Charles Doutuna

Femme beauté charme
Dépose tes armes
Expose tes larmes
Ose explorer la nuit
Et expliquer l'ennui
avec tes mots avec tes miaulements
J'aime quand tu cries j'aime quand tu mens
Femme beauté crime
Ôte tes bottines
Plonge dans l'abîme
Vois et Hallucine
Voile et assassine
ce monde insignifiant
De ton regard acide pervers lancinant
Femme beauté sexe
L'âme L'amour vexe
Autant que le vent
Que le temps qui passe
L'horizon embrasse
le soleil levant
Le soleil s'en va
L'horizon attend
Femme beauté dame
Que le corps affame
Que le cœur rend folle
J'aime quand tu miaules
J'aime quand tu mens
Quand tu te déshabilles lentement
Femme j'aime ta cruauté
J'aime ta sensualité.

Ils sont déjà riches et contrôlent tout

Ils peuvent vous entendre chier

Mais cela ne leur suffit pas

Que veulent ils ?

Votre âme

Et à un moment choisi

Tous les pauvres , révoltés , se battront entre eux , à moitié à poil

Et crèveront tous jusqu'au dernier .

Tel un accomplissement messianique

Les élus du diable buvront du champagne , peinards

Devant un désert silencieux

Mais il y aura beaucoup trop de champagne pour eux.

Seuls quelques rats survivront

Les observant dans l'ombre

Mais les rats n'aiment pas le champagne.

Quand tout s'effondrera

Quand il ne restera

Que les morts et les rats

Horus sera le roi

Et six-cent soixante six

Saucisses assises

Diront « Fais ce qu'il te plaît,

De toute façon nous sommes

Franc maçons

Comme il y a eu les sans culottes

il y aura les sans caleçons»

Au sommet Bilderberg cette année

Je n'étais pas invité

J'avais pourtant payé mes impôts

Et je n'ai fais que travailler

Dormir manger chier pisser baiser

 et consommer

et consommer

Je n'ai même pas eu le temps d'aimer

Je n'ai pas eu de vacances

Et mon hamster est décédé

Alors j'ai décidé

de repeindre la lune

Avec le sang

des innocents

Bien que la lune ne fut pas assez grande

et Bien que ma lune rouge-vermeil

Fut aussi remarquable que milles soleils

Les gens ont préféré regarder leurs pieds

J'ai alors regretté mon hamster

et j'ai pleuré

Puis je suis allé dormir en me disant qu'au moins , j'aurais essayé ...

J'ai dans le cœur

Des femmes d'Italie

De belles inconnues

Qui se pavanent nues

Tout autour de mon lit

Des fois je pleure

Car je n'aime que toi

Et je me sens tout comme

Une moitié d'un homme

Une maison sans toit

Et dans ton coeur

Quoi donc s'y passe t'il

Sens tu battre le mien

En as-tu un au moins

Ou est-il en exil

Des fois je meurs

Seul avec rien autour

Comme mes inconnues

Pour de lointains amours

Que je n'ai pas connu

C'est dans mon coeur

Que résonne l'écho

Sans fin de ton égo

Oui dans mon coeur qu'il trône

Sale petite conne .

Il a fallu du temps, quelques milliers d'années

Pour que je puisse enfin pouvoir te rencontrer

À moitié endormie à moitié éveillée

Tu tournais lentement te sachant condamnée

Allez danse ! Pour ta fierté !

Allez danse ! Sans t'arrêter !

Comme si tu dansais

Pour l'éternité

Tu étais si belle j'aurais vraiment aimé

Profiter de ta peau et vivre à tes côtés

Partir sur un bateau te voir et t'écouter

Te prendre dans mes bras pour ne plus te lâcher

Allez danse ! Pour ta fierté !

Allez danse ! Sans t'arrêter !

Comme si tu dansais

Pour l'éternité

 J'aurais ai-mais hélas l'éternité s'efface

Comme les souvenirs dans le vent dans la glace

C'est l'heure de partir d'apprivoiser l'espace

De lui appartenir , viens là que je t'embrasse !

Allez danse ! À tout jamais !

Allez danse ! C'est terminé.

J'ai pas le temps m'a t-elle dit

Certes ce n'est pas interdit

Mais l'amour est une illusion

Baisse plutôt ton caleçon

Ainsi les anges ont vu mon fion

Lorsque enfin je me suis baissé

Me laissant nu devant son con

Que j'ai bien du devoir baiser

J'ai pas le temps m'a t-elle dit

De lire ton foutu poème

Pas le temps pour ces conneries

Pas le temps de dire je t'aime

T'as pas le temps lui-ai je dis

Mais l'important dans cette vie

Est de ne pas compter les jours

Plutôt de faire comme si

Sans pour autant croire à l'amour

C'était ici le paradis .

Je veux tenir tes petites mains dans les miennes

Embrasser tout ton corps qui ressemble à l'amour

J'aimerais bien que quelque chose intervienne

Pour

Te serrer dans mes bras jusqu'au lever du jour

On en reparlera d'ici quelques années Cyraknow ... "Les banques" ... ça ne veut rien dire ... c'est un terme abstrait .  Le système financier actuel n'a rien d'abstrait .Ce n'est pas comme le dit ce vendu qui nous sert de président "un ennemi sans visage et sans nom". C'est un système mafieux qui bafoue les droits des peuples , et qui ne sert que ses propres intérêts.

Ô , chère Banque ,
Je m’abandonne à toi,
Fais de moi de qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
Je te remercie.
Je suis prêt à tout,
J’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains sans mesure,
avec une infinie confiance.

Tu me vois

Tu me sens

Tu m'entends

Tu peux toucher ma peau

La goûter

Et tout le reste

Tu peux l'imaginer.

Abreuvé de bière et de haine

Je donne mon destin à la folie

Et j'attends que ton règne vienne

M'arracher de cette mélancolie

Comme on arrache des fleurs à la terre

Et mon cœur à mon corps tout pourri

Qui erre entre paradis et enfer

S'endort entre la mort et la vie

Je vomis le monde et sa matrice

Parsemée de doute et d'ennui

Dessinant croûtes et cicatrices

Jours après jours nuits après nuits

J'attends que le vaisseau m'emporte

Vers l'infinie félicité

Voudras-tu traverser la porte

Pour enfin te laisser porter

Par mes baisers

Par mes baisers .

A partir de rien on peut faire à peu près tout

Rien ne se crée , rien ne se perd , tout se transforme

Rien ne s'écrit , on prend un air , et on déforme

Nous allons nulle part et nous allons partout

Chaque vie est une répétition absurde

D'une leçon qui nous a été enseignée

Notre destin se noue ,va ,vole et se hasarde

Pour s'éteindre dans une toile d'araignée

Nous nous reproduisons comme des billets verts

Sans véritable but car c'est une habitude ,

Une éternelle lutte, un effroyable mystère

Qui a un visage remplit de certitudes

Nous sommes des singes créés pour somnoler

Nos songes ne sont que matière à nettoyer

Notre petite queue , qui va nous réveiller?

Notre chère banque , venue nous enculer.

J'adore ton corps qui, habillé de lumière,

Soupire au bord du lit avec une pudeur

Presque dissimulée et vient près de mon cœur

Palpitant se coller en fermant ses paupières.

Il va et puis revient , sa danse est éphémère

C'est comme un peu de rien perdu dans l'atmosphère

Un rien vraiment très beau que je voudrais saisir

Mais qui meurt toujours aux frontières du plaisir.

Mes je t'aime ne sont pas différents des autres

Et un jour viendra où tu m'auras oublié

Comme on oublie le son des voix que l'on aimait

Qui sont remplacées par de nouvelles rencontres

Pour la même chanson .Et nos destins liés

S'uniront quelque part et vivront à jamais.

Chaque jour c'est bien trop long d'attendre demain

A compter les heures sur les doigts de la main

A compter les minutes qui meurent sans cesse

Au fil des secondes noyées dans la paresse

Chaque billet s'imprime dans une danse molle

C'est le ballet du crime liberté-formol

Et je vais travailler en toute indifférence

Pour payer mon loyer pour avoir des vacances

Mon âme à découvert je n'ai besoin de rien

Mes désirs et mes rêves ne sont plus les miens

Je suis un automate endormi allumé

Je suis un pigeon mort aplati déplumé

Je vendrais mon cœur mes reins et mes intestins

Même mes poils pubiens si tel est mon destin.