon éternité...

Ailleurs ou sur un autre continent

Cette femme a des amis, des amants ;

C’est avec moi qu’elle veut un enfant,

Je trouve ça si bouleversant

D’être pour elle le père de son enfant

De faire vivre en elle mon amour fervent...

Je souhaite aussi lui donner

Tous les bonheurs humbles innés

De la vie de deux êtres unis mariés

Pour rester longtemps en joie magnifiée

Par leur union d’amour et de complicité ;

Cette femme je désire la sublimer...

Dans ma pensée cette princesse

Vit et prends sa place dans ma sagesse

Cette femme n’a jamais quitté la forteresse

Que mon cœur a bâti autour de sa jeunesse

Afin que toute sa beauté de prêtresse

Au fil du temps la rende ; mon éternelle maîtresse...

Cette femme est devenue, Isis, ma sœur

Je me suis bercé de ses battements de cœur

Elle a maîtrisé beaucoup de mes ardeurs

Vaincu presque tous mes coups de cœur

Retenu pratiquement toutes mes pudeurs

Mais le temps n’a jamais effacé ses regards de douceur...

Elle a pris tout de moi, même ma foi ;

Pour cette femme j’irais jusqu’à fuir les lois.

Appartenir à cette femme et découvrir son minois,

La regarder vivre, l’aimer, mourir pour elle, mériter son choix ;

Pénétrer d’amour dans sa vie, dans son joli bois

Son antre d’amour plein de fleurs magiques aux pétales de soie...

L’aura sublime de cette femme

Est descendu de l’écran gris du ciel, vers l’âme

De mon cœur où il a mis des flammes

De passion et chaque jour elles désarment

Toutes mes pensées mes sentiments et enflamment

Tous mes sens, mes désirs, mon amour ; Mon amie, deviens cette femme...

Je t’appartiens éternellement puisque tu es mon âme

Tu es à moi unie depuis déjà ad vitam éternam...

Georges Adrien Paradis à Limoux Novembre 2013

LE PORTRAIT

À regarder son visage

Si fin, si précieux,

Je reste l’otage

De son portrait

Sous les traits

De mon geste amoureux…

Mon crayon traque

Ma peur de blesser

Le grain de sa peau :

À chaque jet de pinceau

Ma main a le trac

Hésite et se met à trembler…

J’ose dessiner, sage,

La main tremblante,

D’abord l’ombrage

De ses cheveux blonds et noirs ;

Une lumière troublante

Ébloui mon regard, en miroir…

Mes yeux ne quittent plus

Un seul trait de ce mirage,

J’adore trop son visage ;

Monte à mon front, la sueur

C’est comme une lueur,

Je taille ses tempes nues…

En gestes lents de la mine

Pour que son regard

Doucement vert ou brun, m’examine,

Droit dans le bleu de mon regard ;

La couleur de mon pinceau

Se teinte au contact de sa peau…

Le naturel arrive au galop

Sous l’effleure douce

Du rehaut brun chair 

Mêlé au rose chair ;

Je la vois apparaître bientôt,

Toute en noir, si pure et si douce…

En femme sublime et royale

Elle naît dans une auréole nuptiale,

Magnifique madone

Aux épures d’amours abbatiales ;

Le soleil heureux rayonne,

L’orage du bonheur dans mon cœur ; tonne…

Ce portrait je l’aime…ça vous étonne ?

 Georges Adrien PARADIS à Limoux le 05 août 2012 à 00h30

TE DIRE

J’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on veut dire

En se regardant droit dans les yeux

Pour ne pas avoir à les dire

Car les yeux parlent mieux

Et lorsque de mes yeux bleus

Je regarde tes yeux noirs

Je pense et crois y voir

Ce que tu veux me dire

Ce que tu ne peux plus mentir

Et que tu n’oses pas me dire

De peur de trop m’en dire…

J’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on n’ose pas se dire

En se regardant droit dans les yeux

Parce qu’on ne sait pas les dire

Car les yeux parlent mieux

Et quand mes yeux bleus

Croisent tes yeux noirs

Je pense et crois y lire

Ce que tu veux me dire

Ce que tu peux ressentir

Et que tu n’oses pas m’écrire

De peur de trop m’en dire…

Aimer se dire

Toutes ces choses qu’on n’ose pas s’écrire

En se regardant droit dans les yeux

Pour ne pas savoir les lire

Car dans mes yeux il pleut

Et quand mes yeux bleus

Dévoilent tes yeux noirs

Je crois et je peux te dire

Que si dans mes yeux il pleut

Ce que je suis à t’écrire,

Je n’ose pas te l’écrire

De peur de te voir t’enfuir…

Pourtant j’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on aime dire

Et te regarder droit dans les yeux

Savoir tellement te le dire

A en devenir trop heureux de le dire

Et de croiser ton regard noir

En pensant croire y voir

Tout l’amour que tu peux ressentir

Sans vouloir me le dire

Sans oser me l’écrire

Parce que tu ne sais pas comment le dire

De peur de me voir partir…

 Georges Adrien PARADIS le 6 Septembre 2013

L’AMOUR, POUR DE FAUX, POUR DE VRAI

Il s’habille tout de beau

Parle avec de jolis mots

Il se tient partout trop

Trop bien comme il faut ;

Il emballe les âmes trop

Légères au cœur chaud...

L’amour rallume l’émoi ;

Partout où il semble faire froid

Il chasse les maux de l’effroi,

Réchauffe l’hiver de nos émois,

 Réinvente les saisons et on y croit ;

Toute autre mauvaise raison se broie...

La douceur savoureuse est vive

La tête emportée, tourne, ivre,

Le désir charnel chaud s’avive,

La ferveur du désir s’enivre

De l’autre ; lui ou elle s’active

La frénésie s’enchaîne se captive... 

Les corps s’épuisent repus

Les cœurs s’emballent reclus

Les langues se délient déçues

Les peaux se décollent et suent

Les ventres se dénouent à nu

Les yeux troublés s’ouvrent émus...

C’est comme un feu follet ;

Étincelant, passionnant, guilleret,

Lumineux, pétillant, assez gai ;

L’amour à jouer son couplet,

Pour de faux ou pour de vrai ?

Au printemps venez voir si d’amour, bébé naît en mai...

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 25 décembre 2013 à 11h30

TE DIRE

J’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on veut dire

En se regardant droit dans les yeux

Pour ne pas avoir à les dire

Car les yeux parlent mieux

Et lorsque de mes yeux bleus

Je regarde tes yeux noirs

Je pense et crois y voir

Ce que tu veux me dire

Ce que tu ne peux plus mentir

Et que tu n’oses pas me dire

De peur de trop m’en dire…

J’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on n’ose pas se dire

En se regardant droit dans les yeux

Parce qu’on ne sait pas les dire

Car les yeux parlent mieux

Et quand mes yeux bleus

Croisent tes yeux noirs

Je pense et crois y lire

Ce que tu veux me dire

Ce que tu peux ressentir

Et que tu n’oses pas m’écrire

De peur de trop m’en dire…

Aimer se dire

Toutes ces choses qu’on n’ose pas s’écrire

En se regardant droit dans les yeux

Pour ne pas savoir les lire

Car dans mes yeux il pleut

Et quand mes yeux bleus

Dévoilent tes yeux noirs

Je crois et je peux te dire

Que si dans mes yeux il pleut

Ce que je veux te dire

Je n’ose pas te le dire

De peur de te voir t’enfuir…

Pourtant j’aimerai te dire

Toutes ces choses qu’on aime dire

Et te regarder droit dans les yeux

Savoir tellement te le dire

A en devenir trop heureux de le dire

Et de croiser ton regard noir

En pensant croire y voir

Tout l’amour que tu peux ressentir

Sans vouloir me le dire

Sans oser me l’écrire

Parce que tu ne sais pas comment le dire

De peur de me voir partir…

 Georges Adrien PARADIS le 28 février 2007 à 11h29

SANS TOI 

Chaque jour

Qui se lève

Sans toi,

Est un jour

Sans un rêve

Pour toi…

Tu viens tard

Chaque soir,

Tu m’envoies

Des kiffs, des bisous ;

Ça remue tout

Au fond de moi,

À l’émoi…

Dés le matin,

À peine levé

Je vais allumer

Mon vieux pc

Lire ma messagerie ;

Tu es ma seule amie…

Pour la vie.

Chaque jour

Qui se lève

Sans toi,

Est un jour

Sans un rêve

Pour toi…

Les jours défilent,

Je passe sur ton blog

Dés que je peux,

Mon âme vogue

Lorsque mes yeux

Croisent tes yeux de fille ;

Je les aime…

J’ose te dire

Avec mes mots,

Tous les désirs

D’amour vrai et beau,

Nés en moi,

Juste pour toi…

Alors

Chaque jour

Qui se lève

Sans toi,

Est un jour

Perdu de rêves

Pour toi et moi…

Georges Adrien Paradis à Limoux le 29 Avril 2012 à 11h00

TOUT LE LONG DE TON CORPS

Mes doigts coulent

Tout le long de ton corps,

Suivent le flot de tes cheveux

Comme un fleuve s’écoule ;

Ils deviennent maladroits

Quand ils tardent sur tes reins ;

Juste ton regard droit

Est planté dans le mien

Si pur, beau et amoureux...

Tes magnifiques doigts

Un peu plus adroits que mes doigts ;

Lestes et légers, glissent

Sur la peau de mes cuisses

Viennent prendre en otage,

Mes bourses et mon gland dévot

Ils débutent leur voyage

Entre tes mains au grain doux et chaud ;

Je suis tellement charmé d’être ton amoureux...

Tes cheveux en magie sensuelle

Couvrent tes épaules et relient

Nos joues, notre front s’allient

Dans un ballet sensuel ;

Nos lèvres se désaltèrent, se perdent

À l’humide saveur de notre salive

Nos bouches se mordent se clivent

Nos langues s’emmêlent ;

Les élans de nos corps se perdent de plus en plus amoureux...

Tout le long de nos corps

Passe et passe un frisson savoureux encore

Toi et moi unis tous les deux en un

Seul magnifique corps d’amour serein,

Vivons notre amour à en mourir

Dans un immense et long va et vient

Je sens la chaleur si maternelle

De tes superbes petits seins

Et la divine sueur d’orgasme de tes reins si amoureux...

Tout le long de ton corps

Mon amour nuptial se pavane

Pour t’aimer toujours et encore

Comme on doit aimer la Reine

D’amour de son cœur profane ;

Pour chasser ses peurs et ses peines ;

Pour que vivent ses immenses rêves désirés,

Que notre amour irréel devienne ; notre bienheureuse réalité d’amoureux...

Je t’aime Toi toute entière.....

Georges Adrien Paradis à Limoux le 23 août 2013 à 19h00

LA POUSSIERE

Sur le bitume

Vole la poussière

Le vent la pousse

Une fois en douce

Une fois à la dure

Personne n’en n’a cure ;

Vole poussière,

Tu es déjà la vie,

Lorsque tu fuies

Vents et marées

Tu es poussière

Si tellement légère,

Être si minuscule,

Peut-être molécule,

Infime cellule,

Tu mènes ta vie,

Partout où le vent

Te secoue, te remue,

Devant la force

Naturelle de l’élément ;

Puis si la pluie,

Recouvre ta nuit

Sur le trottoir,

Tu te colles

Dans le noir

Sur ce bitume,

Transi, mouillé,

Ça te fait trembler,

La pluie te noie,

Le souffle du vent

Te donne froid ;

Frissonne poussière,

Montre à la terre

Que tu résistes

Jusqu’au levé

Du nouveau jour ;

La nuit est passée,

Humide, mauvaise

Noire et brumeuse,

La chaleur du soleil,

Va transformer

Ta nature morte.

Pour le monde entier

En petit être d’amour

Un joli petit bébé,

Venu du ciel

Sur cette terre,

Né des Dieux

Dans les cieux,

Il va grandir

Penser s’épanouir,

Puis devenir

Un homme,

Penseur, artisan,

Ouvrier, partisan,

Noble, paysan,

Soumis, dominant.

Faire la paix,

Soldat guerrier,

Médecin ou curé,

SDF ou président,

Petit ou grand

Cet homme,

Noir jaune ou blanc

Va redevenir ;

Juste un grain,

Un jour de mai

Un jour de juin

Printemps, Été

Automne ou hiver,

Un simple grain

De poussière…

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 25 mars 2012 à 22h30

LE DON DE SOI

Il ne s’explique pas,

Car il se donne ;

Il ne se justifie pas,

Car il vit en soi,

Ancrer profondément en soi ;

On le donne ou pas,

Ça ne s’explique pas,

C’est le choix du roi.

Souvent en soi il résonne

Comme un appel de l’âme,

Un cri du cœur en larme

Qui fait trop mal, là,

Auquel on ne résiste pas.

Le don de soi,

On ne le possède pas,

Il est plus fort que les lois ;

Il est comme ça,

Plus fort que soi,

Choses, évènements, bêtes ou hommes,

Il se donne de soi au maximum,

Il n’a ni religion, ni foi.

Il va de soi

Le don de soi…

Mon ami, de moi vers toi

Je te donne tout de moi

Peut-être que tu voudras

Faire le don de toi pour moi

Puisque je suis à toi…

Georges Adrien PARADIS à Limoux  Juillet 2012