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gillesannie

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#317003 Le murmure de la lune

Posté par gillesannie - 11 mars 2016 - 10:43

L'astre au front d'argent sous les diffus nuages

Me parle d'un passé où les esprits impurs

Ont émaillé un coin divin dans le ciel pur

Avec leurs errements éternels et voyages.

 

Pourquoi me souvenir d'un si lointain rivage

Où j'ai, aux premiers feux de l'oubli, étouffé

L'occasion de sortir humer une bouffée,

Aux frais qui n'ont pas pu déloger leur servage,

 

Pourquoi me mouvoir dans un univers factice.

Sais-tu que les bévues déciment l’avenir ?

Sais-tu que c'en est fait de ma fée-souvenir

Qui n’a pas su lire de l'espoir, la notice ?

 

Sais-tu que quand l'amour rejoint l’exécration,

Il devient volontiers l'esprit du mal aimé

Qui inscrit en grand sur ses écriteaux gemmés :

M'exorciser pourquoi ? Maudite aliénation.




#281481 Vases communicants

Posté par gillesannie - 03 octobre 2014 - 05:32

Vases communicants

 

Les sueurs brûlantes, perlant sur ton visage

Comme en toi emperle la poussée fiévreuse,

Tiédissent au contact d’un joli paysage

Sa fraîcheur étalant belle et savoureuse,

 

Puis peignent sur ton front, je ne sais quel schéma,

Des courbes qui me prient, des traits qui m'appellent,

Des formes qui osent, des points et des trémas,

Si bien que mes désirs le tout me rappelle,

 

Mais puisque le soleil anéantit en moi,

Les blessures vives et les choses sombres,

Je ne peux que, ton cœur, réfléchir en émoi,

Dans mon cœur où règne la magie des nombres.

 

Plus de sueurs chaudes, plus d’impertinence,

Plus de spectres la nuit, plus de spectres le jour,

Les mots doux perpétuent par prééminence

La phrase qui s'écrie "Bonheur, Amour, Bonjour".




#279547 Les couleurs de tes yeux

Posté par gillesannie - 12 septembre 2014 - 04:40

J'aime tant être seul dans mon isolement

Avec le caprice combien méditatif

Que me donne toujours le bercement calmant

De tes yeux splendides et communicatifs.

 

Le lapis-lazuli dispute à l'émeraude

La jalousie basse dans un état curieux,

Tes yeux m’invitent à aller à leur maraude

Pour mieux envisager le regard luxurieux.

 

Paradis céleste, monde de rêverie

Où le saphir rejoint l’amie chrysoprase,

Tes yeux me séduisent jusqu'à la beuverie,

Tes yeux sont si divins que grippent les phrases.

 

Les couleurs de l'éden et le bleu de l'azur,

De honte rougiront et frémiront de peur

S'ils savent des tons de tes yeux la démesure

Car tes yeux sont si beaux que perce la stupeur.

 

 

 

www.poesiealancienne.com




#279028 Evolution

Posté par gillesannie - 07 septembre 2014 - 03:24

Merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire le poème. Vos encouragements me donnent des ailes pour faire toujours mieux, je l'espère.




#278996 Evolution

Posté par gillesannie - 07 septembre 2014 - 11:23

Pendant un certain temps semblant l'éternité,

J'ai vu la rose dans son évolution lente.

Mes idées éparses devinrent opulentes

Quand mes sens bénirent cette continuité.

 

J'ai vu sortir le beau d'une proéminence,

Et aucun de nous deux ne savait humblement

L’objet qui se tramait irrémédiablement

Avant cet instant de grande prééminence,

 

J'ai vu grandir le beau, pétale après pétale

Dans la belle harmonie envieuse et enviable

Qui faisait des plus durs les plus doux serviables

Devant lesquels la peur cessait d'être fatale.

 

J'ai vu se transformer le beau et s'entrouvrir

Dans une draperie blanchâtre de luisance,

Loin de la jalousie et de la médisance

De ceux qui désiraient l’aider à s’évanouir.

 

Mais j'ai feint de saisir l’ultime mascarade

Où le beau entamait irréparablement

Sa morbidité en guettant horriblement

Le dénouement proche sans la moindre parade.

 

J'ai toujours, chez l'homme, perçu le sentiment,

Exactement comme l'histoire de la rose,

Et j'ai toujours aimé voir l’ultime sclérose

Défaillir sans crime et sans aucun châtiment.

 

 

www.poesiealancienne.com




#278596 Genèse d'une larme

Posté par gillesannie - 04 septembre 2014 - 03:20

J'ai vu apparaître, dans un coin de ton œil,

Une larme pâle qui grossit peu à peu,

Si bien que son aube, dans la peur et l'orgueil,

Produit des jalouses à l'aspect fort râpeux.

 

Une larme pâle dérobe ses couleurs

Dans l'écharpe d'Iris longuement contemplée,

Puis perlent fabuleux, les gestes enjôleurs

Comme, des pétales la genèse épelée.

 

Une larme pâle ne voulant pas jaillir

Pour ne pas effacer les éclats de lumière,

Dessinés sur tes joues prêtes à accueillir

Les baisers les plus doux pour l’aimant en prière.

 

Une larme pâle qui luit génialement,

J'ai vu apparaître dans un coin de ton œil,

Puisqu'elle n'a de sens que si, royalement,

Elle peut s'exprimer sans les moindres écueils.

 

 

www.poesiealancienne.com

 

 




#277021 Guerre

Posté par gillesannie - 23 août 2014 - 12:58

Je me complais toujours dans mon effarement,

Dans mon aveuglement et dans ma démence,

Moi, déité connue de la performance,

De l’abomination et de l'égarement.

 

J'ai, sur les mains, du sang partout dans l'univers.

Le sol érubescent, largement arrosé,

Rejette les ferments tandis que la nausée

M'invite à redoubler mon coup lâche et pervers.

 

Ma force énergique, sur l'azur ses faîtages,

Trace dans un violet qui, le trépas rappelle.

Mon courage n'évite aucun à mon appel

Ni flore ni faune; la fin est abatage.

 

Pour les demain, l'essor des peuples n'a de siège

Que le progrès réel de mon irradiation.

Ma faconde, mon art et mes spoliations

Viennent consolider la destruction sans pièges.

 

Moi, je suis l'absurde qui sème la famine.

Autant de pauvreté, vaut-il l'élu enjeu ?

Je suis le burlesque dont l'enfance est un jeu

Entre des mains sales tuant toutes les mines.

 

La rude vieillesse ne côtoie pas les rois

Puisque vieux à l'ouest, déjà au sud naissant,

Puisque ma matière est opium tumescent,

Puisque mes sentiments sont dans le désarroi.




#273872 La peur d'aimer

Posté par gillesannie - 29 juillet 2014 - 11:46

Merci beaucoup.

La peur n'évite pas le danger. Ceci est vrai, mais la peur peut parfois surpasser les dangers.

 

Juste une petite remarque concernant mes poèmes. Jusqu'à présent, j'ai publié une quinzaine de poèmes sur TLP.

Ils sont tous factices car je n'avais pas le copyright. Le premier original est "J'ai fait souffrir".

Ceux qui suivront, je l'espère, seront des originaux.




#273513 La peur d'aimer

Posté par gillesannie - 25 juillet 2014 - 10:52

La peur de t'aimer me choque,

Me tourmente et me dépasse.

La peur de t'aimer me bloque,

Me transcende et me surpasse.

 

Douce sirène de mes rêves

Que mes désirs ont débinée,

Ont dominée jusqu'à la grève,

Sois toi-même ma dulcinée.

 

Ton âme pure m'ensorcelle,

Me captive puis me possède.

Ton âme pure me recèle,

Me dépasse puis me précède.

 

Ô déesse des eaux profondes,

Dois-je céder à mes caprices.

Pense que le manque de l'onde

Donne au mirage ses délices.




#272196 Réflexion sur la vie et sur la mort

Posté par gillesannie - 14 juillet 2014 - 09:25

La vie et la mort ne sont qu'un jeu.

On a demandé à quelqu'un s'il peut résumer sa vie.

Il a répondu tout simplement. J'y suis entré par la porte et j'en suis sorti par la fenêtre.




#272172 Réflexion sur la vie et sur la mort

Posté par gillesannie - 14 juillet 2014 - 07:00

Merci d'avoir aimé.

La réflexion est brute et c'est un point de vue.

Elle pourra faire l'objet d'une discussion.

Dans le même sens, il y a cette autre réflexion : "Fêter son anniversaire dans la joie"

et si l'on considère qu'à chaque fois que l'on fête un nouvel anniversaire, on s'approche plus de la mort,

quel sera le sens à donner au mot "joie".

D'ailleurs, il y a un peu de ces idées dans le poème "si..."




#272155 Réflexion sur la vie et sur la mort

Posté par gillesannie - 14 juillet 2014 - 04:25

Un érudit croyant s’était un jour étonné.

Il s’était dit tout bas : 

« Comment se fait-il qu’à la naissance,

le bébé pleure

alors que les gens qui l’entourent sont fous de joie

et comment se fait-il qu’en agonisant,

le vieil homme croyant sourit,

le regard hagard,

alors que les gens qui l’entourent, le pleurent. »

 

La réflexion de notre érudit ne s’arrêta pas là.

Il avait enchaîné :

« Au fond, l’être humain n’a rien compris à ce monde. »

 

Le bébé lui, il a vite compris

et le vieil homme a fini par comprendre.

 

Quant au bébé, en mettant ses pieds sur terre,

il a vu s’approcher l’atrocité,

la haine, l’aversion et l’amertume.

Il a aussi vu s’éloigner l’amour,

la joie, le bonheur et l’amitié.

Mais il a oublié ce qu’il a vu en grandissant.

 

Le vieil homme qui quitte ce monde

a enfin compris.

Il part le sourire aux lèvres

en laissant derrière lui l’atrocité,

la haine, l’aversion et l’amertume

pour un monde meilleur où l’amour,

la joie, le bonheur et l’amitié l’attendent.




#271282 LE REPAS

Posté par gillesannie - 07 juillet 2014 - 08:29

Cher Bibi

Gillesannie est mon pseudo.

Je suis de sexe masculin, assez âgé et grand père en plus.

Merci




#271234 Au dessus de tout

Posté par gillesannie - 07 juillet 2014 - 04:08

Entrelacer par toi mes beaux vers je voudrais

Comme je voudrais pour toi les beaux baisers posés

Par une bouche sentant l'ardeur vive des cédraies

Sur une bouche rêveuse voulant être arrosée,

 

Mais la vérité est l'asymptote de mes rêves

Desquels elle s'approche sans parvenir à toucher

Car je ne veux pas que notre amitié soit brève

Comme l'est le beau soleil à l'heure de son coucher.




#271231 LE REPAS

Posté par gillesannie - 07 juillet 2014 - 03:02

Toutes mes excuses, j'ai lu votre poème dans mon mail et j'ai commenté sans regarder. Merci