Chaleur funeste
Quand le mouvement des rêves me fait trembler l’esprit
Quand la lueur du temps ne peut combler l’ennui
Quand le regard des miens me vise avec dédain
Quand le miroir opaque aspire tout mon entrain
Quand le monde sera noir plein de boue et de sang
Quand vos proches seront loin dans la neige et le vent
Quand vos derniers soupirs n’expireront plus d’air
Quand vos lèvres fanées s’offriront à la terre
Je vais la regarder ta tête décomposée
Je vais la voir pourrir sous les assauts des vers
Pas de peur ni de cœur je vais renier ton corps
Avec une telle ardeur j’implorerai la mort
- M. de Saint-Michel aime ceci