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Fitiavana

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Publications sur Toute La Poésie

Hommage à Lamartine

07 juin 2015 - 08:40

           Hommage à Lamartine

 

 

 

Salut ondes, bois et monts...'' Eden '' de naguère,

Reflet du Créateur, domaine séculaire.

Quand le temps accable l’homme et le dévore,

Toi, tu renais avec les nuits et les aurores.

 

Bien des soleils, au crépuscule, ont disparu.

D’autres, nouveaux et vifs, depuis ont parcouru

Cette voûte de ciel, tantôt bleu, tantôt gris

Que, d'assauts,des vents et des nuages ont pris.

 

Rien, non, rien n’a changé ! Tout m’est bien familier

Du plus haut des cimes jusqu’au moindre sentier.

Et d’aussi loin que mon lent regard embrasse,

S’esquissent ces images que le temps n’efface.

 

Horizon bleu ondulant telles les montagnes,

Abruptes pentes, berceaux de nos campagnes,

Mer s’abandonnant au souffle du zéphyr :

Fidèles vestales d’intimes souvenirs.

 

Tendre verdure. Sa beauté est printanière.

Elle rassure mon âme primesautière

Par sa tranquille majesté et ses couleurs,

Sereine au soleil et loin de toutes rumeurs.

 

Seul...bien seul... je viens. Les mois ont passé.

Vois... mes souvenirs demeurent, enchevêtrés

Au gré des images folles et vagabondes

Dont mon âme éperdue s' inonde.

 

Que reste-t-il de nos deux soupirs, de nos rêves

Déjà engloutis par les secondes brèves

De ce temps jaloux, à peine échangés.

De ses soins contraires serons-nous, un jour, vengés ?

'

Nous faudra-il pour toujours vivre d’illusion,

Nous perdre, abandonnés en ta verte prison ?

Et puiser dans ton éternelle mémoire

Le souvenir d’un jour, l’égarement d’un soir ?

 

 

                                               A TOI qui es... loin

                                                  Tu te reconnaîtras...

Hommage à Lamartine

07 juin 2015 - 08:26

Hommage à Lamartine

 

 

 

Salut ondes, bois et monts...'' Eden '' de naguère,

Reflet du Créateur, domaine séculaire.

Quand le temps accable l’homme et le dévore,

Toi, tu renais avec les nuits et les aurores.

 

Bien des soleils, au crépuscule, ont disparu.

D’autres, nouveaux et vifs, depuis ont parcouru

Cette voûte de ciel, tantôt bleu, tantôt gris

Que, d'assauts,des vents et des nuages ont pris.

 

Rien, non, rien n’a changé ! Tout m’est bien familier

Du plus haut des cimes jusqu’au moindre sentier.

Et d’aussi loin que mon lent regard embrasse,

S’esquissent ces images que le temps n’efface.

 

Horizon bleu ondulant telles les montagnes,

Abruptes pentes, berceaux de nos campagnes,

Mer s’abandonnant au souffle du zéphyr :

Fidèles vestales d’intimes souvenirs.

 

Tendre verdure. Sa beauté est printanière.

Elle rassure mon âme primesautière

Par sa tranquille majesté et ses couleurs,

Sereine au soleil et loin de toutes rumeurs.

 

Seul...bien seul... je viens. Les mois ont passé.

Vois... mes souvenirs demeurent, enchevêtrés

Au gré des images folles et vagabondes

Dont mon âme éperdue s' inonde.

 

Que reste-t-il de nos deux soupirs, de nos rêves

Déjà engloutis par les secondes brèves

De ce temps jaloux, à peine échangés.

De ses soins contraires serons-nous, un jour, vengés ?

'

Nous faudra-il pour toujours vivre d’illusion,

Nous perdre, abandonnés en ta verte prison ?

Et puiser dans ton éternelle mémoire

Le souvenir d’un jour, l’égarement d’un soir ?

 

 

A TOI qui es... loin

Tu te reconnaîtras...

Doux bruits de la pluie

28 août 2014 - 12:50

Régulière et sans hâte tombe la pluie.

Une pâle lueur veille, comme assoupie.

Alors qu'une douce tiédeur m'environne

Et que mes yeux, aux vitres de ma fenêtre

S'égarent en vagues mirages champêtres...

Insensiblement m'arrive, monotone,

Régulier et sans hâte le chant de la pluie

 

Chant fluide qui m'environne et que je suis

Sous ma lumière pâle, et bien qu'assoupi,

Du fond d'un rêve que mollement j'éperonne,

Je l'entends frôler le vieux bois de hêtre

Qui demain, un jour, me servira peut-être...

Puis soudain je le perds au carillon qui sonne

Ce chant fluide qui m'enchante et que je suis.

 

Puis le voilà à nouveau ce chant dont le verbe

Ô combien intarissable couvre l'herbe:

Glissement continu, chuchotement infini

Le long des troncs crevassés et des ramures

Que la soudaine fraîcheur rassure...

Douce volupté d'ouïr , chaudement tapi

Ce piétinement sourd de la pluie sur l'herbe.

 

Parfois, surprenante et soudaine elle s'affole

Et plus bruyamment se verse sur la tôle.

Pour sa chanson nouvelle elle change de titre  !

La brise, sans doute, entre les gouttes se joue

Ou, plus vigoureusement les feuilles secoue !

Des lutins frappent, impatients, à ma vitre,

La tambourinent et la chahute et la frôlent.

 

Qui donc êtes-vous qui, au dehors, peuplez ma nuit 

Onde changeante, étranges génies ?

Quel Maître, de moi inconnu, vous ordonne ?

Quelles rives, quelles contrées vous ont vus naître ?

Oh... chantez, clamez avant de disparaître

Au doux feu qui crépite dans l'âtre et ronronne;

Etes-vous, dites... mirages ou messagers amis ?

 

Régulière et sans hâte tombe la pluie.

Sous la lueur pâle et vacillante, une Amie,

Image évanescente s'avive et sourit

Dans la pénombre de mes paupières alourdies...

Alors en un rivage lointain... je pars... je vis

Par de bien merveilleux souvenirs suivi,

Bercé par ce cher visage et par quelques bruits

Enveloppants et monotones de la pluie....

 

                        Tu te reconnaîtras.... Fitiavana  Août 2014

Thine fifty one...

12 juin 2014 - 05:04

My Honey, mine Pretty... thus  I do remember

How thou, just new born, with thine own cry came

Slight like  that Angel, thus as the morn dew tender,

All in devotion, thou we do welcome in frame.

Blast far stormy nights, blast all past days then gloomy...

See in thine gentle pink, ribboned cap, so funny

Thee art.  Whenever  that Chubby Tot you mind,

Remember how Pretty  forever Thou I find:

When a babe thou was... grown-up thee now art,

Daily Happy Birthday Thee live in mine heart,

Thee, Jewel, Tiny Tot, eternally there stay.

Be blessed for thine every smile... Do I pray...

 

                       Dad for ever.                   Fitiavana 2014.

 

... en... vieil anglais.   Regards.

J'aimerais ...encore

12 juin 2014 - 04:03

....

Revoir le soleil
De ce jour enfui;
Revivre l'éveil
A cet amour joli
D'un soir d'été,
Au fil de l'eau,
Au vert du pré,
Avec les oiseaux...

Marcher main dans la main,
Lèvres et coeurs fleuris,
Le long de ce chemin
Tracé à l'infini
Un soir d'été
Là-haut, tout là-haut
Parmi les genêts
Et les blancs troupeaux...

Sentir sur nos corps
Etendus sur l'herbe douce
Le soleil qui nous dore
Et tiédit la mousse
Un soir d'été
Près des buissons,
Dans la clarté
En floraison...

Revoir ce soleil d'un jour,
M'inonder de sa lumière,
M'enivrer de ton Amour,
Le graver par mes prières
En éternel été
De tendresse, de bonheur...
Voir dans tes yeux aimés
Le ciel bleu de mon coeur.