Très réussi, bravo !
DimDez
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Dans la publication : N'a-qu'un-œil
19 mars 2023 - 01:16
Dans la publication : Après-midi de juillet
07 mars 2023 - 10:16
"Combien de poèmes classiques verrais-tu avec le verbe "bazarder" ou, comme dans un sonnet que j'avais écrit sur défi de Dragon dé-bridé, avec un mot en anglais à chaque vers?"
C'est bien là ton talent, faire croire que tu respectes les règles "classiques" alors que tu les détournes avec brio. C'est pour ça que je ne pense pas que tu écrives de la poésie "classique", mais au contraire très contemporaine. Et tu le fais radicalement, et avec une maestria exemplaire, que je t'envie même un peu.
Dans la publication : Tout entière
07 mars 2023 - 04:06
Efficace. Pas aussi simple qu'il n'y parait. C'est réussi.
Les majuscules au début me semblent superfétatoires, mais bon, comme on nous l'a appris à l'école, et que word le corrige automatiquement.
Bravo pour "tout entière", en revanche, je crains que "fort" soit en fait "for"... Perplexe aussi sur le conditionnel.
Dans la publication : Après-midi de juillet
07 mars 2023 - 03:54
Ah, flûte, je pensais qu'on avait dépassé ce débat un peu arrière-gardiste.
Prenons par exemple un compositeur qui voudrait faire jouer ses partitions qui sonneraient exactement comme de la musique européenne du 18e siècle. Les auditeurs lui reprocheraient sans doute, et à raison, de copier Mozart, Pleyel ou Haynd, de manquer d'originalité, de personnalité, avec sa musique "à la manière de". On pourrait faire la même comparaison avec un peintre qui voudrait absolument travailler dans le style de Poussin ou Fragonard. D'ailleurs, plus personne n'écrit non plus aujourd'hui de musique comme Boulez ou Ligeti. Comme quoi, "contemporain" est bien vague. La poésie "classique" n'existe plus. Même toi, tu écris de la poésie "contemporaine", ne serait-ce que parce que tu es vivante. Mais bon, passons là-dessus, car je ne parlais pas de poésie en disant "classique" mais de la répartition des rimes dans le poème.
La répartition "classique" c'est à dire rimes embrassé, croisée ou plates. Cette répartition met la rime bien trop à l'honneur, tape-à-l'oeil, on ne voit plus qu'elle, et ça donne en fin de compte un aspect vieillot à l'ensemble. C'est comme ces appartements des années 90 dans lesquels les propriétaires ont fait coller des moulures en polystyrène. Mais là aussi, passons, car je ne voulais que tu prennes mal mon commentaire, bien au contraire. Enfin, le "reste", que tu appelles "poésie contemporaine", ne rime plus pour 99% des cas. C'est donc difficile de comparer, et encore plus de lui reprocher ses rimes en plastique.
Allez, ne nous disputons pas pour une énième fausse frontière sur les anciens et les nouveaux, d'autant que je fais moi aussi partie des derniers rimailleurs. L'important c'est l'art, n'est-ce pas ?
Dans la publication : Après-midi de juillet
05 mars 2023 - 08:41
Très réussi, comme d'habitude, belle facture, musicalité...
Le fond, en ce froid février, nous réchauffe. C'était donc en été 2021.
Sur la forme, l'hepta, forcément, ça me parle. Quand c'est impaire, j'adhère.
Les rimes aussi, qui sont parfaites, et d'embrassées à embrasées, il n'y a qu'un s.
Les deux adverbes du 2e quatrain sont éblouissants, et les "zarder" du 4e à tomber par terre. Quel brio !
Cependant, un (tout petit) bémol personnel : comme toujours, les rimes classiques ont tendance à prendre toute la place, on ne voit plus qu'elles, et elles rendent un peu artificiel tout le reste.
C'est fou, en y pensant, que les vieilles recettes donnent l'impression aujourd'hui d'être en plastique.