Philippe Le Pelvé

Je ne pensais pas revivre l'amour enivrant

Qui vous fait tituber, oui, comme à seize ans.

Le  bonheur a rejailli telle une source.

Il me faut entrer dans cette très belle course.

Le bain de jouvence est extraordinaire.

Il a vraiment tout géré pour aussi me plaire.

Je ne peux pas laisser ensevelir l’idylle

Qui a eu une triste fin qui m'horripile.

Elle m'offre une vie vraiment harmonieuse.

Je sais qu'elle est enjouée et si radieuse.

Cupidon, alors, ne nous avait pas oublié.

Je me dois de lui apporter la vie paisible

Qu'elle rêve trop, elle qui est si sensible.

Je ne pensais pas l'ensevelir de je t'aime.

C'est réciproque car elle aussi en sème.

Berhe ou Philippe Le Pelvé

Avant de me juger, connaissez vous ma vie ?

C'est un acte qui est vraiment très réfléchi.

J'ai retrouvé le goût de vivre très heureux.

Tous les jours, nous lisons cela dans nos yeux.

La grisaille se dissipe et le soleil

Apparaît. Tout, alors, m'enjoue, m'émerveille.

Je vais profiter des joies de l'existence.

Avec moi même, je serai en cohérence.

L'amour est le plus fort et il me transcende.

L'âge n'importe peu car j'ai vécu vraiment

De vrais traumatismes et beaucoup de tourments.

Avant de me juger, posez vous des questions !

Puis prenez le temps d'avoir une vraie réflexion,

Qui suis je pour le blâmer, pour le condamner ?

Dois je rester dans la grisaille pour pleurer ?

Une éclaircie est apparue, inespérée.

Je ne fais que suivre ma véritable fée.

Berhe ou Philippe Le Pelvé

Je vous délaisse car elle m'aime.

L'amour est devenu mon seul thème.

Trente six ans après et aucune ride,

Nous nous adorons, je suis lucide.

Bientôt, je m'en irai, loin, près d'elle.

Je vous redonnerai des nouvelles.

Cupidon ne pourra pas attendre.

Il tarde d'être près de ma tendre.

Nous roucoulerons vraiment très heureux.

Cela m'est devenu mon seul vœux pieux.

J'aurai mon espace de poésies.

Elle sait trop que c'est toute ma vie.

Naturellement, ma belle prime

Mais je vous ai vraiment dans mon estime.

Berhe

Je t'aime, je t'aime, je t'aime

Et même et même et même

Si je me répète bien souvent.

Ces doux murmures si indolents

Bercent ton cœur vraiment avide.

Je sais que tu n'es pas placide.

Tout ton être est bouleversé

Par ces nombreux mots déversés

Au seuil de ton oreille émue.

Au son de ta voix, cela t'a plu.

L'orage gronde et je suis bien.

Dans mes pensées, je suis serein.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Je revois alors que je sème

A la volée des graines d'amour.

C'est si beau comme au premier jour.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Qu'y a t 'il de plus suprême  ?

J'ai vu l'amour dans tes yeux.

J'ai, dans le cœur, ce regard,

Dans un écrin, c'est précieux.

Cupidon, comme instar,

Me parle de toi souvent.

Je l'écoute murmurer

De tendres et beaux serments.

Je ne peux que les choyer.

Tes beaux yeux n'ont pas trahi

Ton ressenti envers moi.

Vraiment, je suis ébahi

De ces merveilleux émois.

Berhe ou Philippe Le Pelvé