Je me noie dans ma tête
Comme un oiseau ne sachant nager
Qui voudrais tant s’envoler
J’observe mon corps dériver vers la crête
Non! Ne le laissez pas mourir
Dans le courant d’azur de ses pensées
Il ne sait comment se secourir
Après tout, il est inexpérimenté
Alors que mes questions me suffoquent
Je réalise que mon âme n’est que tempête
À laquelle je ne peux m’enfuir.
J’ai peur de ne pas pouvoir rattraper mon époque
Je dois avoir manqué tant de fêtes
De mes doutes, je dois m’affranchir.
Tel un esclave du questionnement
Je ne fais qu’observer les gens déambulant
Alors que derrière, le soleil couchant
Fais l’ombre sur le parc des mendiants
Je me lève, quitte ce taudis malfaisant
Et, libéré de mes pensées, je suis présent.
-Dominik Bernier 12/01/13