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Santo

Inscrit(e) : 18 avril 2014
Hors-ligne Dernière activité : juil. 11 2014 08:58

Publications sur Toute La Poésie

Sourire te va si bien...

11 juillet 2014 - 08:58

Toi, silencieuse, parfois muette,

Toi, éloquente, belle et fluette.

Toi, tout de rires et d'impatience,

Moi, je me meurs de ton absence...

 

Toi, toi que j'aime par-dessus tout,

Toi, pour qui je suis enfin moi.

Toi, qui sais me servir tes moues,

Moi, qui ne résiste pas du tout...

 

Alors toi, que je contemple l'air hagard,

Toi, qui donne forme au presque rien,

Toi, celle avec qui je me marre,

Alors moi, j'trouve que sourire te va si bien...

 

Santo

 

 

 

 

L'embarras du soi...

18 avril 2014 - 02:38

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit grand et richissime, il se voit fort et bienveillant,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien en attendant…

 

Les autres sont de fait responsables,

De ce qu’il ne peut ou veut faire,

Ces gens à ses yeux misérables,

Idem aux cerfs de naguère…

 

« Je sais que pour moi ça ira,

Un jour ou l’autre je sortirai,

L’idée, la lumière et la foi,

De qui je suis, enfin, je crois… »

 

Et le temps passe, comme bien souvent,

Un jour de plus d’itinérance,

Entre sa vie et l’insolence,

Des incrédules, des bien-pensants…

 

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit grand et pris pour cible, il se voit fort et dépassé,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien, s'en est assez…

 

 

Alors la colère est de mise,

Il en est trop de l’injustice,

Il se sait mieux et là s’enlise,

Dans ses défauts et ses délices…

 

Il se veut acteur et artiste,

Il se meurt banal et factice,

Il en veut au monde utopiste,

De l’avoir défait, vide et triste…

 

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit loin, inanimé, il se voit mort et malfaisant,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien et n’a plus d’temps…

 

 

 Santo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Jamais

18 avril 2014 - 02:29

Quand l'amour n'est plus que le fruit de l'importance,

Que le jour, comme la nuit, n'ont la couleur que de tes yeux.

Si la Terre, seule au monde, n'a de cesse d'être en errance,

Et que ma seule peur au fond est te voir vers d'autres cieux...

 

Rien ici, rien là-bas, casserait cette ultime,

Force de vivre, fort de toi, incassable et sensible,

Est l'amour insatiable que je fond en mes rimes,

Jusqu'au doux paradoxe de te prendre, toi, ma cible...

 

Je me coupe, un instant, pour que viennent nos vies.

S'apaiser, s'enlacer, et ce que j'ai compris,

Jusque là les erreurs, les instants asservis,

M'ont menés jusqu'à toi, vers l'amour infini...

 

Je pourrais m'envoler au travers de ces lignes,

Pour juste te démontrer que tout est possible,

Que malgré nos passés, du bonheur nous sommes digne,

Profitons de nous deux, car l'horloge est terrible...

 

Je voudrais, à un point qui m'est insupportable,

Retenir chaque seconde, ne rien laisser passer.

J'ai compris, en un rêve, qu'une vie supportable,

Serait entre tes bras, et rien d'autre, à jamais...

 

Santo

Belle enfant...

18 avril 2014 - 02:27

Ai-je trouvé, belle enfant, le vaccin de mes maux,

Une raison, pour une fois, d'oublier le fardeau,

Qu'est le poids de nos vies, de nos pleures et ces mots,

N'ont de sens que dès l'or que tu vois tout en beau...

 

Nous cherchions depuis peu, lorsque nous somme né,

Une excuse, une passion, une raison d'exister,

Tu es là, éveillée, pleine de vie et d'envie,

Nous sommes là, inquiétés, prêts pour une nouvelle vie...

 

Prépares-toi oh ma fille, car injuste est celle-ci,

Mais à trois on est fort, lorsqu 'on reste épris,

De la beauté du monde et des vastes esquisses,

Qu'offre le genre humain, tes parents et leurs vices...

 

Nous ferons, au possible, du mieux que l'on peut,

Pour te protéger de la rage et c 'est sur,

Qu'un jour viendra l'amer envie d'être comme ceux,

Qui s'entendent bien faisant, nuls et saufs de rature...

 

Rassures-toi mon enfant, car je te sais déjà,

Curieuse des alentours et de tout ce qui doit,

Attirer ton attention, servir tes dix doigts,

Tu sera toujours aimée, déjà par ta mère et moi...

 

Santo

Retrouver nos vertus...

18 avril 2014 - 01:54

Sous le charme du texte,
De ta peau qui est si...
Je me donne sans reflex,
Et t'aime de poésie...
 
Te rencontre si souvent,
Que parfois on oublie,
La chance de chaque instant,
Où nous restons épris...
 
L'habitude qui n'est pas,
La passion qui n'est plus,
Reviendrons sous nos draps,
Retrouver nos vertus...
 
Nul gâchis mon amour,
Ne saurait s'imposer,
La vie de tous les jours,
Se doit d'être ignorée...
 
Santo