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FlorentM

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Hors-ligne Dernière activité : avril 26 2019 10:03

#336423 Dans le marbre

Posté par FlorentM - 23 juillet 2017 - 09:21

Un poème aux teintes d'éternité, où l'essentiel seul survit à la main sombre de Chronos.




#336422 Fantaisie franglaise (à Dragon Débridé)

Posté par FlorentM - 23 juillet 2017 - 09:17

Et Lady McBeth, cette scène où elle se lave les mains à maintes reprises, effrayée par le fait que "le sang ne disparaît pas"; quelle trouvaille!  Elles sont dans McBeth, aussi, les sorcières, non? Fabuleux, ce chant au-dessus de la marmite! Repris dans Harry Potter, d'ailleurs, par la chorale du lycée. Comme quoi, un classique ne se démode pas.

 

Oui, c'est la pièce avec les sorcières. Et le fantôme. Et la « forêt qui marche sur le château »... Plein de trucs pas très naturels, quand on y pense, mais auxquels le génie de Shakespeare donne une admirable cohérence !




#336313 Fantaisie franglaise (à Dragon Débridé)

Posté par FlorentM - 20 juillet 2017 - 10:15

Merci^^ Oui, c'est de moi. Mais je suis en ce moment plongé dans les œuvres de ce grand dramaturge, et j'ai suffisamment souffert sur les  « doth », « art », « ne'er », « danmèd » et autres curiosités de la langue de l'époque pour apprendre, dans la douleur, à les utiliser :D




#336311 Fantaisie franglaise (à Dragon Débridé)

Posté par FlorentM - 20 juillet 2017 - 09:48

To words oft used, but rarely with talent, thy poem doth favour of rhymes and verses full of delightful melody, showing whence the lights of tongue and sounds are shining on the days to come. 

 

Hum... Not sure this makes sense... la langue de Shakespeare est encore trop compliquée pour moi :D Je me contenterais donc de dire que voilà un charmant sonnet, mêlant habilement néo-anglicismes, latin et français en un joli pied de nez !




#333314 Quiétude

Posté par FlorentM - 24 avril 2017 - 10:04

Un tableau poétique dont les mille nuances respirent sérénité et joie de vivre !




#333313 Orphelinat des fleurs

Posté par FlorentM - 24 avril 2017 - 10:02

Un « orphelinat » de fleurs et d’images, posées comme des radeaux de pluie sur une mer impérissable, où chaque vague appelle encore à lever les yeux vers un ailleurs mystérieux, innocemment vert de soleils.

 

Deux passages m’ont particulièrement touché, pour l’intime déconstruction des clichés qu’ils portent, et pour la profondeur du regard nouveau qu’ils proposent : « quand l’hurle-aurore sur la ramée framboise » et « Renverse plusieurs fois midi sur ta robe ». Deux fragments d’un autre monde où la lumière est sensation, où l’astre parle au fond du cœur, dans un coulis fragile de mots dont l’instant s’apprivoise, si doucement.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte, dont chaque mot résonne et dit sa propre histoire, se joignant aux autres et s’en séparant dans une danse mélancolique et printanière. Le temps me faisant malheureusement défaut, je me contenterai de te remercier, très chère boétiane, de partager avec nous cet ouvrage pictural et poétique – en espérant trouver un jour prochain l’occasion d’y revenir.




#331668 En ce temps

Posté par FlorentM - 05 mars 2017 - 08:59

Un poème où chaque vers distille, sur un rythme difficile mais ici fort bien maîtrisé, un condensé de la fuite du temps ! J'aime particulièrement le premier vers, dont l'allitération en « v » des six premiers pieds souligne à la fois ce mouvement et la singularité rythmique.




#331662 Le sommeil

Posté par FlorentM - 05 mars 2017 - 08:40

Quel gouffre cauchemardesque peut être le sommeil où l'âme sombre! Votre sonnet suggère cet autre monde avec des images fortes soutenues, comme toujours chez vous, par des sonorités expressives (surtout dans les tercets aux multiples allitérations en "r").

 

Merci à vous pour votre lecture et pour avoir apprécié ce jeu sur les sonorités !

 

 

Et le réveil...



Le Moi tout endormi du bord à temps s'élance
Je suis tant malheureux que je veux l'attraper
Ma voix touche à l'acme, l'Eveil en son silence
Le fuit sans un arrêt quand mon âme a frappé

Hihi

Très joli sonnet

Je paufine mon mp

Bisou

 

Merci pour ton passage ! Et pour ce quatrain lui-même fort joli !




#331386 Le sommeil

Posté par FlorentM - 28 février 2017 - 09:45

Le sommeil : un abîme ouvert devant les yeux,
Deux mondes, les jamais, les secondes si brèves,
Un gouffre, le néant, élan mystérieux,
Glacé de l'inconnu menaçant de mes rêves.

Égaré, l’ego sème en draps silencieux
Les embarras, les cris, les chemins qui s'achèvent ;
Un jour oublié, las, déjà sentencieux,
Efface lentement les pas qui le relèvent.

Mon corps épuisé part en tirant les galères,
Déversé d'agonie aux ravins de colères
Dans les bris embrumés des lumineux désirs

Et sans grâce je tombe aux mélasses amères,
Effaré dans les bras de railleuses chimères
Dont la griffe est mon sang grinçant de souvenirs.




#331382 Je rêve que tu m’aimes

Posté par FlorentM - 28 février 2017 - 09:35

Un rêve mêlant la grâce du souvenir à l'harmonie sonore !

 

(Juste une minuscule remarque orthographique : dans le 6e vers, « tintes » ne devrait-il pa s'écrire « teintes » ? Mea culpa si je me trompe.)




#331381 100,000 ans à l'heure

Posté par FlorentM - 28 février 2017 - 09:32

Un poème où la fuite du temps se fait celle du corps, à pas perdus pour, peut-être, se retrouver.

 

J'aime beaucoup la rythmique de l'ensemble, les vers courts, directs, les successions d'images et d'émotions, renforçant cette impression de fuite en avant, vers un avenir dont on espère toujours un peu qu'il nous délivre du passé.




#330945 Pourquoi ?

Posté par FlorentM - 16 février 2017 - 10:30

Un sonnet maîtrisé, mélodieux et plein d'émotion ! J'aime particulièrement ce vers : « Dans chaque fleur  et chaque pleur,  je te ressens », dont le rythme marque une légère pause comme pour laisser couler une larme. 

 

Si je puis me permettre une minuscule remarque (mais c'est vraiment pour chipoter), je trouve la première virgule du 4e vers un peu étrange, donnant un peu l'impression que « déversée en cascades » s'applique à ce qui va suivre. 




#330591 Il

Posté par FlorentM - 07 février 2017 - 09:29

Une poignante tapisserie où s'entrelacent vers et prose, beauté mystérieuse des images et douloureuse solitude d'une âme...

 

Merci à vous de l'avoir appréciée ! La solitude a en effet, parfois, une certaine part de mystère et de douleur qui lui sont propres.

 

 

Quelle belle sensibilité dans vos poèmes. On dirait une vieille âme dans un cœur jeune.

 

Merci à vous pour ce compliment qui me va, pour le coup, droit au cœur !.

 

 

Il _mais l'autre

 

alors j'ai pris la pose devant l'heure cristal, ce qu'elle a d'éternel, entre poésie et prose, croyant entrevoir les grands ciels de Turner ouvrageant la lumière, l'ombre, la pâleur, le trouble _ici la palette de Snow Storm peut-être, mélancolie du coeur où l'élan _celui de l'amour, inaccessible mirage, se dit à demi mais partout en invoquant la beauté du monde contre la solitude intérieure _du rêveur

 

« aimer, ce mot si vaste et mystérieux dont il avait, pourtant, mille fois cru comprendre le sens avant qu'il ne s'échappe, fonde au creux de sa main, tel un de ces flocons qu'un soir l'enfant qu'il fut se désolait d'avoir tués » Florent j'ai sursauté à ces mots, je crois _l'image du flocon et de l'enfant m'est apparue si belle

 

                        puis j'aime le chevauchement de ces deux registres qui chahutent le romantisme du tableau^^

 

  

 

Merci à toi pour tes mots chaleureux et si sensibles ! La comparaison avec Turner me touche plus que je ne saurais le dire !

 

 

un proème réussi tout en douceur et en nostalgie où la description de la nature vient sublimer les sentiments.

 

Merci à vous !




#330589 Foi de poète

Posté par FlorentM - 07 février 2017 - 09:25

« Laissez les mots aller en leur libido belle » : Voici un conseil que vous avez, apparemment, appliqués vous-mêmes - et le résultat est saisissant ! Les mots courent, dansent, s'envolent, à peine retenus par les contraintes dont les chaînes se changent en tremplins vers le ciel. La prolifération d'allitérations, donnant à chaque strophe une couleur qui lui est propre, liée à l'ensemble par le troisième vers mais irrémédiablement unique, fait de chaque vers comme une ligne mélodique délicatement posée sur une symphonie. J'aime aussi beaucoup le retour des images de la première strophe, ainsi que des rimes, dans la dernière, comme un regard encore et toujours lancé vers le ciel – celui des nuages, des mots ou des idées, chacun esquissé à sa manière au fil des sons.




#330587 On ressemble à ceux qu'on aime

Posté par FlorentM - 07 février 2017 - 09:14

J'aime beaucoup cette méditation poétique, posant sur l'Humain un regard juste mais tendre pour percevoir, au-delà des apparences, ce que celles-ci révèlent de son imaginaire.