Il y a toujours ces lignes Ces milliers
de champs Ces plantes fileuses dans
un aileron bleu Ces vides traînés
Devant toi Ces riens prétentieux Un
arbre
La perspective soudain
Evidente
Etienne TLP n'a pas encore ajouté d'ami.
22 avril 2014 - 10:22
Il y a toujours ces lignes Ces milliers
de champs Ces plantes fileuses dans
un aileron bleu Ces vides traînés
Devant toi Ces riens prétentieux Un
arbre
La perspective soudain
Evidente
22 avril 2014 - 09:53
Une maille ferreuse
Les entends-tu ?
Comme une parure alitée
Un archer s’endort
Ses bottes claquent
Au son d’une cordée grise
Et ce chat de terre
Les entends-tu ?
Aurores croisées
D’une hauteur sombre
Frères enfouis sous
Un lit de fougères
19 avril 2014 - 12:15
La mer prit mon corps
jusqu'au soir
L'hiver flottait
dans ma tête
Je l'accrochai
pour goûter
19 avril 2014 - 12:12
L'enfant joue
comme on casse une étoile
Avec un gourdin de ronces
Pour lui arracher sa lumière
Et pour faire mal
11 avril 2014 - 09:11
Puis disparaît tourne revient gonfle revient s’agrippe au jour à la nuit soudain le jour encore dans cette blanche hier et bleue ce matin: la mer – tout dépend d’où tu la regarde
Assise debout couchée sur le ventre comme des branches pointues ces flèches en bord de ciel accrochées sous ma fenêtre à quelques notes en désordre
Pas une, mais par dizaines, par milliers coulant vers les nuages de terre loin, là où s’abritent les enfants salés de nos histoires résonnent au vent Le vent du large dans des claquements de bois, clac, courts et sourds dans l’acte fou des vagues
Clac, si rapide, on dirait, ces branches, ces lunes en bras de cèdres un frémissement c’est
L’écho lointain des claquettes et le vent sur mon balcon