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Santo

Inscrit(e) : 18 avril 2014
Hors-ligne Dernière activité : juil. 11 2014 08:58

#271789 Sourire te va si bien...

Posté par Santo - 11 juillet 2014 - 08:58

Toi, silencieuse, parfois muette,

Toi, éloquente, belle et fluette.

Toi, tout de rires et d'impatience,

Moi, je me meurs de ton absence...

 

Toi, toi que j'aime par-dessus tout,

Toi, pour qui je suis enfin moi.

Toi, qui sais me servir tes moues,

Moi, qui ne résiste pas du tout...

 

Alors toi, que je contemple l'air hagard,

Toi, qui donne forme au presque rien,

Toi, celle avec qui je me marre,

Alors moi, j'trouve que sourire te va si bien...

 

Santo

 

 

 

 




#260856 A Jamais

Posté par Santo - 18 avril 2014 - 02:29

Quand l'amour n'est plus que le fruit de l'importance,

Que le jour, comme la nuit, n'ont la couleur que de tes yeux.

Si la Terre, seule au monde, n'a de cesse d'être en errance,

Et que ma seule peur au fond est te voir vers d'autres cieux...

 

Rien ici, rien là-bas, casserait cette ultime,

Force de vivre, fort de toi, incassable et sensible,

Est l'amour insatiable que je fond en mes rimes,

Jusqu'au doux paradoxe de te prendre, toi, ma cible...

 

Je me coupe, un instant, pour que viennent nos vies.

S'apaiser, s'enlacer, et ce que j'ai compris,

Jusque là les erreurs, les instants asservis,

M'ont menés jusqu'à toi, vers l'amour infini...

 

Je pourrais m'envoler au travers de ces lignes,

Pour juste te démontrer que tout est possible,

Que malgré nos passés, du bonheur nous sommes digne,

Profitons de nous deux, car l'horloge est terrible...

 

Je voudrais, à un point qui m'est insupportable,

Retenir chaque seconde, ne rien laisser passer.

J'ai compris, en un rêve, qu'une vie supportable,

Serait entre tes bras, et rien d'autre, à jamais...

 

Santo




#260853 La poésie racoleuse

Posté par Santo - 18 avril 2014 - 02:18

La poésie ne vit que par l’œil de celui-ci,

Ce lecteur parfois farouche,

Qui cherche, au détour, ce fameux récit,

Celui qui, en cet instant, aura su faire mouche...




#260852 L'enfant roi

Posté par Santo - 18 avril 2014 - 02:13

Pas de place pour l'improvisation en poésie ? ah bon ? Alors quoi ?

C'est dans la pulsion, l'impression d'un instant que tout se fait, que tout se forge...que tout existe.

La technique, soit. Pour écrire un recueil "grand public" indiscutablement.

Mais pour les autres, ceux qui aiment la légèreté du verbe pour expliquer, pour exposer la profondeur de chaque chose, de chaque maux, de chaque état, alors l'improvisation a sa place. Indiscutablement.




#260838 Dès qu'ils se frôlent...

Posté par Santo - 18 avril 2014 - 11:01

Une seule minute comme suspendu, l'av'nir en face.

Un seul instant pas bien méchant, le temps se tasse.

Juste une caresse interminable, un bon moment.

Juste une tendresse inavouable, nul mot ne ment...

 

Deux mains tendues, les corps tenus, l'aiguille s'arrête.

Deux regards nus, comme éperdus, dans la tempête.

Que court le temps de ces amants, hors de contrôle.

Que viennent en couple ces frissons, dès qu'ils se frôlent...

 

Santo




#260827 Son Amour naissant...

Posté par Santo - 18 avril 2014 - 10:35

Le silence de la nuit au service du répit,

Ton corps nu et ce lit, outre les interdits,

Je te veux pour ce soir, pour demain, pour la vie,

Je te veux pour toujours, et que durent les nuits...

 

Côtes à côtes, mon amour, nul ne pourrait défaire,

Une vie toute nouvelle, faite d'anges et d'enfer,

Car biblique est l'osmose que nous donne cet enfant,

En ses rires si nouveaux, en son amour naissant...

 

Santo