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pierro de la luna

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#250942 Cinq lignes

Posté par pierro de la luna - 23 janvier 2014 - 12:09

Maman est triste, mon frère est à la guerre,
Maman pleure, je suis l’ainé depuis hier,
On m’a dit qu’il était mort pour des valeurs ,
Moi je crois bien que ce sont les mensonges,
Qui lui ont mis une balle dans le cœur.





Pour les réclamations, voir avec ma secretaire Serioscal.
Cordialement.

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#250704 Pour gloser un peu...

Posté par pierro de la luna - 19 janvier 2014 - 11:41

Ha ha ha  la mère simone.
Cela permet d'avoir un petit aperçu des personnages qui vous ont influencé et ça explique pas mal de choses.




#250548 Hymne à mes yeux

Posté par pierro de la luna - 17 janvier 2014 - 06:29

Ils prennent vie lorsque le jour les éclaire,
Les paupières s’entrouvrent, les laissant baigner dans la lumière.
La mer et la forêt ont enfanté ces perles, toutes deux,
Emeraudes aux éclats d’azur, drapés de vert et voilés de bleu.
Un soupçon de noisette sur cette œuvre organique,
Donne un ton gourmand à ce métissage chromatique.
Le Monde s’offre en spectacle à ce joyau scindé,
Et dans une égoïste réciprocité,
Les vitraux veulent à leur tour, être contemplés.

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#250501 Les orphelines

Posté par pierro de la luna - 17 janvier 2014 - 12:20

Vous qui êtes habitué à porter sur vos chevilles, le poids de votre froc,
Quand je vous parle Monsieur, je vous parle viril. Et cela vous choc !
Vous suintez de démagogie, l’intellectuel transpirant d’indigence,
Vous êtes ce castré de l’esprit, cet eunuque de la bien-pensance.
Et c’est avec du recul que dans un élan amical,
Je vous indique Monsieur, que vos testicules sont sous la table.

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#250448 Un 1er janvier, à 1h 30

Posté par pierro de la luna - 16 janvier 2014 - 02:34

Surement, les bulles faisant remonter l'inspiration dans un crépitement ennivrant.
L'eau gazeuse fonctionne beaucoup moins bien :P




#250447 Mariage pour tous

Posté par pierro de la luna - 16 janvier 2014 - 02:31

Pour faire court, apparamment la hauteur de plafond est limité chez vous à 2,5m.
But premier de la sexualité : reproduction de l'espèce; un mâle, une femelle = enfant
Si l'on viole cette règle et qu'on autorise : mâle + mâle = enfant ou femelle + femelle = enfant
Si l'on autorise "l'adoption" aux couples homosexuels, alors que déja l'adoption pour les couples hétérosexuels est un chemin de croix,il faut bien les créer des enfants ( la loi de l'offre et de la demande.)
D'où l'enfant devenant marchandise avec son prix sonnant et trébuchant et l'ouverture d'un nouveau segment de marché.
Voila le thème du poème.

Je n'ai pas abordé l'homosexualité en tant que tel, ni pourquoi le socle de nos sociétés repose sur l'exogamie monogamique.
Cela sera peut être un futur sujet.
Amicalement.




#250435 Mariage pour tous

Posté par pierro de la luna - 16 janvier 2014 - 01:47

Je n'ai pas parlé de " l'amour" en tant que tel car je n'ai pas abordé le mariage en tant que tel; il y a d'ailleurs quelques lignes à écrire la dessus.
Je faisais référence à la sexualité naturelle, donc la reproduction. L'homosexualité est une sexualité déviante, qui a toujours plus ou moins existé, mais de façon marginale. ET aujourd'hui on nous la présente comme un modèle à atteindre, bien qu'elle demeure intraséquement " morbide" car elle ne débouche pas sur la reproduction.
C'est une loi de la nature, même avec beaucoup d'amour, ce qui sort n'est jamais un enfant.
On substitue les lois de certains hommes à celles de la nature millènaire que l'on bafou sous couvert de "progrès", et cela est un coup de pioche de plus pour le nivellement par le bas car on autorise ainsi les enfants à devenir une marchandise ( il n'y a pas de petits profits) pour les couples homosexuels, c'est cela le drame.
On pourrait aussi évoquer la théorie du genre, la pédophilie avec le procès Outreau par exemple, etc.. pour rester dans le domaine de l'enfant.
Les sujets ne manquent pas, et d'ailleurs puisque Serioscal se propose, c'est avec plaisir que je vous lirai si vous avez un brin de subversion dans votre plume.
Amicalement.




#250404 Un 1er janvier, à 1h 30

Posté par pierro de la luna - 16 janvier 2014 - 12:22

Le champagne donne une sonorité particulière à la poésie ;)




#250394 Mariage pour tous

Posté par pierro de la luna - 15 janvier 2014 - 11:20

La fourbe barricade de l’égalité a surgit dans la famille,
Et a commandé à la nature de quitter son foyer,
Faisant suffoquer les consciences sous les goupilles,
elle a matraqué de sa bienveillance cette révolte colorée.

Scarifiant le visage de l’innocent,
De la griffe de la vénalité,
Le marché autorisé à distribuer des enfants,
Là où la nature s’y est toujours refusée.

Une mère testiculaire, un père vaginal,
Voici les parents qui enfanteront la décadence,
Sous les applaudissements en diagonale,  
Des gardiens de la France.

 




#250331 Pierre

Posté par pierro de la luna - 15 janvier 2014 - 12:25

Prénom de la Terre, locataire de la Lune
J’ai un fragment dans la chair,
D'une roche de couleur brune.
Engelure de la poitrine, fossile de la passion
Cristallisée par le souvenir,
D’une époque en fusion.
Nuage de soufre enveloppant ce bloc inerte,
Fragile caillasse jetée dans le doute,
A la recherche d’une étincelle.

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#250330 Linguistique des corps

Posté par pierro de la luna - 15 janvier 2014 - 11:57

Les délicates caresses de nos épidermes,
Le désir au bout des doigts,
Ma paume qui glisse sur ta cuisse ferme,
Mes lèvres embrassant ton ventre plat,

Ma main vagabonde au gré de tes frissons,
J’effleure ta joue, ta nuque, puis ta poitrine,
Voguant de tes hanches jusqu’à tes fesses d’une sensuelle ondulation,
Ton être entier est soulevé par ce torrent érotique,

L’étreinte de la puissance autour de cette fragile beauté,
Nos corps s’entrelacent et s’abandonnent à l’unisson,
Ta bouche qui voyage sur mon corps avec volupté,
Vient tendrement coulisser sur mon érection,

Puis du bout des dents je te libère de tes dentelles,
J’entrevois le sanctuaire de notre jouissance,
Dans une valse libertine, ma langue et ton sexe s’entremêle,
Délicatement quelques phalanges si plongent avec aisance,

On se délecte de l’animalité de la passion,
Mon éminence gorgée de désir s’introduit,
Doucement, je rentre en toi, avec précaution,
Tu tentes en vain de retenir un cri,

C'est alors que d’autres viennent ponctuer ton excitation,
Au rythme de mon bassin qui opère avec minutie,
Tu respires le plaisir, enivrante inhalation,
Le ciel, nous l’avons déjà franchi.

Ma main plongée dans tes cheveux que je tends par moment,
Toi serrant la mienne, m’indiquant l’ivresse de ta jouissance,
Au fil de tes contorsions et de tes hurlements,
L’orgasme nous emporte tous deux dans son avalanche.

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#250253 Inspiration

Posté par pierro de la luna - 14 janvier 2014 - 12:39

Elle va, elle vient, au gré des flots.
Parfois haute, submergeant mon âme
Débordant de tout mon être,
Elle ruisselle sur le papier,
J’éponge par le stylo

Parfois basse, me laissant nu.
Echoué sur les bords de la page,
Egaré des mots,
Je déterre quelques lettres,
En attendant la Lune.

Une vague me frappe.
Elle m’emporte au large.
Je savoure cette marée,
Jusqu’au prochain naufrage.




#250247 Ne restent que les cendres...

Posté par pierro de la luna - 14 janvier 2014 - 12:07

Que de commentaires :)
J'apprécie le coté "corsé", court et fort, j'ai aussi un faible pour ce style de poèsie.
Amicalement




#250243 Mon frère

Posté par pierro de la luna - 14 janvier 2014 - 11:43

Mon frère, tu as cédé sous le poids de la bêtise,

Plié en deux par ce flot ininterrompu,

Te voilà les genoux à terre et la nuque tordu,

Tu restes là, tu t’enlises,

Tu ne cherches même pas à lutter,

Tu restes là, impassible,

Regardant cette boue qui dégouline,

Ignorant ton âme qui se met à hurler,

 

Elle qui se nourrit de choses profondes,

Tu l’as laissé s’étouffer dans l’abjecte,

Et malgré ses nombreuses requêtes,

Tu as toi-même creusé sa tombe,

A tes yeux, ces yeux qui illuminent l’âme,

Tu n’as offert comme point de repère,

Qu’une étendue d’ignorance sur un lit de poussière,

Voici mon frère, tout ton drame,

 

Ainsi délesté de ton esprit,

Tu deviens un corps vide, une carcasse,

Et l’ignorance a alors toute sa place,

Lorsque tu perds cette part d’infini,

Sans esprit, qu’adviens-tu,

Si ce n’est un objet, malléable à volonté,

Par des mains qui décident à quoi tu dois ressembler,

A quoi tu dois penser, qu’elles doivent être tes vertus,

 

Mon frère, sans ton âme pour t’éclairer,

Comment espères-tu y voir clair,

Déceler les pièges que te tendent ces nouveaux clercs,

Lorsqu’ils te gavent de prêt à penser,

Mon frère, comment peux-tu avoir les armes pour te défendre,

Comment peux-tu avoir des valeurs à respecter,

Quand ton chemin a été balisé par la stupidité,

Et que ton intelligence a été sommée de se rendre,

 

Mon frère comment peux-tu développer ton esprit critique,

Lorsque depuis l’enfance tout te pousse à le délaisser,

Comment penser par toi-même alors que tu n’as jamais essayé,

Que tu crois sur parole ces bouches dès qu’elles prononcent république,

Mon frère, je t’en supplie, déterre ton âme,

Elève la par la lecture, fortifie la par de nobles valeurs,

Tu commenceras à mettre un nom sur tes malheurs,

Et tu crieras au scandale,

 

Soit un Homme et non pas un corps vidé de sa substance,

Comprends ce qui est important,

Comprends ce qui t’attends,

Si tu demeures cet être sans esprit, sans essence,

N’accepte pas cette lourde défaite,

Coupe tes liens par un esprit aiguisé,

Soit libre de te redresser, de réfléchir, de penser,

Et les mensonges seront éventrés par cette baïonnette,

 

Mon frère si je m’inquiète autant pour toi,

C’est que nos voix ont le même poids, la même valeur,

Et si tu demeures cet être sans profondeur,

L’injustice continuera à se faire sur le dos de l’ignorance, comme à chaque fois.

 

Ton frère.