Bonjour Hattie,
Je me surprends très souvent, lisant vos commentaires, à accrocher cette pensée : "c'est cela!"
Etrange et précieux cadeaux que vous me faites en me permettant de me relire :
Merci
- Hattie aime ceci
Etienne TLP n'a pas encore ajouté d'ami.
Posté par Etienne TLP
- 23 avril 2014 - 03:53
Bonjour Hattie,
Je me surprends très souvent, lisant vos commentaires, à accrocher cette pensée : "c'est cela!"
Etrange et précieux cadeaux que vous me faites en me permettant de me relire :
Merci
Posté par Etienne TLP
- 23 avril 2014 - 03:46
Posté par Etienne TLP
- 22 avril 2014 - 10:22
Il y a toujours ces lignes Ces milliers
de champs Ces plantes fileuses dans
un aileron bleu Ces vides traînés
Devant toi Ces riens prétentieux Un
arbre
La perspective soudain
Evidente
Posté par Etienne TLP
- 22 avril 2014 - 09:53
Une maille ferreuse
Les entends-tu ?
Comme une parure alitée
Un archer s’endort
Ses bottes claquent
Au son d’une cordée grise
Et ce chat de terre
Les entends-tu ?
Aurores croisées
D’une hauteur sombre
Frères enfouis sous
Un lit de fougères
Posté par Etienne TLP
- 19 avril 2014 - 12:15
La mer prit mon corps
jusqu'au soir
L'hiver flottait
dans ma tête
Je l'accrochai
pour goûter
Posté par Etienne TLP
- 19 avril 2014 - 12:12
L'enfant joue
comme on casse une étoile
Avec un gourdin de ronces
Pour lui arracher sa lumière
Et pour faire mal
Posté par Etienne TLP
- 11 avril 2014 - 09:02
Là-haut sous le ciel bleu et les jours sans saisons,
J’en ai connu beaucoup, ces dernières années, des clairs des gris, des gris-noirs et tout, crémeux cassés légers fins discrets humides prétentieux, le torse bien gonflé de pluie avant la colère des soirées d’août.
Je les aime tous, ces nuages, surtout au toucher. Il y a quelque chose de très doux et de très sensuel à toucher un nuage – essayez.
Si je devais en choisir un, un seul, juste pour moi, je choisirais ce nuage ambulant la nuit devant mon balcon. Il passe nonchalant sur les toits de la ville, pas trop grand pas trop large, comme une soie blanche dans les étoiles. Il change souvent de forme, mais ça m’est bien égal. Au fond, c’est toujours lui, mon nuage, je le sais.
Et puis, mettez-vous à leur place, les nuages, eux, ne vous imaginent pas en dragon cœur chaise étoile ou cheval.
Ils nous regardent d’en haut, sans parapluie, marcher sur le plafond.
Posté par Etienne TLP
- 10 avril 2014 - 05:14
Je marchai
des nuits entières
Le pavé grinçait
sous mes pas
Commis dans
un rayon d’hiver
J'ai vu le jais pour
une branche amère
Saigner tout le jour
des gouttes sucrées
de vermeil
Posté par Etienne TLP
- 08 avril 2014 - 10:49
Ici, l’eau s’arrête
lorsque les pierres
crient
Elles claquent dans
un lit d’orage
Pour ces jours d’avant
Qu’on ne reverra plus
Posté par Etienne TLP
- 08 avril 2014 - 10:42
C’est un oiseau volé C’est une plume sauvage
Un arbre qui décante Une pluie de savane
C’est un oiseau sauvage Une plume envolée
Un arbre de savane C’est une pluie qui chante
Le bruit du matin
Le silence
du matin
le bruit
le silence
Qui s’entrelacent
Contrastes sur ton corps
Les mers en eux se cherchent
Se trouvent Se séparent
S’entretuent Se trouvent
Une lutte blanche
C’est un train de velours
Une nuit sans fin pour
Quelques croches de vie
Posté par Etienne TLP
- 27 mars 2014 - 04:53
Elle dit : Je cherche
encore la couleur
de tes mots
le visage du désert
l’odeur d’un train
qui glisse
sur une toile d’été
L’estuaire
où s’achèvent ces
soirs assoiffés
de lune demain
repus d’une laine
grise où est-elle
enfin
Où est-elle
cette chanson
morte l’espoir
flotte sur tes
lèvres d’enfant
Où est-elle
La cime des chênes
dans un écho
de branches claires
me cachent le jour me
cachent la lumière
Où est-elle
L’étoile qui me fait terre
l’ivresse qui me saigne
devant toi devant elle
devant lui cette ivresse
de pierre et de feu sous
une coulée blanche
Cessera-t-elle ?
Posté par Etienne TLP
- 27 mars 2014 - 04:42
Un regard s'enroule
sur le pas de ma porte
me rappelle ces soirs
d’embruns humides
et gingembres crus
comme un arpège à rayures
Une araignée en robe blanche
tisse autour d’elle une forêt
de soie éphémère
poèmes à quatre mains
coucher de soleil sur ton corps
Khayyam en printemps de verre
sous une cruche de vin noir
Moscou s’enneige dans une longue nuit
Les félins, eux, font l’amour en silence
Posté par Etienne TLP
- 26 mars 2014 - 06:23
Sur fond de poussières émoussées
châles chauffés au soleil
d’idées allongées sous les arbres
ces invitations sans rivières
où coulent un chemin
rêves volants en mer
loin dans cet horizon
disparaît sous un regard
léger d’huile ces petites
gouttes de rocher clair
un chat, dirait-on,
s’ennuie de tant d’eau
contenue dans le noir
j’aperçois malgré tout
cette robe humide
sur tes hanches comme
une deuxième peau
en ciel d’été